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-ffèïrtré-deffit, dànsla plVflëlâplus'prdfonde ; & en reflbft ï dan» l'automne
au contraires & dans rh iv e r,# , entre, par le puit*& par la galerie'la moins
élevée, & fort "par le plus prô&hdrtfoùv-ifeM %ie félon les temps ou- les *'fîi-
foris où ferme fu'nftùTautre 'b'u'réy lorfquils fe rëriybïerit-'Mr de l’un à l'an*
t r e , ce ^ÜFs^ppeilFâÜ' pdys de'Liegë, Tékct. Dans lëS pâys tempérés, ce thm -
gement !d'ë éodraîït d!ait fer fait a#cOmhfèriôëriiêif rdù‘printëîhf s & à la fin de
l’automne; & dans leS'.pays'froids , à fe-'fin dtf^rïpfemps’fe au commencement
d'é^fautomne; mais dans l’uîte où l’aùtre'de.oés faifons, il fe pafTe’tôujôurs jine
«pïnz^ede'jôùrô en variations & en ihftabilité dans ^ettemaireheàvdnf qu’elle
fort fixe ; l’air pàffe târîtô^dàrts le puits ou dans la galerie la plus profonde ; tan-
tê t dans le pWtVou-la galerie qui I'eft moins *
Tant qu^'faitèft fec , ces vapeurs ne:montent pas; âù’corîtraire, elles rèf-
tëritdaflha partie fe plus feaffé dû puits, qui eh ■pàrbîftfempyiHaris ühe moinîdre
dü’darrs Une plus grande étendue.
Quand le temps devient pluvieux, le mouveMiht "& la'quantité de%es Vapeurs
augmentent*-^ non-feulement on les voit monterjüfqu’au-bord du puits ,
xSais éfocore elles en, fortent -& f ll^ u ^ fo lm e ’b l b u î ^ e :
d’où il s en fiîif^ eoe è iè "vapeur eft ; feltaîfré^^iftibwdëïrair /^éctfiquérrient
pîuTpefante ôü plus légère. Cette 'différence dètempelàturè^e ^fair fouterrain
avec l’air extérieur, fuivant les faifdhs ,'efiriino-des cîrcohftahcesïimppitantes^à
remarquer. v
Il paraît auffi quîl y a quelque rapport entre lés vapeurs de Mines & lËs’ëaux
qùiVy rèncontrent toujours. Ces exhafeifohsfont plus coixïmûhés & plus^prtes
dans les Mines, toutes-les fois qüÉ;y a affez d’eau poUf couvrir lé fond des
pàmgesr
D’après les*remarques du nômmé (a!)' Jean-Gille /dxjiert dans'le traVul^des
Mines, toutes 1e r fois que les Mineurs'trouvent dé l’eâù-|'ûhé certaine prëfan-
deur fous fôrre, ils ne manquent jâhaâis\ffalr ou dë-vént ;'p îâ i| s’ils manquent
d’eau, ce qui leur arrive quelquefois ù-io. pu 12 braflès de profondeur
privés d é l’air néceflâire pour leur rdpiratîon'oü pour leuts chandelles ; fâfft"du
moins l’oblèrvation des Ouvriers des Mines dWOEiÿomiliè.
Lorfquils trouvent dans une Mine profonde beaucoup d’eau’ froide & Gagnante
,11s'oht coutume de s’en débàrraflèr par un conduit qu’ils pratiquent ; &
aufli-tôt que cèttd eau commence1 à tôüfor, ils font en grand danger d’être "mis
en pièces ccaltre les bords de ce conduit ; l’air qui étoit renfermé dans cette eau
dormante, fort avec le même bruit que feroit un coup de canon , & avec tant
deVîolenbe, qu’ïl emporte to u t, & qu’il ébranle les rochers bien ayant dans le
canal qui lui fert de conduite.
(3) feu M. Jars a fiûtfla mime remarque dans
à celle du courant quia lieu dans l’iûyer.
la Mine de-cuivre de-Cheffÿ, -en Lyonnó&:'i,I'
(2) Communiquées à M. CoJprelTe, Tranfalt.
mfpöfös qifi jê ctmràBt d’aif qiû'I^Ssfîï.èn été
nlloJoph.An, xéôf i N°.âfù
dansles galeries. a une direftionabfolumentoppofée
M T £>E $ E $ t M I N E S . I I . P a r t .
. Cette o^%va.tloq de ctGe de M. TrieVald, avec laquelle
elle fe rapporte fioguÜérftÉié^?
• Il a remarqué # 0vqu^î^m^^ais; 3Î|, fe ;rqjjve principalement dans les Mineà,
ficuées dcfagojtqu® qui,ayojt d’abord gufonçours(dans les fentes^en avoit
été çnriétetwat ^.chargée par un qqgeduc, & ayqic,'éré .remplacée enfiiite par
l’air, qui avoiç ptefdh (ÿâiftfi que celui ni&J^dansjlei forces,), tçmt.e, eommunica/
tien. avec l’air libre &. Ig. m.QhY(?h?QPt*
_, ,11 prétend, 2.0. avoir r§rç|rq4© que dans Jes; ^nqienneSj Mines abandonnées, &
qG.les eaux des oEWa'goâ-ig^MS profonds, gj&Dj remont.éiMufq u’à la. furfàce du
jour, où par Conféqugntf'èU^jqqt retenu l’air dans l e s r é / u l r a n t s de l’ex-
traélion dut Çharbon ; cet airt, ( quand Qij'jvî^pt à reprendre les (travaux au pied
delà veipe, fç.^çro,p¥â te.U_emggt.gl^arg4de1vapeyrs a,qjdes & fulphureufes, que
Venant à r’quvrlf lg.pyks.^; | en éppifsf l’eau.par JLe,s Machines^â fou, & à.air*
cette vapeurOauîafubitement lamort a un^Ouvrier, & aurait produit d'autres
kGet,aêri‘ts,, Vaii;sJ^:pédient qu’il employa depuis, desjournhiuxV fiffyi Î4,
,Ngusftermînpns ^Jréfumé par faire remarquer t°. q^e 1® irties Mines ne CcHn-
■HÉjHg!» très-étroite $
a’° .^M l’âir, êontehu' dtaps ces fbuterrains # eft chargé'plus i^lm'cfîtisî’d’humidité^,
de vapeurs ; qü’èji; confét^uence' il eft plus-pelant que- l’airi de l’atmolphere ;
qu’il"tend done j ddmijiè bh-le voit communément* à occuper la,partie baflè^,
& à^1 ftagner-mécë’flàifement dans l’intérieur de la Mine ; ?lë‘eqntraire qui s’ob-
lèfve dans quelques Mines où Cette exhalaifori gagn^le feïefdes gal'leries^lbus 1a
forme-dé,globe-, faofe.pag.^ 3 6 402) paraît tenir à l’étendue des fouterrains en
^ ^ 3°. que la dîftributionjailînê desïrâïélsS, peut entfeté-:
il#çlé‘plus ériplus l’air d'ans cet état de ftagnation ; 4V enfin que dans >uhe Mine
qui n’teft pas fufillàmmentaérée par les puits d’airage: ou d’extr,aélion, le mauvais^
air sy^rouvé quand-certains vents foufflent à l’extérieur ;';'que-,cela ne.proviens
pas.néanm'ain's'du vent, mais^de fe fituation de la Mine de-la fituation dii\
puÿS'à^gardjdÛMoijir j^lcsculiHPII des-vallons, & principalement du défàuO>
des moyens propres^ produire un renouveî^^^îè*air : auffi les Ouvriers, dans
ces'Endroits VTivant de defcendre dans le puits, ont foin d’examiner d’où viens
le vgnt. Voyez page 264.
Une;forte de routine a long-temps fuppléé aux lutnieïes de la Phyfiqüe,
pour vaincre ou pour diminuer les obftad.es qu’apporte au lùccès des travaux de
Mines,,.l^ir‘qui yféjquyne. Agricola, dans lequel on trouve prelque fout ca
qu’il y a à dire fur la pratique de l’exploitation, décrit des Machines qui rem+„
pliflbient leur objet jj'en ferai: connoître quelques-unes. La fcience des caûfès
naturelles & de leurs effets, perfectionnée depuis par le fèeours de l’ôbfèrva^
fi^ i;& des^expérienc<»^à réduit en .véritables principes , les moyens detrah
vailler les Mines avec le moins de danger poffible de ,1a part de l’air &
de 1a part dés çaux. Le fuceèa , à cet égard , ne permet pas dé douter