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 possible de se fixer pour  écrire  l’histoire  des LithophÿtèsMusieurs  
 autres points  dé  la mer  des  Indes  et  du grand archipel  d’Asie  ont  
 été ou sont encore Je  théâtre  de  leurs  travaux;  telles sont  sur-tour  
 les  îles  Adaman®,  les- Amirautésg les Seychelles, Diégo-Garciâs,  
 l’archipel .Nicobar, les bancs de Chagosjeàiles Calamianes,Flores'  
 Domar, Giiabanta/Bouro, Sapy, Bornéo,-Poufo-Condore, les îks  
 Priaman,  Sooioo jSaypan,  Panay,  Sumbavra,  Larantouea-,  i'rie  
 Barren, &c. &e, &e. L île de France n’est pas entièrement étrangère  
 a  ces  animaux ;  elle  leiir? doit  en  grande  partie  cette  redoutable  
 ceinture de brisans qui protège si bien ses notes. Dans la mer Rsüge,  
 ils ont forme la plupart des hauts-fonds et des récifs qui eiî-rëndent  
 la  navigation si  difficile e t si périlleuse,1“ :  le  prodigieux amas  d’îfes  
 et d îlots dont se compose la chaîne des Maldivespn’a pas eu-d’autre  
 origine ; Geyfan,  Sumatra,  l’fle volcanique  de  Ternate, Lomoan,  
 les des  du Postillon,  celles  du  Pater-Noster,  nourrissent’diverses  
 tribus  de ces animaux singuliers :  il  en  est  de même ,-de Batchian,  
 de 1 de Selang, de  l’île de Gab, de Tomoguy,  des  des* de Fan,\pÿès  
 la N ou velle-Guinée , du havre de Dory à la Nouveife-GiïMeé-méme-,  
 de Monaswaïy,  de, Waygiouç> des*ifos-cle B0> dedfle Ragged ,  des  
 archipefe  du  détroit  de  Torrès ,-e t  d’une  foule  d’autres  îfes  qui  
 s’élèvent  au milieu de’  ces  mers  ardentes. , ..  Ains%  dams FOcéan  
 Indien,  comme  dans le  grand  Océan  équinoxial,  to u ti proclame 
 ^ b ^ L p o u r  léMérelojlpe^entfiïe ces'citâ-  
 tions, 1k  rrtïte tjur termine ce c&a£fâEfF*F 
 Rouge spht trop précierix mitf'x1e pas'-mériter  
 de troùVér pl^çe ici : «h les doit au'téfoeÆ'él  
 malheureux Forskaël. 
 CoraVjfi-Jùs infrfis pbyîq.  cedibus struendis.  
 aptasuntpleraque, etDjidda urbs' totdhis  
 ph^hàm siâï.. .^WtaqumpL W U^4)iitfSMâi  
 coralliorum  copia  in mari  Rubro. 'Montes  bi  '■ 
 Lhhophyti  veeantur  Sjoeoeh,  luxus  et  lusûs  
 natures. Scopuli-et s axa iittored'M'cprettppa stent 
 terudftis^iiieommoJa naviganlibus, Tininprtc-  
 "SettetrCqtA altum-iiân&ifflfèniga-inter insulas 
 hæc  brevia E^^S'iÇiMîis. et ^ àÿntiüiJÔiscer-  
 nitntut i   iongitîquo  ceiore  ex* dibo-éweéèétite j  
 i gTÆtCPoeulisçtioris spectaculo 'pappvsiïasliûimbus  
 U-sme^fldApcem  
 orgyas vieil hiec saxÊ^gifyffa? . . .TmaWest  
 Mpis sÆ êus,^.,,  ^tbe£.rlïï&f*iÉèÊjiÉÊàytàtn  
 ftqfflg&Âjpdificatoe  sunt.  Lohajæ fundam'ma  
 tantum oeeRutn saxo amffîmo stermnmrf^.  
 Forsk. F 'rwn: ;  ’ .’U. -  . 
 la  puissance  dés  zoophÿlès,  et  l’antiquité  prodigieuse  de  leurs  travaux.  : 
 D  '  la formation  des  Iles  et  des 
 Mohtqgxies  mqdréporiques. 
 \/Je v4em de terminer l’histoiretldés zoophytes pétrifiés et vivans:  
 n^s  llài-avoms vus cantonnés,': pour ainsi'dire! dans cette zone  
 tegfobe  qui, s.ev trouves g ©etfnpçige1* entre  lés‘^ 4 0  Nord et Sud,  
 heriger  la surfoçe^es;,eayx*deîréçifs dangereux, former des lies  
 nouvelles,  agrandir les; anciennes, et  de  toute part augmenter  
 iç&dan»aine <desserres aux-/dépens  de  cefuVde  l’Océan  qui les  
 nourrit, dans son-sein; mouvons vu leurs travaux anciens dominant^ 
   surfacevdes '-niers,-,s.e .reproduire à de grande?' hauteurs  
 j W p j  niveau.âç-tüel., . . . i .  Une double question se  
 Presp # ‘À foudre ici :  Les*montagnes  màdrégeriquéilont - elles  été  
 formées  au .sein  des  eaux /  JDaps  Yetté' hyppfà&tqtiêlles  révolutions  
 ont  donc M  capables, d ’opérer  un  changement  si prodigieux.,/ou  d a n f  
 leur  état ancien^ ou  dans  celui^dèsflots ƒ*' 
 Nul doute .çue fa •preinafe'dfc.fc,? deui -questiîsns ne puisse et  
 natdo.vt.etreI.^&c*e..par Mnhativé*;En  ftfbsèrvâtion*  
 lwpenençqj.le  raisonnement*^ fitóalogie g se' réunissent  pou!  
 prouver*}!«) çS? animaux pélagi.ens, donrles vastes débris Couvrent  
 ngs-eoptinens, avec une organisation semblable s cellé des familles  
 extstantfs^mamtenant, ont eB |a même Migine.et fa même patrie  
 .ÿulle  ob,em,ôn  ne  8 «  .encore.élevée -contre  cet assentioeem  
 genera ; mais-ém-on'formé quelque«.doutes deie genre pour les ,  
 bapesdtv® (Je tpstscé$,,pu/mêmrde zoophyti», disséminés sur les ■  
 grande s-terres sa-des distances considérables dù'-rîvage des mers  
 degels doutes ne sauraient avoir lieuà fégard déces.récifi, de c e !   
 des* de ces archipels, dont plusieurs '«cèlent «cote Jeur origine  
 par Je peu dîéfavation qujk ont acquise W-'desslts de leur.'berceau  
 Un doit donc, regarder çomme-un fait  incontestabiê, que toute! 
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