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 en  totalité,  les  autres en partie  seulement, 1 ouvrage: de. ces  foiMes  
 zoophytes  :  les  relations ■ des  voyageurs  qui  ont  navrgué.suu ces  
 mers,  spnt  remplies, de  l’expression  de  la .terreur que  leurs  travaux  
 inspirent.  Presque  tpus  cpururejnt tes plus grands dangers  auûnilîeu  
 des  récifs  que  ces  animaux  élèvent  du  fond  de  ÎOcéan  jusquià“  
 sai^rface  ;  et-sans  d o n s j e   navigateur  malheureux  dontó’fe  
 France  aven Jtoute  l’Europe  déplore  encore ia   peicte,  fut  une  de  
 Jeurs  nombreuses  victimes.-pi ibg;; I 
 «Le danger qu’ils présentent», ditavec raison M. nr. T  arti r a p:-  
 ÖinaEf   « îdautant  plus.à  craindre,  qu’ils  forment  des  rochers  
 .» ^feârpes, oeouvârts piar dre flots,ret  qui- ne  peuvent  être']aperçus  
 » q u a   dêo tres* petites  di&taarêéssjade  calme  survient,  et  que  lé  
 -  33; vaisseau y  soit  porté par  les  cour ans,  sa perte  ê s r  presque  inévi-  
 3»  table; oh .ehèrcherioit  en  vain-à  se sauver  en'jetant  l'ancre;; elle  
 àsne  pourrait  attdddrè  le  fond^méme  tout près  de  *»rinuk!s. de  
 »  j«Qoed  élevés  perpmdicülaireinent  du  f o n d i s  eaux.-  poly-  
 » piér»;  d è a t   facCToiseeâapût^ aantiôiid  obstrue  dè^plus^èn  plus  
 ,» ie-Eigsimdes- mm/semt bón-oapabifes  d'effrayer fcs  navigaiteüte;’  
 >>.et  beaucoup  de-  bas-fonds,  qui  .offrent  encore  aUjÔUrddiuiMùÀ''  
 3>  passage,  ne  tarderont  pas  a  former  de# écueils  extrêmement  
 •»  dangereux.  »  ( Voy.  de L abil.  tom.  I , 
 Pour être moins  communs  au milieu-des mersîijue  flous Savons  
 pareofflcuès  nôùs-4mêmrejs  soes  animaux  né  m’en'onr\ pas'matas  
 fo u r a r ,t t  !sùjets d’obsemtiétis  d’autant  plus'qârècrelùsre^  que des  
 conséquerôes  générâlès  qu’on  est cpntraiiit  dén déduire'î peuvent  
 s’appliquer  avecplus  d’üméret  et  duvidencérà  l’bistoitè  dés  réyo-  
 lutions  de  notre  planète. 
 pu.  Ainsi  que je v ien sd e   le  dire,  du  44-e degré  Sud  jusqu’au  3'^%  
 on  ne  trouve  aucune  grande  espèce de  zoophyte  solide;  destrau  
 pli fô,;L? g.  port duRoi-Gëorgë, à la terrdde Nuyts,que ces animadx vfènnent,  
 pour  la  première fois,  se présenter avecmés grands  caractères qiifils  
 affectent  au  milieu  des  régions  équinoxiales :  mes  observations 
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 particulières,  à  fo..vérité** se  réduisent encore,  sur  ce  point,  à  de  
 simples- fragmens  trouvés  çà  et  là  dans  l’ intérieur  des  terres ;  mais  
 il  n ’enest pas  de  même  de  celles  dfe- V anoouVer;  les  détails  que  
 nou-9%fëvons<àttee  navigateur'  célèbre  sont  trop.précieux par  eux-  
 mêmes ,î©é sUr-tout  par  les*  conséquence# quife/yèn«  nous  fournir  
 'bientôt,  pour  queqe  puisse  me-dispensé de-  transcrire,  ici  son  
 texte. 
 * ‘ te ké pays ^dit-il, est principalement formé de corail, et il semble 
 »  que;son él éyatpon^uêdessus  du  niveau  de  la mer  soit  d’une  date  
 »• moderne-,;' ca^n eâ» 09esdeBStentvi!^ii^^'^«^.ba«#- qui* s'étend  
 Hff| l ° ng de  la  cote- sont  en général  comp'osésîjde'; GOràil,  puisque  
 3?t nos? sondes* en  ont  toujours  rapponfé^Siail  OU en  trouve  su#  les  
 »  plus  haute# eol-lines  oàt  nous- soyons  montés-,-  et  en  partfcelrer  
 »■  sut lé sommet deB&id-Head,  qui$fcstë% une relfe-ha-ut e-Uÿ-au-dessus  
 »  du niveau dedamer, qu on ie^voit-de  r i  ou É|§ lieues- dédistaoeev  
 » L e   corail  étoic  ici  dans  son  état  primitif/. Spécialement «shn un  
 »i champ uni  d’environ  huit acres, qui ne produis,Oit  pas la nioinclre  
 »dtenbe, dans le sable blanc dont il éïoie revécu y mais • d W  s eût-oiefif-  
 »des  brandies  de  corail  exactement: pareilles:al celtes-  que  pré-  
 ^sentent- iesùiits  de  même,  substance,  au-dessus d e   la  surÉSée  de  
 mlamery aveuj^es ramifications de  diverses grosseurs;  leS’unes de  
 ?»vmoins  d un  d'emi-pouce,  e&les-autres de  quatre  ou; cinq  pouces  
 » d e  ^circonférence.  On  rencontre  plusieurs  de  e£#- champs  de  
 »’■ corail'/fshje  puis  me'  servir-  de  cette  expression-':-  o*f  y  aperçois  
 »  une .grande  quantité de .-coquilles  de uner>ks  unes’ parfaite-»,- e t   
 »rençore  adhérentesviau  corail,  etUèsautres; à  différeras  degrés  de  
 ”   dissolution.  Le -corail- etoit plus ou moins  friable’ ;  les  extrémité^-  
 »  des  branchesÿ  dont  quelques- unesS’S'él'e voient  à  près  dé  quatre  
 »-pieds,  au-dessus  du -sable, -sd  réduisOiene  fediJement'. enpoudre. 
 »  Quant  aux-  parties  qui  étoient  to 4r  auprès- ou  au-dessus* de  la  
 ^surface,  il  fkHoit  un  certain  degré  du  force  pour-  les' dëtkeher  
 >vdu fondement de-roche  d’où^dles'semhioknt jaillir.  J’ai vu>  dans