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 il me  resté  à  faire  connoîtré  lés  principaux  détail^'" 
 *  Golfe  Bonaparte.  '< 
 Pair  i  de  latitudes Sud,  et  par  i g49  3*  de  Jongï- 
 PU2«,#$.  tude- orientale ,  se.  trouve  le  cap  Berthier,  ' dont  nèùsh Venons  
 dë parler. De là,  jusque par  j 4° ,fl'â’ç ô tê d e l’Est,  dans une étendue  
 de  50  milles, e n v iro n n e   paroît-offrir  d’autre  point  remarquable  
 que  l’île  Daller g ,  de ideux'ljèues  de  longüeur”7'et  qui  gît. par  3 4°  
 3 ■ si  de  latitude'Australe.  Un  brisant  très-étendü l^è^défacihe  de  
 sa  pointe  Nord,  et  s’avance  plusieurs  milles  aularge.  Bien  que,  
 à  l’efcGeption- de  cette  île,  toute  la  portion  de'ëÔte  quf'séùend  
 du  cap Berthier jusqu’à  la  hauteur  de  34°  ro/, n’eût  été Ÿéfèbrmue  
 que  dü  haut  des  mâts  dans  la  campagne • précédante,  le   Commandant  
 n’en  avoit  pas  mofns  donné  l’ordre  a M.  FREY’èïNE’T  
 de  saMtenir  de  toutes  recherches  sur  cè  point,  et.  de se^p buter  
 directemèMl  au  N o rd ,  par  la  latitude* âbnt^_ v^ bs  d e ’“parler.  
 De -cette mauvaisê  combinaison  du chef,  iFréfulte  dans nos’eartes'  
 une  espèce  de  lacune  de  près  d’un  degré  pour  là  partie  orientale  
 du  golfe  : mais  comme  cette  lacune  sé  rapporte ■ à  la  près qù’île  
 Cambàcérés,  dont  tout  le  reste  avoit  été" reconnu  a w l   ia^plus  
 grande  exactitude,  il s’ensuit du moins que  l’omrssibn dont  il s’agit  
 ne sauroit  porter  que  sur  des- détails  de  peu  d'importance^, 
 FidèleExécuteur  dés Ordres qu’il avoit reçus, M.  L. FreycA et;  
 après  avo ir  do ub 1 é le   cap Berthier,  dirigea’ sa  roùte^téf^le Nord,  
 et  dès'le' 21  au matin  il  atteignit  le  point  fixé  pour sa Vèconnois-  
 sance. Un cap  remarquable gît par  3 il  fut  norrfmé  ’Cap'Sùtly;  
 La  baie  DuguesMn,  qui'sç  présente  immédiatement  au-dèsshs  de  
 é^câpVfestjprofondej mais  obst^ée  dè  haüts-fonds.  Plus  loin^ h  
 ïo  milles  au  3| rg é ,: et  par  lé  travers  de  cette  bai^/ ést un  récif  
 dangereux,  dont  nôus. avions eu connaissance  l’année  précédente,“ 
 AUX  TE RRES  AUSTR ALE S. P 
 pt  que  nous  avions  nommé  Récif du  Géographe:  Le  cap  Mondovi  
 termine  la  baie Duguesclin“au  Nord.,  Une  petite  île,  toute  environnée  
 de-  récifsj/^se  présente .ensuite ;  elle  reçut  le  nom  S  lie  
 Dégodnmier.  La  baie  Pascal, par  33V  a  deux  lieues  d’ouverture,  
 sur  une  profondeur égale.  Le  cap,, Condorcet  la  termine  au  Nord,  
 et  .se  distingue  lui-même  par  un  monticule  élevé.  Plus  loin,  on  
 découvre  spc,cc^|pféinent,  le  cap  DubtUoypi le  cap  Saint-Vincent-de-  
 Paul,  le  cdp  Eêntfyi  et, Je  cap  Bossuet.  C e   dernier  point  se  trouve  
 par  33?  13'  de  latitude  Australe.  Tout<gJfptendue  de  cotes  que  je  
 viens  d’indiquer  plutôt  que, de* décrire,  est.  très-basse,  et  la  mer  
 quî la.baigne  est  obstruée de  hauts-fonds,  qui  ne  permirent  pas  à  
 nos  ingénieurs .de  ranger la  terre  dlaùs&f pæès  qu’ils l ’eussent  désiré :  
 mais  bientôt  la  scène  change;  la  largeur  du1 golfe  diminue  consi-  
 déràMement;:.,le»  terres  s’Jlèvent,  et  forment  de  chaque  côté  
 comme  un  immense  rempart.  Aiors,aüs$  tout  sembloit  garantir  
 ^existence ;.d’un  grand  ffeuve :  ce. lit  vaste  et  profond ,voes  rives  
 imposaîi^V,céteaux  dont  le  cours  remontoit  bien  au-delà  du  
 p.oiptôjà la vue  pouvait s’étendre;; le  prolongement extraordinaire  
 .dUjgqlfe,  sa  direction ;.sà.fîgUEe même,|tôut-con’raibuoi.t  à  rendre.  
 rHèusipn.copipiète  et ^pénétrés  d'une, ardeur  nouvpife,  nos  comparions  
 poursuivirent  leur'route  teplong  de  la  côte orientale. 
 Dé|a ils ont dépassé'la fynie: ‘T w e n n e 20 milles, d’ouverture;  
 ils ont atteint le. cap  Bayard :  le golfe, n’a plus que deux lieues et  
 demie. A trois lieues de largeur; mais il paroîts’âvançer encore au  
 loin : ik forcent de voiles/et presque aussitôt le fleuré, s’évanouit..  
 D;es bancs de sable sans nombre sont pressé^ dans un  lit de 4 K  
 5 milles; les rivage s^sé rapprochent de plus en plus : dans lè fond  
 même, du golfe an découvre  d<çs terres, basses,» qui paroissent sç  
 rattacher.,àfoèffes de l’Esret del’ÔUefety -sms qu’il-soit possible de  
 distinguer, ^ ’existe  entrè^çllés-aucune espècede  coupure-  D’un  
 àutregôt^ legaux de la mer:ne;'prls.fpfoienraucuner diminution  
 §epsibie de. salure, et rien n’annonçoitp dans’ la "force des courans 
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