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 contre  les  côtes,  et  la. mer ét^it  si  cretise,  que  la  j&trcbe jle.notre  
 navire.en  étoit  sensiblement- affectée.  Qu’on  jugeAlu  spectacle «et  
 du  danger -que  doivent  offrit de  tels  parages,  iQjtsqu’ahi milieu  de  
 l’hiver,«ils  se  trouvent'.livrés  -à  toute  la  fureur  dçs  aquilons  du  
 , A..Sud..  .  •  . 
 Dans ; cette  dernière  partie • de  notre  navigation.,  nont^«IMs  
 également  étonnés de  la  constance des  vents  du S-nü ,  du SuS*.- Et,  
 et  même- de  lX^S^-rE.;  nous  n’en  jèpmes:,  pour  ainsi  dire/upas  
 •  d’autreS';  et!  si  n&us  ajoutonsig notre'propre  expérience  celle ,dç  
 tous  te?  navigateurs  qui  nous  avoient’procédés  dans” ces-, parages*  
 on  féàeça  convainc«  qüe  ces  vents, y "dominent  plus  particulière*,  
 ment pendanrle  printemps et  l’été,?tandis .que  l’automne  efci’hisyér  
 se  trouvent  sous  la  triste  influence de ceux  du  S,  O .,  du;S/;S.  Q.  
 et  de  l’Ouest.  Cette-circonstance  particulière-de^ l’histoire météa*  
 rologique d e  terre Napoléon,  fournit  une  explication  suffisante 
 de‘  l’inutilité des, elicirts  qui .avoient  été’ laits  avant  nosas  par (thffë-i  
 rens  navigateurs pour découvrir cette.terre, en s’avançant dn4^bQ,  
 au  S.  E.;  l ’époque  de  leur  navigation  correspondant  à  celle; où  
 .  yè^ent  les-vents-orientaux fils jdevoientles trouver çtjes  trouvaient  
 toujours  opposés, à  leur marché,- 
 dpap.  i,"  C ’est  çn méditant  sur ce  beau  problème,  qtjeM.  p e   EleüRIEU  
 rédigea  pouP1  nous  cet  admirable,,  plan 
 triomphe  de  notre  expédition  dans  ces  intéressans  parages. Grâces  
 à  sés nobles  travaux^les  espérances  de  la  patrie  n’auront  point  
 ■  été  trompées,  et  il.  m’est  doUx^nnarrivarit-au  terme  de  tfÇtlé  
 brillante  partie  de notre  navigation,  de % pouvoir  être  l’interprète  
 de  la  reçonnpissance  publique  et  de  celle  de  tous  mes  compa-  
 gnons.  ‘ 
 pi.  i.  Au  cap  des  Adieux  finit  la  terré* Napqléioriiîpk  commence  la  
 terre  de  Nuyts,  immortel  monument  aussi  des  beaux  travaux  
 géographiques  exécutés  dans  ces  derniers  temps  par  les  Prançais, 
 Sur urie^étend*ifte. de.plus'de  qf®o lieues èn  lorigitudeddette  dernière  
 terre,  en^effet,  a  étés  reconnue *paa?vl’amiral  jl-x 
 avè^une-précisi-oe  si grande',  a^eérdiè'détails  si 'particuliers,  qu’il  
 estrpeu  de  rivage^,,-.même-,en  EiMope,  dont,-les  cartes  hydrographiques  
 soient  plus  exact^etppliïs eoinîpiè^és. D ’apr.è|;cela,  toute  
 recherche  ultérieure> sur-‘«cette ^partie  "del  la- Nouvellev.Hollande  
 étant  in utile y-aussitol'après  avoirffidé'le ;pOint  extrême del à,  terre  
 Napoléon, ntrttè fanes iou-tè-pour'lêfpôrt  du Roi-George,-à  l’autre  
 extrémité  de  la -terre  de  N®y$s. 
 Alors une  douce  satisfaction  remplissait  tous  les-coeurs,' Chacun  pi.  
 demôusi^arrêto,it,  avee>.®Ue^rte;id’orgiaéil(J  sur *cë/grand  travail  
 qui  v-enok  -d’étM  terminé;  -rfc’h f e ^ v  tou#qésptÿ&sbrstqpe  rfa  patrfè  
 nous* à-volt  chargés s de rectiie  -stir‘;idés: plages Isamtaines, mous  sériations  
 leur  prix ,’s’accroîtf#po!u'r pops'"iÉés" privatiori-st-et  deSqierMs  
 que -deux  aiishlê^nite  il  avoit  fal I u-braVépfpO ur-4ew f btenirÇ'iibus  
 nous’disions- :  ^Plps''heureux- que  -ftps ipr-éàféefe^ét|t5*  dortria  -for-  
 » -tune  trompa  le-Oouiàge”  hous - aVon-s  vu  tans’ -lef^éta-ilsfkfe  
 »’ cette  teï-rfe” immense,  quifeS n ofit «p&K^c'ondioître ;  rï-ôus'  avions  
 »,-pÜnetpé’  dans‘^|*-V^^ï%0‘lfesi,vab6rdéA'sur  -réùiii 
 »  parptôut  d’important tafatérkuP^péur  Mn'•4mtîp#!j|i  plusieurs  
 îlknil^eFS  cfe ^§efeaux  utiles',  danûtiafcf |uè^éi&-pbur Îes%eienêe-£V  
 »"ont  été/recùeiife  sur  ces  plages ; -ribùiS 7   avons  répandu  nou^  \ 
 » •mêmes  une  multitude  de  semences précieuses*. v .  '.  .  Puisse  fa  
 Pt-msée  duBiè^ljeur  étrepropicdl'h  .  .  Puisse!-iïn  jour  l’habitant, 
 » ■ arraché  par diès'là* {la,misèrê qui p'd-’dbiïsume, -dépeèeE cés mceufs  
 ». farouches-,\cé*scaraetère  barbare’;  qui  sont 4a '-conséquence1' de  sa  
 » misérable  condition !  . M ÿ>|| 
 ? ©pendant, au;milieu de  l’alégresse‘commune?;  il étok impossible 
 de• songer  sàÉsx4nqüiétude  d.\î'^(mïüdrina-r\ ■..........  Nous  "avions 
 espéré  de  le-rejoindre  atïx  îliést JosépEme ;  et  nofre-’èsp&ir  'a^oit  
 ete.déçu.  Le  dÇnuepient  de^cèttëê'fo.ible  conserve  nous  étoit  
 connu;  nous  savions  quelle  avoir peu -de  vivres/'ét^uf-toüe-péu 
 PI. X 
 l te r , ,»<* S