
Vapeurs Jùjfmantesl Voyeï Vapeurs .détèmnanîes.
Vapeurs acides &• fulphurèufes. 2.3.7v" Vapeurs
humides, en.Wiv^ra4 ÿ '
'contrader à rail* des foucerrams uneqcjnkiité'. à'ufïi
■ »mobile que lès' Vëpeuts acides & fulphureules.
' V»i peurS ^ des Mines 2<"i >
d ’un T raité des e a u l jÆ ^ ^ s a k d o a t fulphuteùfes,
latines, métalliques s'trèa-abondantés, très-fixes,
ïrès-élaftiqueè, très-volatiles & pénétrantes £ mais
.d, ®ft certain que flair- comme* refultâtT" dé* la
- ■ ascpinpofitibn des fubftances miciér*les .dontjellis
f!Ldl£!iiche:K 5 fait labafe/Ia partie principale &
■etTennelle de ces exhalations , & que l’air de'fiat-
motfphere tfy entre pour rien , n’étant :aut coo-
rraire quë; ftopred .'détruire ces exhalaifons, en
opérant-la déftru&iop dp leurs principes", çôrïfti-,
■tulïftt Voyez Exhalaifons. _
■ Les vapeurs*; (lutcnainea qui’ fe -^rencontrent
dans les . Mines &' dans les lieux fouterrains, pa-
-roifent être un phlogiftique uni intimement à
une. quantité. iconfidérâble^r de matière terreufe
très-fi^e, & du même^gepre &îde„m4nie nature
que les vapeurs volatiles fie non enflammées,
qui s’exhalent dans certaines,, occafions de plu-
fieurs corps combuftibles. Toutes ces vapeurs,
fe relfembL-nt en ce .q.ioe.-Iqxlqu’e'iles n’ont pas la
liberté iptein':.«relles :o£l'a:
propriété d'abforber l’air ou d’en détruire l’élaf-
ridté j - d’agir fubitement fut le cerveau & le
genre nerveux ; de canfer" l’ivreflè, l’étoutdiCTe-
ment, la fiiSocation , la fyncope & la mort.
.Vapeur formée englobe. An. Glob Damp., G.;
Ein-Wèîtter îing. Vapeur qui s’élève & s’amaCTe
an haut des voûtes des louterrains." 402. Âc-
croilïèment prompt & fîngulier dont cette va-,
peur eft
Vapeur fujfocante. Ls. tourna. Mérite' do la
part de l’Ouvrier la plus grande vigilance, à caufe
de la promptitude avec laquelle cette moffete
• exerce Ion aâion, & parce qu’elle lb rencpntre
quelquefois a une très-petite profondeur -des puits;
obièrvation de M. Trieyald à ce finet. las
"plus important eft de prévoir fa prélènce , ' Ce
qui, poun-lWiimire eft très-poflitge;* moyens
de là reconnoître. jj»8é>. Marche progMEvë de
la Vapeur fuffocante dans la Mine pyriteufe de
Quekna, ouc maniéré dont les Ouvriers fontaf-
feâés par cette, moffete , d’après le rapport de
ceux quî ont échapé. 587. Darfs les Mines de
Charbon de terre. 1002^,1003.' Non remarquée
par les différents Auteurs qui, oat écrits fut les
fluides aëriformes, oit Gasi.
Obfervations des Houilleurs Liégeois , '2,6% .,
5189, confirmée par M. Triewald,&par M. Jars,
qui conclut que,, les Ouvriers fouffrent par la
grande & fubite dilatation de l’air, Sc que la
forte condenfation & compreflion qui lui fuccede,
eft ce qui les Juffoque. p8p. Caufes plus naturelles
de cette fuffocation, qui peuvent indiquer
dés différences dans la maniéré d’y remédier. 990;
Queftions fur les caufes de la lÿncope qui arri-'
ve aux Ouvriers dans cet état. Idem. Sortie de
la vapeur, enflammée en jet par un tuyau dans
les vieux travaux de la couche fupérieure de la
Mine de Votkingtoo. - .. - '
Vapeur inflammable , fulminante , détonttarite.
Feu grieux, feu brifbu. An. Fnlminating Damp.
402. Remarques des Houilleurs Anglais fur les
temps où, elle s’obferve, fiir fes périodes , fur
les Minés dbns lefquelles elle eft plus 'ft&jpemæi
Recherches à Ê8fÿ»fcY CeT !phènomefiês, $74.
Idée .-avancée patSjM. 4 ëï¥iMyS^,ïjir ce qu'il pré-
tend que;df,a?ap3u|^^lmin|ftt'ey'^i^l^^te fisfis
le?; Mmes dout,|it Véifies font nitreufes.
M. de Fleurieu , : Cürre(pondànr-de l’Acadé-
.mie , pain« de nombreufe: in>rc * jhil irfJBKkl
rrâqmquéf;, fur lès èffbuil.héfes du^Éyqrm'ois^xlsÀ
entré dans les détails -féivants |m^un’e Tapeur
l inflammable qui étoit renfermée dans un||jiêilh
vuide , d o h ffij^^^ t&é‘d&fS®rb^iïsrc^Bîête:
avoîc^v&nMpie.|isen quaçï$iitt^^^^ffl{eur,
.Beqembrqf lyy i que -l’on (&oqqji®la mçdffete ,
. un. Ouvrier .ayant ; voulu examiner ,' avécÆUOe
lampe, cette ancienne - chambre pat-une ouverture
d’un pied & -^dutrii dans'la |plî^: grande 'lk'r'-
ge ut f qi_i (e-çrouYpit a deux pieds'iàau:deffîis'‘3e
l’eau , il forptSj. an.imoment' que la lampe T^tp|é-
fentée, une flamme vive , qui- s’étendit .lihri Ton talc-
ment de 15 jucdsplenv-'i a la haut-ui-de cette
mèmè '.ouverture., *s Si- qùb^®igqft au’jmêç^^ffis
tant.-avec , une explofion pareille à celle d’un
coup de piftolet,, & une ■'Td'dlç'ntelMpminGn’a-ii
dans l’air qui h’êut.* pôint * d’autre fuitë.i|fâ.etoiol.i:fé
ayant, porté un Ouvriér ,à répéter cette’ expérience
, Ia, flamm&.-,.qui;,,siéjeva’ fut nicoins Wvive &
moins bruyanfe que la première , ’ mais .ellSïmic
le feu au Charbünéqiu .füTmcntrles.'pafois de ’l’nu-
vertiâe j' épms d’un demtepied'; on.rèmédiê^ïtéb
ment, â cet accîdfht, en brifant cer îendîdipj,-*Éf
jettant dafls la bagne d’eau ces charbons ‘aEmffis.’
Au mois de Mai iT^&â^aps' la même Mine
de M. -G uIol , qm etjitq.ibjndon.irc & in .ÿ ô
depuis un. au ,-unjOuvner étant defeendu dans le
.puits, aprè qu’on eut-épmfé le^-cafix, -afin de
reconnaître fi le f^lctic ne 1 it p n tÆ ïn
lées ; fa lampe.,’.Io'r(qu’il- la préfenta du côté (m
la. galeriê-quil . vouloit -ylfitefïj développa» une
. ë - - dans le . mbmenfd-âvècune
forte ex'pîofiql^ !ÿfâàYiIat^^^^^ ^ ||;^ ^ h ^ i ■
les mains & les bras l’a- retenu trgj^f^naine’svfort
ifiCPimniodé..,.. Sc -fans--pouvoir' travailler,,^Qèîoi-
qu’aux preini'ers-.cçisébuil’iut pr.orhp'ternrat^c'riré
avec la benne dan^laquelleïliieït-'d ufagéfde’dÿê
cendre dans* les travaux^- .
^ Opinions fur la maniéré dont-led vapeubd fuf-
locantes & explofives âgiffent fur lès Ouvriers de
...S® ïdfeifiiMl:'
deÇenffanq^.Id. de M. pionnier le Médecin. Ii.
iJVapears du Charbon de tkm '^embiafés '(heurs
effets fur le corps humaimkcjüqtid elles foni ^ f e i ’
centrées , peuvent, être auffi .préjudiciables.. que
celles du Charbon s<Jé bçisvqllumé J
que celles dés "lumières , des. futqéesùfùiflefiiffs;
huileufes, renfermées dans des antichambres, dans
dës fâHes. de fpeflaqles ; -eljes -n'ont»rfém.que-‘de
commun avec ce ques. l’onoreprOchero]t; dû 'b? la
vapeur de’Charbon de bois embrsfiS, ou à ces
difiérentés exhalaifons gralTés.iî Mém. ÿ .) Exém-,
pie6. I2JÎ8. " Remarques de M. VenelMùr- ;ces
bouffées, ‘ qui fe font appercevoir dans- certains
temps de J’embrafement de la -Houillé. t i ï f à
Moyen qu’il propofe pour fe les épargner . d’an
vince ,'entré autres, '-extjnétipn avec de ,1’eàu^
1268 f qiii ne .fëfoit que développer davantage
1 odeur, comme le remarque lui-meme ce Savant,
en fe contredifant. Moyens fûrs 8$ natqrels. Idem.
Moyen employé, par les Chinois. 1269. Remedes,
a apporter aux perfoqnes qui , par imprudence
oti:autrement, éprouvent ce mauvais effet,
J2 7 9, 1271, Morceau d’acier pour corrigé la
' f'' vapeur.
D E S m a T 1 E R E X
> - "... -. >
Kfipor. Fodmaruiru Aura. Fumus, viro/usi Air.
^ent.. HJ
K<2/»g«e.», Dans, les HiQüiU'ieres de Rive-de-Gier,,
'P ; , Ouvriers .appellent- ainfi le , tambour de la,
ïnacfoke à enlever le . Charbon. . \ f 'p o ,,
^ ISaMable* {Weiïie ^ . . » S ^
, , Variations annuelles^ de Vaiguille aimantée. 799'
Plufieurs Auteurs -»foupçonn’é qu’elles tiennent
à la formation^ou décompofïtion des Mines ferrugi?
neufes- dans^feNpr^,.»^cômmejdes^ variations diur-
saes l l P Î S l ^ % la #
le^ricrtéj Jplui^fc«^^^èÿf|nid^^ _ caté’fdff
couchant.
Variations dej-tnViem, fur lefqueîles s^embarf )
^uent les Charbons (ie^ terre^ /pour l'approviiSon-
aiement .de, Paiis , obligent de^changer Jes charge-
xnentsyB i ?Àjv8'5;.une équipe, par exemple, qui, en -
partapti^i^p.oi^fô l’Ailier, au^^®^^au-dëff^M.
J|e: Moujiuis | . i aura^ fe^cQi^P ^ . Æ lg .bateau^V.
ne l’eft pluy' aue r |<^j^ao^arri^|ée.t'âù:î.Car^
liai de Briare , ’ parce que les" eaux, étant.ibàffés*'
'dans l’Ailier & dans^ia ^ o i^^ iin ;bateau ne pourraj
feonten^[ae^ ^ y bies. de^^^mbionnt^ou, td^nze ^
plus,'pour naviger fur ces deux rivières , au lieui
qu’il en ,portera vingt & même gringt-cinq dans^ ‘
le Canal , & davantage fur la Seine Inco’nv.év
nient de Autye •
, Vari\eLle. PKedte. Vàri%ëlle,{iEn Ly^nnipïs , fron-r
•fieie du Forez, à demi-quart de lieue au-delà de(
&GH^^M§IT;ete des . Mines du ;Ly:p.nnois.h 02;,
pâture du eà pi^vient. ^ ' ( y 1$.
. F«i/er. (Hydraulique.) Efpece>de'balancier de
»bois équarri, gros dans fon .mijiéu', & fe terminant
en deux cônes. tronqués frétés .& boulonnes,,
pour recevoir dans Ipn ^milieu les queues,dé|
fer d é s - . e i ï ^ mouvement.
4^5 , ÏÔ18.
., Tfay* L e. 22.4J. Le grand eft du poids de Ginq..
,|;eùts: éi®gl|aùte livres, poids de Lbge.
. VeSliarius. G. Hefpeler.
Veài^d.Xp^^W^W^^fi.-) 'î ® r^erreîn- de
Mine eftjMj^^^^^OTAut.eknature 1 dû au'-So.Up
v^rain ; mais t^^Pérpge riüUiemei^^k .propriété!
du Maître du Londs. Y . Subreptices ( Lettres ).
\ . p;û#:G^i:w?n. ’ÇuèùgJ# j ^ep^ali'JMa-
\ r VeEligal pro tranjîtu. Droit <ie, Barrage. Voy'ess
Bfîi'rage. J . w
Veàw. Levier. G. Hafpel Horn. ^Handf hab^
'^12. reSfz. G, Hafpel. ^inden. Winde(^i
cangen.
t ^een/zej. B at. TourZiej-. .
Veine métallique. ■ ( G r e n te, .Kern-! |
plie de minéraux,, étendue ' en longueur & en
profondeur dans les montagnes , & (^ui alùWê
pùi^ance. Vena. GfHigitej^^i’lon. Kluft. Fente. M.
Weidler , donne premier nom , gangue , aux
yein^^métailiqués,>^& Jk'nom à;e Muft* ,
|inx pkmkS:J00ies qûi: paëtapt d’i|n^trQpc fort &
nourri , tanïôt s étendent . ^1 dire^^tiu dHJibuè 9
tantôt!îe. joignent" à d’autres.
. PlufteUrs prétendent diftinguer les Feiiîesi d’avec
■les lÿ n appellant FiZon les fentes étroites
qui s’écartent ’des
Veines à toutes . lesaut|e®ëntes qui fubfiftent
d’elles-mêmestoit petites^^dit grandes j M.
ÏMus troi^^oette derniéc^^i$nominatipn' ;’plùs
; juftè', atteMtt, la.' y auçoit' ^i:
ngéglér là gra^aMUM avôlnVSc '
CffYRÆOM T â m t II. Part.
perdre le .MtA tdai. dé
f.eicc. S i, au contraire , ' on appelle .iindiftinfie-
MW m m ’ fentès. quei'^ftent pat
elles-mêmes , on peut alors en faire deux elaffés ,
donc la première compr'È'nà'roït lès veines -princi-"
Pa*-S : ®nt .dirëïHohs. bien . fuivieS.-; &. la
fécondé compiéndi-oit. lés vèiriés:. moyennes ’qu^i
ne s’étendent, pas. loiril; D’Ouvrage de M. Delius, !
dont'la traduaipn eft prôtenà-. voirîl'è%0ur, mettra,
a même de- connoîtee ■ to,iffi^Idçi|uï. a:»trait à- cette:
matière , fui laqi elle n >us d nui oi .ici-, quel-;
ques définitions .empru t s .ÜeWce même !Vut url
P0?1», fervir d’exemples.,: ,
. Veine & Filons noilet, dans lefquel bnlétodé#*
hn-piineuai;, Qü^pur , ou mélangé dp vpièrres de
; différe'ntes. clpeces. .
:-. VWFk. Pikm ifamages., .qui-contiennent fim»
pleinent des pierres & terres faris- mimer i l ï j
. Veine êonfiguéayec le,rocher, .c’eft-àxdire-, liée
intimement-avec le,ï.ôcheïjdè laî^8,tfe)itmié,to4ql
jfafoîfr-iSéHklét
feule pierre.
- ' peines & iftifonÿ,iyj.oaPm, Filons autrement appelles
encore filons fauvages , mais dont la terre
qui les compote eft une,,terre, pourrie.
Veine variable. Vp^aç: eù- motpSHnn! Fèna., fes
différences font défigné.ë_s .dans; Agricola... ,
Veines de CAarl onide terr, ; co îfidérées da is la
defcription. de;l’art de,.lesiexploiter ,;-,fous;.tpus les£
points.de vûe. L e. Vonne,,yofne,AN. 'Weim..I,eUi:
nombre, &, leur étendue;quelquefois:tpès-fpnfldéT,
blés dans le maflif d’une montagne. 868 , nôre 2-.
A.ènyiro'n.deux milles SüdirEfl: .de- Stoiiÿ Eàftoii.,.,7
près les Montagnes. :de; Mendyp. ; il fe trouvé:
une’ veinè-T'qni- ’étend i la 'QÎftâhqé-ldê qU'a'i;re
T eut? branches.
Feiner de C/iarion, maniéré dont elles fe com-
Ipïfènt , -dansi>leûr->diïeaiôn;,& léur. fituation. ,
iclative.me.ït-' aux quatre p<.unt^,ci’xrdu.iaU)X -.du
monde; leur chuce ou inclinaifon relative à l’ho-
rifon ; leur dimenfion -en lûnguoiu-, . largeur &s
prqfôndèur y .lent-forcé & leur p ffa n ii; eflèn-
tleUe a reconnoître. .8 7y. V o e2 C ÆSre';6.ti-1» 1 nW-,
/ou. Trouve» l im m ùj jrt &* la direShi r. . b V in r.
Soi-, 8pé. Voyez Dimenfl^^r^^Wdj^iy0y e^
mSuRràlS. - JM *^| r v i
Veines de Charbon qui remontent du" .fond- vers
, ^uu-fa-u pldn avoir en Mite iqn-ijjuè^ dans leur
coui ; maniéré dont, ces veines fe pn ipit nt en
■ bas- . . '-m 'A i j-q.lt» ■ S.7,0, 881,
J , peine qui va par lef fxms,Jieures,~/c’eft-.i-dit^I
qui court Nord-Efl &. Sud-Oneft. 87^.
far. 1er ilottfe /leurek , ceft-à-dire , qui court N..S-.
c’eft-à-dire , Nord-Sud. IIcm. Qui »«. de neu/ à
on?«, heures,; ou qui va Sud-Eft , Nord-Eft. Idi
Veine du matm ou levant. .Id. felîf dûïfoiroti.
il du couc/iant. »y jfcirfx
^ Outils pour oeuvres de^èine$AigiiilUs ,àf .Veine ,
c’eft-à-dire eqjp^ésî ^tjp'tÆles ouvrages dans le»
Charbon même. 220 , 2 2 2 , q»dy , yyp. Différence
des qàiguilles .employées à la pierre. Idenij
Marteau d Veine, yq.21| Fie de Fiane fa diffé-i
rence du pic d;Avalleur. 222. Mo.v/ie de Keme à
Dalem ; languette à làege,_ ye'ritabl| meché dü
Terré , pour fonder, & pareuffer une Veine, a ié :
'• cn PIein ^'/'Wer. Le. Qui n’a. jamais été
tïavâiliéej * . _ » * ^
. 'Y'S^M ie rtèe, Veine^vUÙe. Xl^Qiù a déjà
■ .été travaillée. ■ X
.. , Miner par Peiner. Leur exploitation moins' fia-
T i f