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dans l’apprêt dont U s’agit. Celles qui ont une dî%ofirîoh plés bu fïïoiâS
grande à la M o n , teUe qu elles fe fondraient prelque féales, qui'feroieiît
vitrifiées .par l’ardeur du feu du Charbon de terre , y conviennent plus que
les argiUeS tenantes toute autre jsfpece de fable ou de terre étrangêtejui
les rendent' réfractaires de infufibles. Dans les effais nombreux que ^ai "faits
avec toutes fortes de Charbons d e « « e mêlés dans» des pb|liî|ions étulilés à
differentes fortes d'ârgilles, j’af eu oeeafion de remarquer tfjlquefois uni
parücüla'rité aflez ïntéreffante touéhànt l’effet des boripesi argiles|aRs-l|feà
'Weô le Charbon de terre : de<^ p e rte s ou hockey de char^pn maud amalgamé
avec d e « ô n 'r ié efpece d’argiUe ' vitrîfiable, maniés "dans le fort £
l’embwfement ayeç-la ,r| ^ n t
amhJjs'dans leur totalité , ' au"point„qu’il..s’attaeboit à ce? uftep£iles des
portions de mati^e liquéfiée que je wmenois en filandres ( i ) : ^Çharbop
'de* terre^ gras à up degré éminent, abondant ;çp, bitume, qsjp Ripais paru
produire feul un effet' ?»e# ? P«Ms: de £a£tder id les
idées que m’a préfentées cette. QbfecxatiQn. line des propriétés de ed dç
fe charger yolontiçrs des matières jpffes ; elle a auffi une affrété bierçcertaine
ayeeda .on a Vu qw’eÜe- eft toujours une des partes ^gpfticuantes
de ce foflilfti Vàjjtiyité * du " feu d’un charhon chaud^l’hn%,,o,u! l^igunç
auquel ce fofiile doit une partie de fe propriété anflammabîe , n%. j^^ient-ik
pas capables d’opérer une fo rt^ /v ffn ffé â riô ^
alliéç.l.-îrf!. H b.HwUle brûlée toute'feule,' næp offre-1
t-iFpas'dés"veftig.es? tes gtaîfes ne fpnt-eliespas déjà elies^mêmes gardées
pas un favant Phyficien Naturalifte, cotmhe les fçorUs^ou îes parties décora;
pofêes d’une matière qui originairement a été vitrifiée ? y
■ En tâchant pur les notions générales qui nous venons de donner fur les
■différentes terres grades, d’aider à •ùbnodttW - j ^ 4’iâig«ateh , ' fta»- ’la Sorti
paraifon, les argilles-terres, ies.ar^lles-febles, les aargilles-glaifes Calcaires,
nous ne prétendons point que celafoit encore fuffifent pour guider1' càmpletté-
ment dans le choixà faire des unes ou des autres-, pour ïapprèt du Charbon
de terre dans les proportions variée»' dte k o » éu enfemb
le , félon la.nature du charbon; l’épreuve â l’eau-forte , rtsy*» très-âr &
très-prompt (a) , ne ferait pas même décifif; lor^nii s agirait d une four niture de chauffage pour un hiver, on juge qu’il fer oit très-défagréable de nà
pas l’avoir bien conditionnée a il n’y a rien de mieux pour s’affilier de la
M’dcant chaufffc pendant deux hrverscon-
fécutifs, avec des pelottes ou hochets, de quantité
(fe différents Charbons dé terre, & apprêtés
différemment, il ne m’a pas été poffible dei
xeconnoître bien précifément quels étoient ceux
«pCcfont Je-fufet de cafte '©bfefvàtio» ; nsajs j$|
crois pouvoir être certain que c’étoit de très-
bon charbon de Fims, avec du fable de Fontenay
feul.
(2) Qui fait connoître, Iorfque les ( F*
acides.dïflblvent cés m a d é r e s fw j j ^ . ^ j j ^
chaleur & effervefcence, qu elles 1° " i ceS
Mes ; & que celles au contraire qui B ® ;
m & t i r„. i.c™ .11efprits, &fur lefquelle«s iillss nnee ffoonrtt aauu cun' e .
preffion, font vitrifiables. Voy. f “g. 4 5 1
E T D E S E S M IM E S . Î L P a x î . 1 3 1 7
qualité dé ^tgilles & de feufedMlangq. bien entendu y que dé faire das
eflàis en pe.tk fer dûs demî-min(jts] de Charbon dé terre»
, Comme pette fabrication pourrai? être éiécutée en petit oü en gfând hors
de laris'ÿ le if tiil dû 'Ckasbopcde tèrre;ne fisiqit pas encore augmenté ésor*
^jfqmment par les j’S®dis|aêmi'Mei.à^|b»r!^^iendie plus certain, 1® fuccé*
des fieroieres opérations! queJ’oatvrMtot^Qtçfc^lês différents èndroits de ndé
environs, on fe trouvent les argilles-gkifes -propres à entrer dans cet apprêt
les endroits où fe trouvent les argilie&trerres & les argilles‘febles » propres à
être mêlées; ayee l’argiHe-gkife , ■ & dont, quelqùqs-ünes privent à k rigueur
être employées feules .à Yimpajlatiàn, de la Houille; attendu anfft 1 avantage
qu’il yJaufoit pour une entreprife de ce 'genre, d’établir"l’attélier dans 1®
Voilînagë.'He quelqu’une de Ces' terres , & 'même de prendre le terrèirt à
haifqnVëù toute propriété ,, noqs dirons, unmot de ce qui a ■ rapport à la
fouille iTe cei differentes argilles.
Endroits oit. iî\(e^ ï\omi dés "Àrgdles-T'ètrts ô dei Àrgitîes ^ÜJûiÇss, dans
tu tÆ m tâ ( de la^fffinïieite d e P jr is ,' Ô "$n{ lieue plus jg iti ; àvtc des
^ rem arqiie.s Ju r les differentes Terre5 de cçs endroits.
Poux commencer "par ’ argLÜès-STrres & lés argilles-fibles, nommées
par", les Ouvriers tertrs-fff&t^ \ elles fe .peuvent, abondamment .dans deux
parties de la "Banlieue dp Paris ( 1 ) ., Celle où elle paraît répandue en plus
d’endroits, formé une eipece de demî-baflin environné de la rivière de Seine*
| prendre cette riyiere en remontant à Iyry & à Vitry, .friSttM
fon cours jufau’à Ifly , de manière que la plaine de Montrougé pôurrpi»
être regardée comme le centre : l ’autre partie, direélement oppofée à la plaine
d’Iyry, .eft le quartier de Vincennes.
Quartier de Vincennes.
Le quartier qui avoifine Picpus , entre Stint-Mandé & Vincennes j-tna
fournit que dés argilles-fables , nommées par les Manufaéluriers tçrres-fran*
0$s"éc terres à fou r. Dans deux endroits fort grès l’un de l’autre, on en'
trouve de très-différentes en qualité.
Le premier endroit eft au fbrtir de \ f u é de Picpus, dans le chemiqij
qui fait fourche , pour aller d’une parc à Cbareoton, & de l’autre à Saînt-r;
Mandé ; celle-là, de couleur grife , paroit affez graffé ; mais elle eft feche. 6c
fort fableufe.
.b) II fera à propos de fe rappeflef que cés
mais eri ralfô» de ce ^tfepée tiWnen»
différentes terres, different, non en raifon de ce
plus ou moins de partie« argilleufes ou glal;
qu elles font plus ou moins f&bleufes, comme
feufes.
on pourroit les déGgner ( ear elles le font toutes),