
 
        
         
		tendent  à  se  rapprocher  de  cet  état  oùéest  jSE chaux  quand  nous  
 Remployons  pour servir  de  base; à  nos-' çimens;  et  ce  n est.-pas- en  
 ce  seul point que  les procédés, de  la nature se rapprochent dp^oeux  
 dont  1 industrie  humaine  fait  usage* :  de  meme  que  dansmqsHat-e-  
 tiers,  fcèst  en  mêlant  avec Je  sable  du- rivage‘ Ces  débris  calcaires  
 pulvérises par  l'action  des.-flots,  qu’elle  parvient  à  fermer  un- véritable  
 ciment  calcareo^quartzeux,  d’une-qualité-supérieure*,  iî  est  
 vrai, mais très-analogue daiMeurs  a  ceux  que* fart  produit-;  il  sem-  
 Meroit  meme-  que  lés  proportions  de  la  chaux  et  du  sâbfe  qui  
 entrent  dans  le  premier,  se  rapprochent  beaucoup  de  celtes, cgue  
 M-.  H pg^ bn s ,  dans son  beau Mémoire  sur; lës; cimens  calcaires-,  
 indique  comme  susceptibles  de  fournir  la  combinaison-  la  plus  
 solide,  c’est-à-dire,  une  partie* dë  cbaux  sur; sC.pt  de  sable  quart-  
 29§ux.  Une  observation  très-remarquable  tendàtconfirmer florigine*  
 que  j’àftpibue  ici  aux  merusmtikms de  la Nouvelle-Hollande,;  e est  
 que,  de-  i  immense- étendue  de  côtes  dont  jè? viens.  dfe .parler ;*l,p  
 -  seul  point ,sur  lequel nous  n’ayons,pu voir  aucune ,deiyesi incrus-  
 niiu,ja.°6.  tatioMVJeport du RoLGeerge,  se distingue*aussi de  tous-fes;ayjres  
 par  la  nature  presque  exclusivement  quartzeuse  de  ses-;  rivages;3.  
 (Tom.  l l j  pagï  i f j . . ) ^ 
 Quelle que.soit, au surplus, la nature de  çette-espèce de  ciment,  
 ftii seul  détermine  toutesles-  incrustations; que  j'ai  dëcrites r su rd a ,  
 grève,  il  encroûte'les* diverses  substances-  qui  s’y 'trouvent  abandonnées  
 par  la mer^testaeés,  zoophytes.,  fucus,  galets ,  tout  est  
 agglutiné par lui;  l’observateur voit, pour ainsi direyse  former sous  
 ses yeux les. brèches  et les  poudingues  dont les rochers  d’alentour  
 sont composés  :  transportée par  les*vents,  cette  matière  a c tiv e ra   
 se-déposer  sur  lescarbrisseaux  voisins;  ce, n’est  d’abord  qu’une  
 poussière,  légère,  qui  ne  tarde-pas  hse.  solidifier  autour  de lit ig e   
 qu elle embrasse; dès ce moment*, le mode de nutrition se détériore; 
 *   ‘  G’éstj Vahs^àtrte^pàr la'raison contraire,  à:Timora le sable de cetreîle est presq ue ëxclii-  
 que  cea  incrustations n’existeot pas  non plus  sivement calcaire. 
 bientôt le  végétal  languit ; e t vivant encore,  il  se  trouve avoir-subi  
 une  sorte jie   pétrification-générale. 
 En bilsant des  rameaux  de  Jithophytes,  lorsque 
 l’iriciustation est  récente, on  aperçoit* te tissu  ligneux  engagé  dans  
 un  étûî f felide ,  et  sans  aucune  altération  remarquable ;  mais  à  
 •mesure  que  l ’enveloppe  calcaire*  augmente',  le  bois  se  désorganise  
 jj§|  se  change  insensiblement  en  un  détritus'aride  et  noirâtre*:  
 alors;  l’intérieur  du  tube  æst  encore  yidèpmt'conserve  un  diamètre  
 aipbhffcprès - égal**  à  celui  de  la  branche  qui  lui  a  servi  de  
 fifopie;  enfin  le  tube  O bstruer  et  se? remplir de parties 
 (quartzeuse^. et  caldà|résf:  quelqu&v annëesifà’époulent y et -tout  est  
 converti en une-masse  de  grès.  A  cette.dernière  époque,  la  forme  
 arboréscentê seifle  peut  rappeler  Tétât  ancien  de  végétation.. ,   . 
 La sblidification tdes  grands  végétaux  m’a  paru  dépendre  de  la  
 meme  cause;, mais,  outre  quelle  exige,  sans  ; doute,-;  une  -longue  
 ^çoessiqn.de :temps<  pour  arriver  à  son  dernier  terme,  elle  se  
 rà-ttache-encore*à  diverses  particularités  physiques  du  sol,  qu’il  
 yâô'nvifeni  d’indiquer- ici.  - 
 J’ai  parlé ^souvent  de  ces  dunes  énormes  qui  s’élèvent  comme  
 des  remparts  autour des  îles  de  la Nouvelle-Hollande'et sur .divers  
 points  de  ee  continent.  Elles  surpassent  quelquefois  én-feaütéUr  
 lès*  plus-, grands  arbres,  et  se  composent  d’un  sable  analogue  à  
 celui  du  rivage,  susceptible,  comme  lui,  d’une  .solidification  plus  
 ou  moins prompte; .souvent  la   roche  qui les  supporte  n’a   pas  eu  
 dautre  origine:-An-revers  dp  ces  collines  mobiles,  croissent  
 diverses  espèces  d’arbustès,  et  meme  des  Banksiâ,  des  Eucalyptus, 
   &c. Dans  une  telle position,  tourne  sable  que  les  plûtes,  les  
 vents  et  les  orages  précipitent  du  sommet  des  dunes,  Vient  se  
 déposer, au  pied  de  cès:arbres ;  .il  -s’élève.insensiblement  le  long  
 d e   leur  tige,  il atteint  leurs  premiers  rameaux, et  finit  à  là  longue  
 par  les  ensevelir,sous.n§es  masses*  toujours.croissantes.  Alors,  de  
 longues  périodes  d’années  s’écoulent ;  le: tissu  végétal  s’altère  dans 
 Y   2