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 quelle  extrême, politesse aiouson fiâmes a c cu e illi M. de J aï?sssepï§>,  
 Gouverneur général de  la colonie,  se  prêta obligeamment  à  toutèl'  
 les  questions  que  mous  lui  fîm e s,  et  voulut  bien  faciliter àasfeôt»  
 naturalises,  par  tous  les  moyens  en  son  pouvoir,  les  observations  
 et  les  recherches  qui  leur  paroissoient  être  dans  fintérêt des  
 sciencest f | 
 Un  des ohjèts que nous nous proposions d’examiner avec le plus  
 de soin’, cetoit-l’existence vraie ou  faussA deSce  femeux  tablier des  
 femmes  Hottentotes  dont  on  a  tant  p a rié ,  et-sur  lequel  cependant  
 on  étoit  pneore  si  peu  d’accord.  Sans  doute  la  réalité  de  cet  
 organe  doit être  considérée  comme  un  des  phénomènës^les  plus  
 curieux  de  la  physiologie T mais,  il  feut  en  co n v e n ir,'la   divers  
 gence  des ^récits  des  voyageurs,  à cet  égard,. en est  u n  non  moins  
 singulier  peut-être.  Jamais,  en  effet,  contradictiom ne  se  soutint  
 plus  long-temps  sur  un  théâïte  d’ailleurs  aussi  bien  cttanu  que  le  
 Cap  de BpnneEspérancei* Des  milliers  de  voyageurs  y  abordent  
 annuellement depuis  des  siècles ;  nous  en  avons  une  foule  de dès-*  
 criptions ;  presque  toutes  parlent .de  eette  conformation  bizarre *  
 mais  d’une  manière  tellement  contradictoire,  que  l’opinion  de?  
 naturalistes  a  dû  rester  toujours  indécisej  Gomment,  en  effet ■  
 asseoir  son  jugement  sur  un  objet  aussi  d élicat,  lorsque  des  
 hommes  également ^célèbres  e t dignes d e   foi  viennent  en nombre  
 à-peu-près  égal  pour  nier  ou  pour  attester  le  fait  dont  il  s*agit,  
 e t sur  lequel  chacun  d ’eux  se  présente  comme  témoin  oculaire !  
 Il  étoit  donc  pour  nous  d’une  haute  importance: d e  cherchef  à  
 éclaircir  une  question  si  long temps  agitée sans  être  résolue,  et de  
 montrer  d’où avoit pu provenir à cet égard  l’opposition des obseiv  
 vateurs :  telle fut la tâche qu’entreprirent MM. PéroncuLesueur.  
 U n   savant  aussi  distingué  que  modeste, M.  Raynier  de  Kliric  
 D ibbetz , Médecin  en  chef de  la  colonie,  leur  fournit  tous  les  
 .secours qu’ils pouvoient désirer, eWe nombreux moyens de résoudre 
 leurs 
 A ÿ X ^ |;R R E 5 ,; AUSTRALES.  305 
 leurs, doutes. De 1 examenapentif et prolongé auquel ils ,se livrèrent,  
 et.dpnt  tous Tes  officiers,  ^ é ^ ra ^ é ^ e t plusieufs autres membres  
 de  fexpédition  (urçn^téiiio.ms., il  résulte^,, 
 Que  cet .organe singulier,  désigné vmproprement som'ie nom  
 ,de:  tablier  des iB'ottentotes,  existe  bien certainement  chez  les  
 femmes 1 d une. -au,pçe „.p eup^ade jfffii 
 •2;-°  Qu’il-n’e^Sféliei^gpnüre jamais-chezdés MottentàtÊ';  | 
 3.0  Qu’il  est  un  de#baractëresfÙbiervés; èdristamment  parmi  
 une  nation* rioni)ÿéusé">èt%anfage, 'conùue  stfbsMe  nom  de  
 MoUkdudnâ' ou  BÛcMsmàh';-1  - 
 ^ ^ ^Q ù ^ ë 't^ o rg â n é '1 appâ^tèdan't  ^ ê f ë # em ë n t T  lÿ  f â ^ d e s   
 Héuzoffanl^ mlit  doffe' '"ÎIomz- 
 ^buands 'àiî  B'àWÊVrfi^') 
 H   e e d ^ z tes 
 mmw^ar  fe  dîi^rsité'  
 f 6 .°  Q y J p V r ïe n 
 *  Par^  ordinaire  au ^ m p a ^ [ ( J ^ ^ ^ e U p le f  ■ 1  { 
 7 -:  Q u^ cp  n ||i p c » n t   un  r ^ j ^M l a ^ e a u   d u 'ÿm p e , c o rn e z 
 *ont  annj ^ y i  W W k em   .anciens-,  trop..peu,vefsés 
 _  dans  la p ^ io lo g ie ^ 
 8f°  Que  ce .n’est  p% n o n g ly s,  un  prolongement n rtifi^ ej  ou  
 >  . W r<*J, f e ^ i g e s j v r è s , ni f e p m p ^ p s ^ n p  quppjusieurs’ 
 obseryat^ùrSjJ’onpéGriu-,  , 
 9 °  Q ^   sqn  e ^ g n ç p   in€%endamevde toute affection ma,  
 ladive  eft  d e toute espèce de tiraillement mécanique,; 
 ' ƒ  'J’ai 
 tlpuzçiianas^d.e.jdeuSc  
 K   ~  fti,|jftSkEU?. 
 *ut de France 
 ^pagn en t^Æ 'g ïan d   thOTntS-t. (de ^fenche-  
 axjç - ;|Msüi‘| ' «xtrênie  eîjfa .plu* 
 Jarfàftë-'^rM ;/opi^ept en^eé'cÙù^ii  tra-  
 ^aTXq£fe.^:>J^B^^ayMffpi;p^të  s htVMisX  
 |g |§ |g |  pendant notre 
 WpmEorifI  m*  te  po^b lé-d rn 
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