
 
        
         
		.  d’une  terre,  que  toiit  Ie  monde  à  bord  des  deux  navires  y  fut 
 • trompé.  De  toute  part  orî*eî$dÿ<5it  distinguer;les  caps,  les  pitoiîs  
 et  les  enfonceméns  divers  „qui ' constituant  un  grands-système  de  
 GÔtes ;  mais1 apures  avoir  couru  pendant  pJusifeursv'h eures  vessies  
 rivages  fantàstiques, ni||*s reconnûmes  notre  erreur,,  et  nous, nous  
 empressâmes de  reprendre  la route que nous  avions si mal  à propos  
 'changée;  ; 
 ï  'E e   2  janvier‘  1803,  nous  eûïhès''.oennoissânce  des -teffës  qui  
 p u   itsyiu;*. Jfôimènt  l’extrémité  la plus"orientale  de  l’île Dédiés.- C e tte   îi#ds&’,  
 rdegoûtes5 celles  qüisfe  rattachent -auîsystème 'dé'la NouV^ifé^Hol-  
 daride,  la  plus grande qui  soit -connue  :  elle a p r è sd e i 00 jnâilies dfe  
 ÎOnguèSir délTtst  à l ’O uest,  sur  une  largeur  d e *30maillés*eîf¥rrdn  
 dus$4oM au Sud ;  et sa  circonférence n a pas moin?s  de-^jâtaiilles ;  
 'elld s’étend  d e^ ^ 0 ^ '   à^6^ÿ'"de   latitude  Sud , -dt  de?  1 ydf «fp  
 pQ.  .*  ;à-  igij:“- 5q/  de  longitude  à  I’Est  du  méridien-  de-TaÈi&.--Toute'-'sa 
 ?ëête méridionale  est  exposée,  sàns-  abri,  aux  flots--impétueux’  du  
 mhfo, a."«,  ’/grand  Océan  Austral ;  le  golfe- Joséphine  lui. correspond  vers? Je  
 Nordf%tde dèt|oit  de Colbert-,-à  l’Est,  la  sépareude la  presquule  
 Fleurieu ;  à  l’Ouest,  la grande presqu’île -Cambacérèslui  est- oppo-  
 ,'sée Jnet  le  détroit  deLacepèdèprésente" sùrîcp point  son^magnil.  
 frquè ‘canal. 
 n.  Toute  la  côte  septentrionale  de  cène*lie’  ayant téaê déjà  reconnue  
 dans notre  précédente ;campagne  à-la  terre  Napoleôii,  nous  
 vînmes  attaquer  d’abord Je' cap  Sarié,  le  plus: oriental  de  i ’Me j  
 -commençâmes,  aussitôt après,  nos  opérations à la CÔte^Sud i;-Vingt  
 milles"  environ  à  rOflesddu  cap  Sané f  Se --présente > une;  baië  très^- 
 -  Jkrgemais- peuî-profonde  ét  peu  sur#}  que: nous  nommâmes  Baie  
 d ’EsirJês,;\\ç  cap  Linois  en  forme  la  pointe  Australe. 
 |  à* midi/ üôM nous tfoüviôns-déjà-par  le   tmveÿs-du  cap  
 Sud de l’ileDccrès / il fut appelé  Cap  Gantheautne : deux petits îlots, 
 •  toufijcirnés  de*récils,  en sont  à peu  de  distance-et dans.Je  S. S. .E. 
 - La baie Vivériney  que  nous  découvrîmes; ensuite| a  quatre  ou  cinq 
 . üfeÉies#d’Ô«^|tm-éj;. i b a i ^ s p e   1$ précédente* «Jle/est peu  pro-  
 •4®ndë,» fet  il#'sauro<it»f©u^n ir aucun-abrit contre  les» vents  impétueux  
 "qui- dominent-  éans^iÇps-r^ég|i|ri^(A  cinq  ou  six milles  au  large  de  
 . Cette* baie}f;et^ygr.s;'sa^pointm%%identale,  on  aperçoit.une  grosse  
 cha în e  de  que  n©ps>rapgeâme^-àfmr^peu de: distance.  ;, 
 -  Du G&pKersaiml^qm termine, à TO  vies t  la  basé, Vivonne,  jusqu’à  
 la hauteur Jdu-' ca p l^ :'GouëdkyJ^m  une étendue de-plus  de  trente  
 milles-, Jjî|e Decrès/gourt  à-peu-pris4^t;et Quest, sans offrir aucun  
 détaiiiremarquable/ La  mer  brise  avecnviolenee  le/ long  de  cette  
 càte,4et  I’on:.ohse*veqçp|et  là  denrée ifs, quiparo,is^ent-trèsrrappro-  
 cbésfdu- riyage; :  cependant um'4%e.é%é||%  gîppar  le -travers  
 d.un  petit  cap  que. nous  avoué  nommé  Cap  Bougue^^  s’avance -à  
 pktâtde  trois?lieues,  au-  large,  .et-présente  un  danger; d’autant  plus  
 àicfàindre,  qu’il  se. trouve plus à fleur  d’eau.  Le„ cap du Couëdic 1 pimente 
  est défendu par  une  double  chaîne de brisans,  et jg§,îlots du  
 ■ Ædtuarina.sont pareillement environnés derécifs. La baie Maupmùi^  
 .Gompriseiëntre  le  cap  duCouëofrc  et  le  cap Sedout, offre  la meme  
 configuration  que- fes ^précédentes,  et  ne mérite  pas plus  d’intérêt  
 qu;elfes:y*  . g  ...  t  „  * 
 Au-rdj&là  du  cap,Bed©ut,  qui  forme  la  pointe  la  pln^ocpiden-  
 tale  de  l’île^on idé.eouyEe  une  ravine- profonde * qui. paroît. servit  .  
 *de.li&àfcquelquotorrent: nous .la nommâmes R a v i n e   d e s j j Ç g s o a r s ,  du  PI- ™ » %• 5 (h).  
 grand  nombre -des  animaux de* ce genre  qu g exrçtentqsu&lfîlp D.ecfès.  PLxxxvi, xli. 
 Le»4  au  matin,  nous  doublâmes  le  capjN-v O .,  que  ny   consacrâmes  
 .Sous je   nom  de' Cap  Borda .*<de^cef/point, rnous, vîmes  la  pi. iu, %. j (g),  
 •côte  se  diriger  versd’Esf ,-ten présentant plusieurs  qapspeu saillans,  
 qui reçurent lesmoms de. .CapRorbin, Cap P^ny,. Cap Cassini,  Cap  
 d  E'staing. :et| Cap Vendôme ;  pe,  dernier : forme  àr la - fqis l’extrémité  " 
 Sordide J île  et  la  pointq. occidentale  d’une  grande'baie  que  nous  
 nommâmes  Baie .BougàiimÙe^n  l’honneur  du  respectable „doyen  
 des navigateurs François, :  nous'y mouillâmesje  6  janvier au matin. 
 Cette  baie,  située  vers  la  pointe  N.  E.  de  i’tfé  Dpcrèsy»  .est Je  ï u & , ^