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 à penser qu’il en existe de! paréilles^àtia baieides Chiens-marins ;,une  
 telle  conséquence  se trouvant  appuyée d’ailleurs  par quelques par-  
 ffcularités,de  la.navigation  du  capitaine  Anglois*,  et sur-tçut par  
 l’ignorance  absolue iOÙ  i f  nous ayfiff- laissés/sur  tous  les  détails , de  
 ce  vaste  enfoncement,  on  ne  saurbit  être  surpris  que  piùs-ieuis  
 géographes  aient  cru  pouvoir  fixer,  à  d e v in t   l’embouchure ’ de  
 l’une  de  ces. grandes  riyi^rès  qu’on  s obstine  a.vbulalr  donner  a  la  
 Nouvelle-Hollande.-Cette  dernière  hypothèse  ayapi,-étc'complètement  
 détruite  par  la  belle .reconnaissance  dp MM.  Frev;ç ine|f-  
 4  Faure  ( cbap.  x),  il nous  restoit à découvrir^qu'e)  fifoit  l’animal  
 qui  pouvoir  avoir  trompé un  observateur  aussi  habile  •qpa4 |pAM-  
 p ie r ,  et  toutes nos  recherches  avoient  été vaines-jusqu^alors»!  
 heureux - hasard  nous  fournit'  enfin  la  solution  du  p|#|lpn*;, <Jt  
 cette  dernière  decouverte  fut?eficore  ï%rpsultat  de  la  foïlâfon  de  
 M.  Ransonnet  dans  le  havre.Hamelin.  ,  :-'A 
 Tout près  de  l’endroit' oÿ-LEF'èyR^fiiilïit  être  d jM é  par  un  
 requin.;:gisoif  étendu  sur  la  grève mn,  animal  M   2^^à -^28déG|?  
 mètres  [6  à  7  pieds]  de- longueur,  à  demi  d^pmpos;é\dé0pat' la  
 putréfaction, et qui parut à nos matelots'asseç différent dês>hoqUcs,  
 pour que ces bonnes gens  crussent devoir, m’en rappprtef tu  mpitis  
 quelques débris;  ne  pouvant se  charger  de  la tétè  entrè^^a  caUse  
 .  de  là puanteur  extrême  quelle  exhaloit,  ils  en  arrachf^.en^i|ppt'  
 demi? qu’ils  vinrent  m’offrir.  Il me  fut  facile  de  reconnôkre^que,  
 .  feq  dents" avoient  appartenu  à  un  animal  hefbjyprë,il  est  .vrai,  
 comme  l’Hippopotame,  mais  quelles  différaient  essentiellement  
 d’ailleurs  de'  celles' qui  caractérisent  ce  dernier  genre.  Elles,pro-  
 yenoient,  en  effet, .d’un  Dugon, mammifère, marin  peu  connu,  
 et  qui  paroît  être  relégué dans  l’Océan  Indien.  «  Cet  animal » ,  
 dit L éguât,  et  cet  ancien  voyageur,  est.celui  qui  en  parle^avec  
 le plus  de  détail,/«parvient  jusqu’à  la  longueur de  xo pieds;.  .  . 
 -  * Op.  c il. f a g .   103 ,  10 4 ,  io j ,  ■ 
 »11  ‘paît  par.  troupèayx  comme  des  moutons ,  à  3  ou  4  pieds  
 £4.d’ea.u seulement.  .  . ^Hous? erf trouvions  quelquefois* trois,  ou 
 »'  quafije. echts; ensemble,  qui .pa.issoient l’h'erbe au fond de  l’e au..  .  
 o^N-feus n’a.v.pjtis pas  remarqué  que  cet  animal vienne jamais  à terre;  
 $1 je, .doute  qu’il,  s-’y .pût  traîner,  et[j&ne  ergi.s pas  qu’il  soit  amphi-  
 «»j/b i-e ÿjfê <L e g  Ap jnl]J ,-pàg. $ 4  -p f-..  , 
 M,«Chacun  prodigieux,  dît BARCHERUT?y -%ypit 
 »  p'ips  de six. a|fiiMdfe  long;;  le^mâlè  etpit  un peu plus' gros' que  la  
 ^ leîfe^éte ^essemblbifeal^llfi'' d’umbcéuf.  .  .  .  Lorsqu’on  
 1^'Ies,tuajfils.j'Se  promenojènt.^quelques^taises  de  profondeur),  
 pj^et mangeaient  fffinÇ herbe|yertè qui e|qrt  sur  le  rivage..»  Bar-  
 chewitz ,  Ost^Ihdiiqn  Reis^Èesclirêth}pagSp'7 ^ 
 C ’est .à  ic i   caractère,  d’herbivore,  que 4||Dugon  seul  dans ces  
 siégions, partage ayefcl’Hippopotame mt|ilîJ(àut  attribuer sans doute  
 jie^Qur,de/DAMPiEi^^rrejur d’àptant plus excusable1, que* Cp. célèbre,  
 voyageuîfh’avqit ptÀspus,lep-yveux  qu’hnpitéte  à moitieffécomposée  
 par l a ^ ï S f t n -  A   l’égard,  dès,  deux  <|ept^plus  fongué|?dont parle  
 D ampier, it^qrn vraisemblablement  ffirbn^aua^&ntribué à l’abu-  
 aVprf/amÉIppart.idnnent  également-àjl’Hippopotame e t  au  Dugon;  
 a\tc  0cîte,'dtff(.rene.c  c^/cntielle,  quéffépremier-  d<*|pe|| deux  ani-  
 maimàglporte  àlamâchoirè  inférmnrè,|e|lMdefnier  à la ‘mâchoire  
 S p e r ie à®  mais  le  sileopedu  navigmeur  AngloB,» exclut  ici  tout  
 moyeUvjie  pltinciijon,  et même  tout|Md|sibilite' dd, comparaison. 
 Dit,reste,  noùs n’avons vu nous-mêmes  aucune  trace  de Dugon  
 dans  flfl  parages*  'à  môïiklpeut-êïfp,  qtrff ne  faille  rapporter  a  ce  
 g_enpe  l’animal  monstrueux  qui,  darts!la  rivière  deà  Cygnes‘/“eâusa  
 tant d ’épouvanteà' nos&ompagnons.  Ce hurlement  terrible ^semblable  
 au mugissement d’un loeuf, maps beaucoup,plus fort, eiqui pdraismit sortir  
 dek-roseaux ,(tbm. I ,p. 7 ^ « ^ s 1aurpit;/apparteni|i en0ffèi| qu’à l’une  
 Wf§  plus  grandes‘espèces-d’animaux  que  l’Océan  indien  nourrisse  
 dans  S   flots « r ,   de  foust<?cu^ que  fbn  y ^ n r io ît ,  le Dugon Seul  
 présente  des  dirixehsiqns  anaioguVÿauTiérwû  terrible  dont  il  s’agit.