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 368  VO YA G E   DE  DÉCOUVËRJ.EiS 
 parçe quq celles .auxquelles le'terrain- èonyignt>f e 'a m a g e i  y ,croissent  
 en.  grande,  abondance g, végètent  aveee beaucoup  de  ;yigùeùr  et  
 étouffent  les  autres.... 
 Le nombre  des plantes que j’y ai recueillies est peu. considérable :  
 il  est  vrai  que .l’époque,où  j’ai-visité  ce port, n’étôit  pas  favorable  
 àjpies  recherches.;:e’étpit  au  commencement  d’avril / et  par  conséquent  
 sur d'arrière-saison  de  »ces  climats. 
 remarqué,, que  lef.eactf^rttj  étoientî d’autant plus  abandons  
 que  le  sol  étoit meilleur  ruais, dans  les  lieux  sablonneux  et  secs,  
 je. n’ai  rencontré que  des  banksia etàdes casuarinà; j’ai aussi  obsërve  
 dans  cés; memes  lieux  un Jeptospermum a feuilles  glauques. ^ 
 Parmi  les plantes  du  port W e s te n   je  citerai : 
 Un  rizophora.  epù.  croît  sur-les  plages  yaseuses  et  înondéfescdfes 
 bords de; la mer. 
 L e   lôràntbusfioribunda, plante  parasite qui saBgche à 1’êâ<&fyptM$ ; 
 Un. très-joli  petit  sous-arbrisseau  de dix-Kirit p’ôu'ceS^devhauteur,  
 de  la famille  des  rosacées, portant  de  belles  fleurs  jaunes .Vil  croît  
 dans  les  lieux  sablonneux.  * 
 Je  trouvai  aussi  en  grande  abondance  Xôxalis aceîoseÏÏa. :  nôüs en  
 ramassâmes  une  très - grande  quantité  qui  nous  procura  ùn  mets  
 d’autant  plus  agréable,  que  depuis  cinq  mois  nous étions  pjjryés  
 de  végétaux. 
 LaNouvelle-Galles du Sud, sur la côte Orientale, est le seul lieu de  
 la Nouvelle-Hollande  où  les  Européens  aient  porté  îeùr "industrie  
 et f  agriculture ; mais jusqü’à présent 3, sês produits n’ont pas  étéSÎ’ae-  
 cord avec les  espérances  des  Anglois,  qui cependant n’ont rieïfné-  
 gligé  pour faire  fleurir leur établissement. Le  cultivateur  est encouragé  
 par le Gouvernement, qui lui accorde  toute espèce de secours;  
 et  quoiqu’il  ne  sofe jamais  inquiété  dans  ses  travaux  par  le'petit  
 nombre  de  sauvages  qui  peuplent  les  lieux  voisins,  cependant  la 
 .* Année  1803. 
 colonie 
 AU X   TERRES  AUSTRALES.  369' 
 colonie|ne^cq1te^is ' encore  assez.de  grains pour  sa: subsistance f;  
 Les.-envircips^de^lbôyVsc^^ties^éiiiles  :,;aussi  n’y  a-tdi  de  euh  
 ture que.dans  lesrJjeux-’où, par la disposititon du terrain',  iê$>.graisses  
 et  décris  j opt  été  e^raîné^par-ies  eaux  pluviales'ou 
 paXA ^ ^ 0rderï3îens- Dâns  toutesrles parties de la  Nouvelle-Galles  
 du’i^udjÿo.cc^^gssdusqu a*,p è s en t j pardes  <Angiois,  la  fertiiité'est  
 prèsque  toujours d u é   à. deipareillesrcauses; rarement ja»terre  y   est  
 fertile  de .s o n .p r o ^  fonds  et .ce  nes&ïjamais,  que sur'de  petites  
 é tendu es-^H 
 Les  lieux  fécoAdés  par  le;«débordementg des,< rivières  et  par  les  
 inondations -.sont  propres-,^ ;.fa .culture »det;ta$te^f es■ «plantes  dLu»  
 quelquefois donnent >un prpduffdont les beids de là rivière  
 d Hawkesburry pf&enr;4 e%exemples,.remarquabies,  ainsi .qu’on a pu  
 Qffcpp^eldans  lejnemier  volume  dq^c#té,relation. 
 Mais  lorsque.éq&;causes. aocidentellbs  n’ont pas  'êrègrcàs>sé  le  sol;  
 le cultiyateua^s^Uivent .déçu des  espérances,qaCdui'àWi^données  
 u ç  terrain couvert.de béflesfforêi^y puyasagOlentet progressif âùplu-  
 s ie u m s § ÿ à d e -  Végétation,  quem’avoirjamais .troUblAl’industrie  
 des 1 hommes.  IPèffd’années. suffisent pou^ép.uiser  une  terre-qu’i l a  
 péniblement  défrichée.  J’ai  rencontré;  dans  les) environs »de  ParraiÇette  
 6^ïniq#3e M.  LiscÙiN A Û t?t  Vsî!  
 entrerèSi'êrft  tip©sês^^ça^^îfieHtendu'' !  
 <llri&Sk ^)uvent*^ ^ ?S o ja^ p o r t  JacLon,  
 H  pi■ <?ue  «-raptiçnni'nlISTÊbt  
 ^H °^ rnàui.  #M . HWÉL'IN \eb*P®SpW;--  
 ehtreJ.a-ütrles,j s’exdjquentde  l a  manière  la  
 AP®5 ^ ^ ^ “ e*?Færefc:,^'graiids d'éiiill.  Sani’  
 répéter  ici  un  témMipSpjj q.^se-'.rep'rbduit.  
 dani^tïverses^ pame’s  de'  ce'tte,;'msfôi(k;. 'et  
 q™retrd'uye^'èn’^^acfâÇ.*XL; dalr le  
 Tableau  des '©blÿtihs  Angtfft^esx"aux‘-TerreS  
 Australesf )e tappbftferarjeulç^n^l^sslïtioi^  
 du  Gouverneur du'port ^ack^on-'Vtjùi', -dam^  
 sâ rëfa^Ôiï  . 
 delà des montantes Bleues,  dît pôsitivérnent'é  
 «Ceux  gui1 savérît  quelle  petite'  portion'-de 
 Vpaÿyja coltiniè de  lu Nô>re|Heaîffles a ocl  
 » c®p|è j^^^’àlprésentfsurMa^âë^xièritàe,  
 » au N$Slj eèaifeud dt^pp^t Jid^LsoivuV. : ;J;,  
 t f   c ‘etonnésjque jSrmi  la popu- 
 1 55 la.iio'h Fqni,  depuis ÿiWgî^'Anq  
 ï “ a^ ^ ePf^fixéedans.qg,pay|;  ïkmisê.soü  
 ?  Pas ^^w^™'^luKj}er%tjnue  ayant  assez.  
 A’p.ü’én'érgiè' : pour*' téntlV - lé’JpWsiagè  de  éëfy  
 sAntontàt.n<?  .n  for»qup  l'on  Lon^dtrdi  
 ^d’une partj  qWmëlSè  pendatjt la  majeure  
 » partie  de  c£ tibimfê'cèlïe^troîîe.j^ortio'n'4âë»  
 “ Pf/ï fournissait 4 u-D eiA  1de là consommai,^  
 Ses  UkvVt'diïs,  pr  que y/  3’un  autre  
 À cméf î'es^îï^e^qoeKWrvfee. jj (Vcye^  
 MertioiVès  du  Al uSeiïAï  cl'hdî.'  hatur!  pre-  
 nïxèrë''a'nhééJJpi^:'iâ / .y  Y,' F.  ! 
 TOME  JE A à a