
t t 5 S - D U C H A R I ? O N D E T E R R E '
fo n t dans cote idée; Zimmermann eft de ce fenriment: pourvuKélônlüi,'
au® les: Charbons de terre ne foient pas trop écailleux ( i ) , ils peuvent êtré
teifiés & employés fans danger à' là ‘fonte'd'es métau* :'d"un autre côté ;
M. Henckel rejette'formellemenf L’üfage -dû Charbon de terre pour ces opé-
rations » comme plus propre à retarder la M o n , à caul®décade de fon
ïlufre qui eft, félon lui, un obftacle à • la*fulîbtîlidêr
La fcçon , .d’abord greffier® & imparfaite dé corriger'Cèt’rinfofovénient y
fe perfeaionnée en Angleterre où elle a- pris haiffânce » • e y S è ig iS e ^ ' f e
tage dans ce;pays<&dansplufieurs. autres, afFoiblit affezl’dpihion dtfc Javant,
pour autorifer à penfer que l’on ne doit pas défefpérer de tirer' eifcbre uh
meilleur paru de ce combuflible.
< Aujourd’hui que l’on a fort approché de 4 a connoiffariCè de là‘ nature des
matières qui font parues eflèntielles du coMpdfé’2métallique , nommé jp r,
que le choix du fondant (a) , celui des Charbons de bois, autre dépendance
de l’A« ^e la Métallurgie,' font fixés-par l’expérience , -ori guidés par
les lumières de la Chimie j aujourd’hui fur-tôüt que la fcientfe de Rlduire
le feu a fait de grands progrès y les recherches à faire pour ïùbffituerKam
la fonte du fer les Charbons dè terre aux Charbons de ‘boïs#ow^^^^êler
Cnfemble, doivent rencontrer bien moins *8® »difficultés J & conduire ehfinl
Cette découverte importante, fi-elle eft-faHable,
Un coup-d’otil général fur la fontè des mines1 dans chaSÉih die G^^^icIeS
expliquera mon idée , çfofkl-dïre, la maniéré‘dont j’enyifage la chofe.
C o u p la it général fu r la fonte dès M in e s fk É ^ lh pnrïcipàles^^ohfianoe
- qui eonjlitaent cette opération^ *
L’o b j e t quon.fe propofè dans la fonte du fer, c’eft dcAeÊmrifkr,
c’efl-à-dire, de lui kiifer les parties convenables du uerf & di^cfflf liffage,
félon la qualité effentielle de chaque ëipecé dé minet L^rrifië éft«èur ceh
obligé d’en mêler de plufieurs fortes, dont les -eflàis l ’ont »Su|||?®ftée dé
connoître la nature , de déterminer la quantité de cEafqùé'ÿrie ‘lés 'tfaiter diF
féremment, félon qu’elles font plus ou moins chargées de foufre dans les
pays où elles font de cette efpece.
Le fùccès des opérations métallurgiques tient donc à ces différons ftôints.
Des Mines de fer.»
Quant aux différentes efpeces de mines de fer connues, fins vpiwt
• (i) L’Auteur, par cétte expreüGon , a vrai- I Matières propres àfaciliter la fufion» ®n
femblablement daigné ceux que l’on nomme vitrifiant les fobÉances tèrréufes & pierxeui
quelquefois Charbons maigres• I avec lefquellcs la ruine eft mêlée.
E T D E M E S , M I N E S . I I . i m
lêslconftdéfer-.ni en Naturalise ni e|jChimifte i, »ori'eft affià -généralement
dans l’opinipnqup.'lêUriria'ture eft-autant’liyerfifiée que leurs bàfes, &’aùtant
qu|,4 e font la coùkur>î& la forme^u«? laquelle «elles fe rencontrent ; ce
qdi:-y dormii(ïe.ttP.ujaurs||a'rticuliérement, ®fi';tme«fijbflançe>bituminéu®, alliéê
avec .un' fohyiSfolique;., embarraffée de beaucoup fffi^foerreumétrilique vitrik
, S.eJoJi'i-.quç > le foî.fofe-diverffemént félon qu’il-eft ielargii de
parties hétérogènes, o.u à proportion deri^gêoffeur du grain de ces minesl,!
elles font.réfraétaires j’ les- parties terrehfeï^ alliées .à lamine de fer y nuifertt,
diiférèmmpnt à>fà fo n tp le iren d en t fragilq, _ félon leur-'»nature y felôà1 qu’elles
Ç’TÎfonc^n: trop grande oufemtrop petite quântité. Les mines 'de fer «cjui pncn
sonnent-, ‘par^exernpl®, .fCune- terré .fitblonneufe ou faillouteufe* ; font plus
§^|sÿ|lÿbn'dre ? celles qûiïfe. tirent d u n tèrfeingras, foqt plus réfraétafrest
P n *a‘,fexpérien.Qe/qli’erfles, mines ,, venues dzhsl’arbue { i) , portent avec eiès
un degré % »fo.it’ de. r.éfraériom, foit-foe facilité à la füfion prbfàrtiônnée &
4’arbue ‘donçi pllçs, réftenty.pénétréés fout imprégné^; • celles produft^l dans fe
eafiine les mêmes quaHtésf.j îdans un degré ’rptoportionné aux partiel;
d ^ a fti’p'èrqufon n’â ^ j ô t e r i ; >
Les |î|§©S.'(de fèr rneifpnt pas? moins vieieufès., là^foU-es'CQrit-iénh'ent' du
fo u fe ^ ^ ipm e les mines wùrockç £3) ,* qutfe tirent à d e grandes prbforide’urs^
& qui|pp,fj(ément conviennent, aux-ouvrages de fonderies auxquels mutés
lesrminesane'fo^t pas« également propres,; mais on verra bientôt qu&îfes«autres
m 1 n e s « enn c rit Sasïce principe.
, ■ II énréfomême jîpalj contiennent de l’arfenic, comme le mien ferrugineux
q ^ |l J|p'travaille qùëlquéfois. dans des forges, & q u i, à raifon de l'arienic»,'
doqiiq écohimünément un fer aigre & caffant (4).
Æi l’on« en"»croiti'Swedemborg, la mine d e fer éu pays deÆiêgè' eft
dansqi||lque^:endroits? d e Ç l territoire de l’efpece de celle-qui^oilftitue une
,ê^Pe<5à|-? Wine de liric feirugineufe, tell® eftauffi lamine de 'fnc des environs dte
^^æ,Vregardée par My Ijenckel cbmmè'unè vraie sîine de il^s’en trouvé ‘
.même-^quil^5*çùfon du zinc quelles contiennent, - forment au haut dés
(f’argîllg o!i% terre
viteinabié-, douce autoiicher, de Couleur rou-
geître.f '
(2) Catfen-Jlàn, chat, :gros gravier calcaire &
fans mélange de terre ; félon M. de Buffon, il
s en trouve de gluCeurs efpeces...Nous aurons
bjentoç occafion de parler de Barbue & de la
catHne , corame /onrlann ; ajoutésgÉ#nairen?ëb!tî
dans Ia.fonte des mines : il eft important de con-
nbîtje les effets,,.que leurs différents mélanges
Æïjoeuent, dans ,1e feu.
(3) Formées de partira de fer ^réunies ea-f
ie^MSEE8 m°yen de & qri m s m
de la fblrdité à mefure que l'eau s'eft repofée ;
les mines de Suede & d’Allemagne font de cette
efpece. ' " 5
(4) Cette fubftance argilleafe, grade , fer-
rugineûfe , 'nommée a ^or't mica ferrugineux ,
0ÿkfê$0iïl!^èf: iem. àpuve commi’
némeht rattemêlée dans les endrôits pn il y a
dè l’hématite, 'fur^tqoi de l’hématite d’un rouget'
vif ; le nom de fer de chat qu’on lui donne aulü,
lui convient, mieux pour annoncer la médiocrité
de cette mine ; ce n’ell que de l’hématite dé-
compofée ; .elle eft d’un brillant obfcur, noir
rouge, couleur d’or ou d’argent ou gris-de-fer ’
& peut fe réduire entre les doigts en petites parcelles
qui y laiflènt leur couleur, leur luifanr f
c’eft ce qui fe débite dans quelques endroits fous
le nom de Brand du rouge fin d'Angleterre.