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» que Je fourneau aVoit&i$#la cîrculâtipr.de Fair .pendant quelquesbheurès ;
» que les Owrîers'daûeat^efceadtis^fàn^de la Mine ,<&^#%dèomménqé,
» à $ travailler, mais que le mauvais,air avbforegàgné,çe qui, à^oijkebiige de
si retirerfpr0mptèmenc51es.©u,vri'ers/iî.tji < [
Dan^deSîbccafibhsioq^.aeauTede*l'©m^àrtas’ iè trouverait être e ^ l 'W ^ ï é -
fiime,à*feiokîfanS.doafe;abfurdecfe'éKetcfiert-âaliëi?S!|e0^ c 4 t ^ d ^ ® ^ ^ î ï
la communication de Faife; dutre laïdi^dêlsé, c e laX e ro itfo rt|in u i^ e f^# £ 9 it:
doiacfde s’afifoer de la!.diré6Eomrddproique'defe,ovkfrâgês’i pojrn juger* ifulenaenc
de|F46phdug-;de la mafle'*quj. formé lajdloifon'commune entre d a içM i^ s , &
dans %ndainfique dans l ’autre, d’élevdr c b n t r ^ io u t e j ^ e ,é p a i f f ^ r ||^ s
Jehènîents-fifok'en ftouppures f,
Avep^i^éJpbeoedê double & de triple mur * (|ÀiÇt^ée'pteçqiéexaaement
la commanication-de l’air tf une.Mmelff’W § ,iopfent qmon rêdffitoit â épuifpr
ém^érenien^,;lànsjaucune incommodité;, la Mine qukétqitjemb^rraffee ;-s^-^®lre
point:forqélle laiffer, en abandonnant laJ\liireJl|«3èrreV&^appes qqfnbfp|fes
qui. pourraient s’y trouver $ fi m^qe;il reftoit:en(fore4diu.t\aujrelg^te^^,q,partie
de Charbon dont^pn ferait J e maîtrè,, ofi à ^ ^ ^ b d r o i t ^ ' p ^ c îâ lé -a v e c ,
avantagé; « w A - ' '■ I
- ,JSi'ï’obfiacle dépend d’uùe caidbÆxdîîîaàè, les détads»précédentS',fuF;le-repoïi-
veilement de l ’aif dans les.Mines:pafilë'îfecaurs'du,feu f.&for Wc^ig.élrôndu
fodfneau de M. Sutton , doivent conduire è faire ceflêriFembarr^s?; mais alors
on ne peut avoir trop étudié tout *ceccjui a rapport- â cett'e in^tiere.
, ,Bes Anglais remarquent que
tinuetou^ l’é té , augmente pendantucë|te-,làifoni, p ré p a ra it plunétiïS'j^^dat^
fo même été. On n’a,£ncorè putdéte*minèj bïejsSJ|Àiï#|ment
ticuliérs ,-.ni fi’2ês exhalaifons inflammables ionéplu^foéqu.entèS daftsilesjMines
où il y a beaucoup d’eau, que dans, celles qui font moins humides. Il l^|git
utile,.fuPtout, d’êtte attentif auxrpb'énomenes «peùsconftané^,
de lasrelation de l’airextérieur.aveç l’air dçs ïbutsçrai^de'Mine'; par‘exemple ,
lés xéfîfiànces*; que les vents éprouvent de- tou« ce quMe' trouvé a»-la lûrface du
terrein.aux environs du bure^cecqui eft caufe qaïls.fon^plus,fôlife,‘dan^les
endroits élevés que dans les'endroits bas ; la fituation, 1^ largeur des .dôtes!è ^Ë S
montagnes du ÿoffmâge/,.qùi oetÆdffent quelquefoist le paflàge des, vapeurs* &
de l’air agité, & par-là produifent de, l’accélération dans leur mouvement, &c.
-, Ce ne fera ,qu a l’aide de eès examens > de ces .réflexions, que le fourneau
ventilateur, & la .plupart des moyens adoptés.pour vaincre les difficultés que; le
défaut d’air apporte en bien des maniérés à l ’exploitation des Mines, feront fuf-
ceptibles de quelque perfeétion.
La conftitution de l’air des Mines n’a point encore été obfervée d’une ma-
niere affez foivîe ;,nous l’avons remarqué en rapportant plufiours,obferyations
Barométriques & Tbermométriques ; cés expériences .demanderoieiït % être
s t â t e 's
£ ' ? . £ ?Ë S M L M l N E S . IL B A i T. 5yy
faites jour par jour , en laiilânt tant à la bouche que dans des diftances convenables
du bure, & dans des glatpl’i^tquées'des^gafories, des Inftruraépts météorologiques
, correlpondants ëntr’eux, d’après lefquels on annoterait règuliéré-
. ment le foir, le matin & à midi, l’état ou la dilpofition de l’atmofphere extérieur
, & de l’atmofphere des fouterrains , par rapport à la chaleur ou au froid *
au poids, à rhumidké , & les changements qui s’y feraient remarquer.
Il eft effentiel de rie point perdre de Vue, dans ces recherches, la temaroué
que nous avons faitespag. 9 38, de faire particuliérement attention qu’en même
temps que le mouvement' du mercure dans le Baromètre, univerfellement
reconnu comme un effet immédiat de la prefîion plus ou moins grande de l’air ;
efl le moyen le plus propre à indiquer- la raréfaètion qu’on fe propofe de con-
noître ; il eft a-uffi bien décidé en Phyfique , que les colonnes de mercure ne
s’élèvent également dans ces fortes de tubes , que quand les diamètres font
égaux. Il eft donc important, pour bien juger du degré de raréfaction de l ’air,
en le comparant à un Btrometre, de s’affurer exactement ou de légalité, où
^encore mieux du r ipport de leurs diamètres.
;; L’exécution de ce projet feroittrès ^facile à un-Maître-Otiÿrier , ou un Piqueur
intelligent, au moyen d’une table divifée fur une feuille de papier ,
qui pourroit être confidérée comme la coupe de la partie du puits où feraient
placés, à côté l’un de l’autre , un Baromètre & un Thermomètre dans trois parties,
de la profondeur , à une couple de braffes au-deffous de l’entrée, vers le
milieu & au bas du puits.
Je préfente ici un modelé de cette- Table, divifée dans là longueur en deux
colonnes, l’une pour le Baromètre, Faut-re pour le Thermomètre, à côté l’une
:fle lauti ; ; chacune de ces colonnes eft compofée de trois échelles , pour les
■degrés du matin, pour ceux de midi & ceux du foir , les jours du mois font fur
lavgaucheï 7%