
m D ü / . C H A R B O N D E T E R R E
Commentaire soe? Quelques principales mcws-fANCES kratiques.,
3ET tSJÏB.'DIFFÉRENTES MANOEUVRES DE. s’EXKGQtTASHON. *w
L es différents préparatifs achevés., toute.l’affaire Concernanti’entreprife
arrêtée , arrangée , tant pour les, fonds, que pour les-'Employés & Ouvriers
dont il-faut fe pourvoir , les vues doivent fe tourner uniquement & entière*
ment fur l’exécution..
Nous allons fuivre-, dans le même ordre que nous avons tenu dans le cous
rant de l’Ouvrage, chacune des circonftances & des opérations principales fur
lèfquelles nous avons à revenir, pour de plus grands éclaircilfements.
Ces Failles: Le. Spring, Plon-Flçnei Rubbles ; Rubbish ; D ik c s, Trapid'1
An. GagSi Se» F ail. Sprung,, G. Btfawet. SU. ( i ) .
M. Trievrald, auquel^ f uu> u’ m lilgtPT^ljæSSiSg*^fag- Ce'à
in p iit|^^ iB » t8 ïEm e s n8fefcrvüit pwnt dedireclion féguhdrc s ce qui ho*uS
avbnl'obfervé nous-mêmes fur la nature W ces mafles pierteufes ,1ÿil fpatfun
compofé de différentes matières, femble prouve* affe/'quelles ne peuveiiï
pasayoir .une direction réglée'^ürihè" paraît pas au rëfte, fi elles eff
qu’il fiât hidn aifé de ta reconnaître.
M.Çenneté, que j’ai cité-page 248 ,ïff<Ée '3 , avance néanmoins fifr’cfeïa
ope o|Éiion*nSt# contraire dans un nouvel Ouvrage public j.^ ii j • ri Aïs
rapporterons ici ce qu’il dit fiir -féparffèur '& la dirëéfion'd'è ôevnîamfs piepetfx*
Séfen lu i, une faille dans-'fori fômtraet ; é’ef^à-cfrre, la p a ï t f e ^ ï ^ f fÆ e
le plus dujoul^aura depuis 42 jufqu’à ij^ p ie d s'-d épaiifelir dans fbri’ënces
.pierres qui interrompent, le filon, font ap-
neilées Jinr< ' V , . . , inur^Ti
intitule CmmoijJ’ame des. Veines de Houille ou/de
Charbon de terre, & leur txploitatwn dans laMtnc ;
avec l’origine des fontaines, & de-là, iesrùijfeaux, '
- des rivières & des fleuves ; avec Planches relatives
au Charbon de ' e.N
Cet Ouvrage qui paraît fait anciennement,7
clfetoe donné reèemmeùt,, __ ne répond
point du tout à ce qu’annonce le titre ; i l ’
manque d’ailleurs par ’■ plufieurs. défauts eflen-
ÿels ; il n’eft pas à beaucoup près affez développé
; ü n’y regue pqint de clarté ; beaucoup d’eir-
ptfeffibn^refentenfciès idées feuffes; quelques
opinions,part5enBeies-à l’Autant vSfént a kifirt-.
gularité. Nous en relèverons quelques - unes
qnaïql l’occîfjon A le l cfom 1 exigerô^^^tei
La feule chofe digne de remarque, à mon avis,
dans cet Ouvrage de 149 pages, eft un état très-
curieux ( en le fnppofant exact ) des Veines
de Houille qui font partie du maffif de la
montagne de S. Gilles près de Liège , dont j al
parlé page < ‘ .
j , gê|f^ t , i_#i ;bêàûèaup_^^ptt®®|3oeîtainaé-4 iïy
celui "que'fdi donné i iktompraL,jülquia’ 61
$Snes. M. Genneté les déugfité'psr ies nomS
qu’elles avoisjp: alors : il indique JpK membres ,
1*qü’ir.'appelle' impropfemét{P' branches J ddSï-
chacune efteompofée, au moyen des nerft.de
féparation ou j-y. , que le ITpqilleSjrs de ce
tempv nommoient houages. Voyez dans la Tablé
des matières la définition que M. Gennecé donne
de ce tëfifië..
De cette defetiptiofl de l'inférieur dè la
mbntag îe de S Gilles, confid-iéd dan l’eu-
fimble deieeS: é*iVeines, il,réfutes.pqus fommet
totale dé leurjspaifféuj, un folide de Hoilille.de
' 23 toifes 6 pouces & dsm?C'w*/è' de montagne dâ
pour produit des 2 6 veines feulement, dont j’ai
donné l’énumér^tton.,; Sc qui, en y capprenant
yd/t toifes 1 pied de’ Jlampes ou intervalles dé’
‘ féparations, compofées de terres ou de roçhe;s .
fait^y Sq'foiïes-1 pieo 0 pouqqâ & demi pour
tout le maffif dé îa montagne»
E T D E S E S M ï N E $. ï î . P a i f. ê éÿ
fonceinentà une profondeur de 3182 pieds; il âilîgné' jfitépaifleur de42a
pieds, & prétèftd qu’ellralonf' ïolîtes1 îdêfinées.
Ayant eu occafion de fréquénter pendant plüfieurs années les Ho.uillieres
de Liégi', illi<^c3 nnoifiànce des deuWaillë^que noüs-avons d iffin g ^ ^ fôm -
ttie le foht l'eS’HôifilletirS L ^'lofe’; 'iè 0 Mdï k ' p M e f i t L \ & même dune
troifieme ; '41 M ;àl'i<ê^réfentées ‘dâhs uneMmd&è â^lqù'buvFage^1 *'
Êâ Jgfaffile, -qtfil yrété’fld ^ îM f t fôff Coéinéncement à la véihë’nom'mti
Èomfne ou Batàhe, &-Coüpé-f coûtes lès’V^ili^qui É n ï ail-pfefous' 1^ d’après
fes obfêfvotions ,-une>^archë',kjégliée-'drü Levant ’ au^bofcKafe^ îlC lm te quë
cetïe dîftéHon i "ëepüi¥•AiMk^Ê^âlê juftjg'én ^Ângfëterre ;’S
mmîêcôup'e la grande tftiîii'éfe"dés Véifies^e^Edèm'equl^ëtend d’^Aix,îiige>*
Hùy1, Nathar ^ÇfraFlêrdy, Mofis ,,Toùrnây , & de là par-deÎToui l ^ p l n , ju'fi
que dans les'hfihèS de .Chafbdn de la grahde‘‘ïre tag n e , 'qu elle !fe‘trouve com-
meclns leF'auOTrlïdiillliefeS^ k^fdarP^'ÈÊMè-’dirê^ïlbnt
’ ®Sdn inclihaifon du ïfôrü’ap Midi’, e J Ï ^ f 'iS I d e g r é s n e f t parèdujours
ré^écl^i 1
C'a pciiiërpaille èfitelbigneë' 'de là plèmiérë 'de 2100 pieds, à fon Ôuèft^’
elle n’a., ainfilc^ue la fuivaftra, auphrieMarché fixé;,point de paralléiifme èr^.
tre ^éllO ni.'av?pç la première ; kû éoütraiîe, ellês viennent ffc ' rapprocher à fon
'Orient.
|*jTOe tfdifîefhé'fâ'tîîe,' que M. Genneté dll'être de 60 toifes, du 420 pieds1
d.’épaîfîêùr, pafiè'di Levah^ de là preïtSere, &^fê trbuve |u'îon'd de ïa^terre
èfttie la 5i5e\eïfië’’ qu’il appelle le Mmrfiê fS c la 57= véine'”nomniée Belle
jour.
On ‘ednvienqrâ qu’il n’eft pas trop pofiîble d’imaginer cbmmeht '4’ubferva^
leu ^ p u fW pfërîdfe, pdttr~déterminer c|^^m|nîîqiîs^undmaniéré fi,precîlè.
Lès Wèonrfer & coüper iëVryèîries par l e ^ h a ^ ^ a r ïébas ^
ou dans leur cnfonccmcnt^m profondeur, ou dans leuri tçâjçt eh longueur,
ou entr'e Ibuf^îguêûr ëc leur Xar^&r, fes'^^lèïvatic^'^ÈÏ.^euv^n^âvonfété
îftÆff, fuî-%; - S â ements réfuïtèm’lan ? fe ’corps bu ^’a l i s ^ e ^ r t i n
des'veines dSviefineht intereflàntes : nôus rapporterons ici céfiés de M. Triewaïd ■
( 1 )';n^'ds'fup^dfons’ àü préalable que roheftbnftruitf parSe que »iots' a^ôns dit
en général, ê 3dp , Parue ' T , 'dès 'princijpâïès^mpImffmceV relatives
à ce fiijet.
Une véme, par exemple, qui s’abaifle vers le Sud-Eft, ayant ete ieparée dans
fbn enfôncemërïfl la faille qui la coupe \ s’étend versle Norcf-EIl, & y ers l e }
Sud-O u eft. Là longueur d’une veine marchant vers le Nord-Eft, Si vers le Sud-'
ôueft Avenant à être coupée, là faille fè répand verisle iSud-Èft,‘î | & vers le’’
No^-Eft.
.. Com'ru^èê's^^Wüption'S'^^vent fè '& rë ëflfre la largeur & la longueur
( ij Troifieme Mémoires AClcs de CAcadémie de Suède. Année 1740, ,