
* a6 D U C H A R B O N D E T E R R E
parvenu l changer à volonté les-pôles d’un aimant naturel , & à les.pl'àçer'en
^ ’autres points de f r piêrrç d’aimant.
«uinzaine d’années \ n’ont pas été publiés. M. le M l B
a beaucoup^ travaillé fur çette matière, a bien voufc me commïuuqufr »ne
partie d’un nou.vellcWBge-quiffe propofe de donner fur l’Aimant, dont on
fera bfonjaife de trbuyer ici-un extrait, relativèment \ ees barreaux magnétique«.
Dans le nombre des méthodes les plus nouvelles,Scelle de M. Michel!, &
celle de M. Antheaume, Syndic des Tontines à Paris, méritent^ paruculiere-
ment d’être connues : nous nous arrêterons à cell'e que décrit ce dernier
Auteur, tant pour faire de ces barreaux magnétiques , que pour aimanter-ces
barreaux fans le fecojirs d’aucune piferip d’aimanï;CQ. v . ' '
Chaque barrerqu?ïhveut employer, eft dabb^rpITgifiTau feu un p w ‘Plus
ou’il-ue conviendrait pour la tremper ; alors la faifant tenir par une autre peî-
fanne, il la frotte une on 'deux fois fu rie s deux principales faces en. meme
temps, avec un-morceau de favon qu’iltient.de chaque mam ; & pendant cette
friction la barre revient U a couleur? convenable à la trempe ƒ iufedopry:
tout déduite.4i€etterquCtède trempé luii-a.tou'jours1iien_Té»ffi;: il a-eeperi-
dant S S q u ’au'lieu d’émployer/le favon, B B S M M W M K
•léut de cerifè, on & trempe dans une forts düfôlutïon-d’une partie-lie fol ammoniac,
fur trois parles d’eaii commune, elle recevra encore mieùx,étant,trempée
de cette façon ,1a yermi magnétique. - , j
Sur une plancheincMnéede 70 degrés pour Paris', ducôté du Nord, & dans
la direaion du Méridien magnétique, il place da""file„deux barres de fe r quart-
tées de 4 a A piedsde longueur, fur 14 à iy lignes, dépajifeur’, limées qdawé»-
ment par leurs extrémités'qui fe regardent, centre fefqûellea U UiiTe utt ioterr
v d l e :àppl ique^^ ^ ^ c esextrémités-., unéefpéèedarmure
formée avec de la tôle, de:alignes d’épaifeur-,,dé% à %$. ligues'de-largeur j &
une ligne de plus en hauteur que les barres. La furfaep de H B g B
appliquée-àTa barre eft limée. plane : trois démords de i autre fmface font
taffllés- en bifoaa ou- chanfoein, & ^quatrième,
l’épaiffeur-de'labarre, eft liméqüairément pourformeauneefpçcede talon;
pour remplir le refte de.;l’intervaUë, on'met entre les deux armures une petite
languette de bois de a lignes dépaifleur. .
Le tout étantainfi difpofé & placé dans la direéiion du courant magnétique ,'
on gliffe fur ces deux talons à la fois, fuivant la longueur des barres de fer., la
barre d?acier qU’i i s’agit d’aimanter.,, la faifant aller & -'vePir lentement: d’umde
fes bouts à l’autre, comriie on ferait fi on aimâatoitüfur les deux talons4 fine
, pierre d aimant. L’Àuteùï a été feipris i e voir, qu’il aimantait ainfi- tou6|d’un
( 1 ) Dans. remporté, en
ùn6o , le Bris propofé par l’Académie des
Sciences de Fétersbourg, fiir les Queftions'pour
l’année 17J8: BS Quelles font les prérogatives
des. Aimants artificiels, pat.rapport aux naturels,
à’ô.'Quelle etlla meilleure méthode de les faire;
$•: &c. imprimé à Pétersbourg_ eû-1
figures.
«coup
ET, DE. S E S MINE S . IL Part,- 507
Soup non-feulement de petites barres , mais au fil de greffes barres d'acier d’un
pied de hauteur , & même plus longues : il ajoute qu’une autre- '.expérience faite
«mjTuite. lui a fajt.ca ^ pîère q fc e e c é .opération f e mtSerofey èMt^h'Coïe plus
forpreqaptSjiéîUÿitmploi m^dcàjsariesjdo-lcr de'drwpied^d'èifeng^Sr chabàlne;
que la force magnétique communiquée pour lors à la barre d’acier ejaon
aimant^,,iéga'le celle qu’c d u i i ‘bon amiariti-d
ja ^ ^ ^ p^^^'à{j^f'îi|qidi^fo{yM^oirgfra)dBtcrqp3 j 6 rfqiietdciix barres
dç ci^tjpc'fix^h’gnes, é»meirte*<lfoie>plus 'grande épaiifeur, font}
’trempées, par lffiîÆtnoue, qm^md^que tyaeh*ï ç p il faùn-fairei^ientioiiîque-
l^ihûrb'm^guCuq^dwït-inéctcfiàirementipcnétrei^rluiifatati&pdiaqti'cin a béftin
en çe eâ>d’un>^,pltis^gynde ldturationrâu d’Wnlusigrûâdn. Hux : donc pour leur,
d on ri é 1 1 iv \ ç rt-ijj m?gn£ t i q U or,' oii3placera’ld^pr,eriiieVccdes;-tlcux bart-ds^que- l’on,
Vfçpi}aiman 1 file entre ^ux,barn.sMn ignétiquesÿde
fa§ôra|^é2t^^^is5btir«eslfc)wn4Bt1fe|îfêmblè;uneSgw& djoïtêi Atl’âgaçd.de Ja
féconde barre, qü’ilï s’agit^d. aimante r , on li pheera comme 'la premier» ,i entra,
deux autres b nie . n U g n f é w a l l e f o ^ ' l a ypre-a
mijJi’L ijÿm^laâîpra eiur£jÿ;ês-,dcn.x»p u rltolc quelques” poug£s de diftancè y*{u*t-
N^^l-aj^ic^I^iâ^fflfarres ; .mais» il! elWtiéae-flàireTdic^foferf l’opppfition'lilês
pol.es, oçfti^dirc t«ffia hotre^p'rcmie“reAignè^e’B"aries,^fouti^q%le'pofos^ùd
4 é,la,bgrrp;magnéciquâ^^|!l6rouve îà’3 roit4 ,'®répt)nde,>auipole iNdrd de> colle
qnijç(t-|à^ea^ hrâ,&i àu^ntfaire,. dans,laqfeconâelii'gne paralîilé'jl'fâ^bàrre
-$p|rgtitiqus1^îac,éefà gauGhej,-,préfentera fon-polé Sudatt poldNai^ de la^barife?
magnétique plaeéef.à ^ toid^pP {^entéme.ttt itfout m^r-oe^den^ghès parallèles
parK^PetjitqsyjLsles^de leDnqmmée co/tf i3 s , qu’on place auŸ-eXt?érhités>,
& on dcDq^chcr a. dabord, K^pores; des d e û t^ ^ re s qu’ïl§S^H-drâim3ritè&, y
^mplovantfeour^cet; effet les feife'eaux ides barres- de/M'iMtehell'4- i^uàllt^àux
lames,<^^r^^éfieeWo«i-aç?s jÿexpérîendé ,'àiriff que là éautbirion-magnétique
f^,nié ^'utop.^^estre^^^pgti;.indiqué qu’il falloit les çoriffrôi^ën^ demi-'
jyM^lévK.-v
I QfljM^ Palfor^foggL6ffivement & plufieurs-fois I% fâifcBa^'tênu perpetidicu^l
iaire'ment,foiÿles,.deuxfurfaces dei^ia^fcfdes deux-lîgné^ara'lfïlJsj én leS,
retournant à^plufi^graprifost, -laM ri||nmdins.,déranger,lltrrdré des.ipôles.def-
w é sîbdrrss, m^gnél%ies» On aura’auffo;latcehbion deÇirâênteii ie'.faifeeaüifuf la
furface d^dit^sfi^nes., de façon que l’ordre de fos pôles fet troUŸ&d’accOfd' syjèp
les pôles des barres magnétiques qui cofnipmbnt ces, deux lig'nès^parallèles. ''
L Lnfih fans délafiembier bps,lignes ni leiSconïaéisî, ome’mploiera fà méthoHë
de M. Antheatipié au fujet des aimants- a^hciels, pour parvenir à communiquer
à ces fortes barres la plus grandèwertu magnétique.
La raifon qui oblige à laiiïèr quelques poùces do'dffiànce ehtrefl’e« de\ix barres
placéesrpar,àlfelement, c’éft||fin qu^fefâifdeau doriV oh fe ferWorfquil pafle
^ùr une'ols deUx.lignes de^b:îïre s, rm^uiflè pas nufre à la MgtfPparallele en
£; Charbon de T e r r e . II. Pan. X 10