
1424 T A B L E
machine à vapeur confbmme un pied ç.ub,e' .de
Charbon par; jour -, .pour ‘c)iaq^&p^^|^fd?eau
à-dire , pour 776 pieds cubes d’eau quelle éleve
à cette;.hauteur. Par-la il .es® aifé driéallè^e^ia
penfe, ^oùr, -uné vÉglIêM ;•» & poia# Une ,quàncipé
■d'eau fp€|c.qn|ue. :V':
. Fourniture. ( Commerce ). Terme ufité dans
quelques provinces,de France , fur les fe,Qrds de la
liolije^ fè ;Q*aiâ>0à
de terré. y4.4-, 5 66 * y 67, 5 7 7 ,7 13 .
Nantoife. Voyez Po/toirs.
■ Foin Flon. Spring. An. Befwaer. Bryne Sij.yÈailled
L e.
. Foyer de forge. •Creufet. Ouvrage., Su. Hoerd.
<C admis. Tigill-um. ■.:, '. 11-7/5.
Fragilius ( Lithahtrax), n i . Charbon de &/ies~
borné fn ^ a j^ r j;. . | i 1
. Fragments, ( pieces de veines détachées en ), G.
^Gefehube. Pierres de Veines e.n rhp£çeaji-?:‘ i . mêlés
de terre, qui on,t été entraînéss hc^s^de leur -place
par dç fiortqs^ pluies , & qu’il ue-fayt pas^é^MM1
dre âvêê les Seiffen-Werlg. Voyez- Seîffén-WerÉ. ~
Frais, ( Charbon ) rëéêm^ênt- ■ &!' deffaMiùèr:
différent; en -poids du Charbop ||g 1
gêut être auflî différent en
Frais. Dépenlès relatives a différents objets y Mt
-d’exploitation .^fgié- d’expor ration ,.foit de cbm-
merce du Charbon de terre, pour la conftruétion
d’unj pùi-ts' de Mine.—
Frais £ exportation par eau des Charbons., dej
|en»e de Dççize à
Fràis de décharge de bateau, & des. .Gardes d.e
nuit fur les ports de Paris.' ' ' ‘ 684,
Fraijjk\ FrâfiL F r tff Fràjfd j&çffjim ■ Le -mOt
Wrm0l a difiterentés sjfi^nj^qàtîons. ' #^|qhefôfis
on-agpêlje aipfi la eraffejdu fër.‘^n\d:è%nvê conv?
.^^geînègt par ce terme une concrétion cendreufe
‘;d&: ;GhariOhs de; tgrigi 413 ■ 414 , 4.1.7 ? .421 $
I iy é , 1177. Voyez Cendres du Charbon de’terre. ~ ,
Fr am Sryka. Su.^Coiitiniâation de la dirgéfioh
dû Charbon dé terré en ayant- H 9 fS|
Franches Ar.eines , ou. mifes eni' garde de, loi à
Liege. LesMines qui en dépendent,iontyifitées tous
les quinze ; jou^spar deux Voirs-Jurés , d i|^ H
lappOrt-feft porté .fur des regiftres, foit -queL
jLinj^ la^ff^^es témps on pùiflè fayoir à quelles
veines qn a travaillé ,8c quelle à été l’étenduedes
ouvrages-, (pitafin que fi les1 ©ûyràges peuvent nuire
-à quelque ar.eihe ffanphe, ;la :Gpùr-fu Charbonnage
donne jpl| défenfcs de travailler, p|qj! avant;, par-
,tiGu|iér.eroênt -quand, les èXtrémités-'dês 'ouvrages
javoi^rent iquelque areine Bâtarde., Voyez Areï'-
Franchifes , Privileges, &* li^çrtfsjij.esMaUres^ Mar-
chauds faifarit Vceuvre, befognant 'les Mines en France.
Déclarées & fpécifiées dans des lettr.es de Charles
VII , fuccefliVement confirmées-par les Rois Charles
VIII ; & Louis XII , en--1,4 ^ ; par Fran-
^ I „ en 17 1.5 ; Henri I I , en 1548, 1552 &
ï f S l i François I I , en i j f ô ; Gbades IX, en
^ ^ 1 ^ 1 5 ^ 3 & 17^8 5 Henry III , en 1774.
Daijs l’Edic de réglement général , avéo;îaiçréati6n
d'un Grand-Maître par Henri | en ié o i , &(ÏArïêt
•confirmatif du 14 Mai franéhife la plus'
remarquable eft le don du dixième idén^er, concédé
au fîeur de Roberyal, ,d abprjdpour -le temps des trois
premieres années , puis pour quatre ,msf^n(mte
;ans,, ënçcffe, parlé Roi Charles
AÂ 5 ,,
Droit de Dixième : les autres privilèges 8e libertés
des Maîtres befognant ;les Mines en France ( f l § '
EOUt\déyielopé^|b^mjiifp]^ & ‘
à\Wtflnçoj$è ,jCtMine^.)) à Ro'ehe-la-hloliere dans
le'îFo^éZ.-
■ Frafe. Rutrum. Beche. Hoyau.
I . Frajîer. Dans les p>rg,es, ém . appelle ainïï^a
pouffiere d e,.
C Couphe de ) 1 123^.
, Fraudes dans les déclarations fur les. Navires,
fi-l* Les fautes & fraudes fu|^e'’ Charbon qui fe‘
vend a^‘Faris', doivent être dénoxiééés pST-ilés Me-
fureurs au Procureur du Roi de la Ville, à ÿelnë
<É$4* ' Vo,yëz Mefu-
reurs. Autres différentes fraudes dans les Marchands.
674.
Frédéric- 'Adelphe, ^Mine de Chçù'boTf dÆÈoi )
au difiriét de Malmur, dans les Métairies de Bof-
crups & de Gichfolms en Suède j reconnue par | |
moyen de la tarriere ; ouverte dans une longueur
braffes. i f ,
hralfes; de rEft/a^QUeft^^psty^ l’étendue
des ouveitufes ; la profondeur du puits eft
de 3^à hraffês. Diaprés les remarques de M. Her-
melin, [Maître des' Min^5M^^^^^âhs‘\I©^*oi-»
fieme trimëftrve des Actes de l’Académie de Suède,
pour l’année 1773 s, les couches de ce Gharb0n ,
au nombre de deux , font irrégulières dans leur
épaiffeur : leur allure eft du Sud au elles
gél'event ùvëc le terreln d'd cité du Midi , landis
quet^ ^ ^ âM ^ y ^ ^ i^ ^ ^ s ’élevent vers le Sud.
Le terrein eft compofé, i ° , par une'couche de
Ler^e ,
blonneufe de trois à quatre braffes d’épailfeur. Voy.
p d^mÊ-iernl-
pied de puiffance , fuivi du lit de CharRons ; ces
. différentes couches font dans une étendue de 47
braffes entrecoupées de fable, de pierres rondes ,
& les couchas rep^toiffent enfuitè' dans un ordre
plus régulier j 4° - fer?
Jfjigineufe épàiffe}'^ ^ ^ f^ ^jfiMpiëdl | fe durcif-
Ikif à l’air ^
^ ^ ^ ^ ^ ^ M feè|î|lpÊdinairëi.Ans ‘ cepe^ ^ ^ ré-
fifter à ' 5 P, f
& demi , trois pieds & demi ; 5° , lit d'argïlle reconnu
avec la tarriere jufqu’àilajproÿondetir de fix
à fept braffes, &-qui eft eftirrié. propreuà faire une
porcelaine, fejnblablé-.à JaJpoiicélaine de Heiîë : ce
ble fin , ■ & du Glimmer. Dans le Jfbnd^il' ’dévient
plus folide^ & comme une pierre de fablë duri Dans
une de ces Mih'esfî 011 trouve une ocre rouge
ferfirgmeûfei ^ •
La V ête dé Charbon, tMl^É^^Bfe'P.pellèr
ainfi avec M. Hermelin peft*d?uiiê nàtufëidifférente
dansfa partie fupérièure & dans fa partie‘inférieure ;
le banc fupérieur donne^dans' réfpéce< OEhne
en quané d’un demi-pied d’épais , fix tonnes de
floujlle fçche, & en poufliere. Voyez« [fbjzne. Il s’y
rencontre dés t|dnës.d’arbres entiers , commençant
â^devenir charbonneux , & àuxchïëls, fenc|£éçôn-
noît encore les noeuds, l’écorce , & des -jpartiés de
bois confervées ; le^ébKaniiiEol&p'dùe.ren aîwnï
entiéi^mënt;, confornj'esri ceux .qui étoient. d^fsi^lë
Cabinet de M. Da^ila./Le> bahc ihférieur eft\épais
d’un piedV|.oude deux pieds &'dfemi,dela nature
du Èrand Skiffeffj yô'yez , -mêlé dunefub|;
tancé' jjulyérulehte ,• noire , luifante , ftriée , & dé
pierre fablonneufe , mêlée quelquefois^'.'de wâ/gZ
D E S M A T I E R E S .
ïfïe’s parmi lèfquôls Ofi trouve des, morceaux de I
.Char-bon de pierre de bonne efpece : du côté du l
l^ord de la Mine , on 'a retrouvféf^.- continua—i
lion1 de veiné: d?un ;piêd ou d’un demi-pied,
^'éùaifféur» M. Hermeliu avance que: lés j^ha^bhs I
de la' Mine du Roi Adolphe Fréderi'c donnent'
une -flamme forte , * 8c fe confommenr prompte*-1
ment ; qu’ils font. très-gras, W--*to^bgnt«en cen-î
dres fans '^aiffelÈ'f^dé^fçpries. Il ajoute cependant I
avec ra-ifon que ce Charbon eft plutôt une- efpece I
[d?àrdoife .frgiljëj^ 'féehant^^laqhéJ
fois chargéCqu^qu^Sh;la décharge pour la I
tranfporter, tombe en-mOrcèaux, & qui, à l’emploi I
au feu , s’aflè’mble' ^devant le fôûfiet , produit I
beaucoup de malpropreté, dans le foyer, qu’il eft en I
conféquence peu propre à la forge, quoiqu’aux en- I
virons fe la Miné on s’èrr fervé pour cet ufage. Il en I
a été auflî vendu * aux Maréchaux"8c Serruriers de I
Copenhague,, q,ui’ s’en font fervis ^vec luccès , après
lés.- âybir concafles 8c ^détrempés pendant 8
Jours dans l’eau :alors la flamme qu’ils donnent neft I
pas fi forte , 8c ils ne brûlent pas 'fi vîte j mais ils
lient d’un bon‘u(àge^pfèumai^^Êin’® l à ' chaux & I
de la tuile : auflî on les emploie principalement à I
ces ufâges: ; dans • les ppëfes on -peut s,en\fervii: I
-avec avantage.
Depuis Tannée 1747 juf|ïL’en 17 7 1 011. a enlevé
environ trois mille tonnes par an, 8c depuis çg
ÿtëmps, jufq||en JtyfSz, on'enléy a «environ cinq mille I
|tonnes’ par an : il fe paie à, la. Mine un, daeler d’air- I
gent la tofmêi 'ïpour-ce' qureft empjbye:aû' fervice;
de la Couronne, 8c un daeler 8c huit oer , pour I
le particulier. Ce que nous avons rapporté d’après I
^^^|hà|itillpris ÿp. 443 , & de la'Mine de Mac- I
torp ,\p. 447 , aide beaucoup à juger de la nature I
de cés- iGharbons de terre fofliles.de Suède.
'■ Frée i«d. An. fPattudunt, Su- Aqueduc fou- I
terrain'-Areine. -, - 1
Fréti Frettement.^ Terme de Marine für l’Gçéàn.,
fynoriyme à ffolis , fur, la -Méditerranée. Voyez *,|
Droif de Fret., réglé par un Arrêt du Spnfëil du
’ip Avril 1701. Voyez Droit de Fret. Prix du Fret,
Fretoy , Village près de Nbyonr, An,èê'dotMMf! |
^dé^foullles- tentées' dans- le Parc de cet endroit, I
publiées par l’Auteur en faveur de ceux qui veulent I
s’intéreffer dans les entreprifes de Mines.
Frerte. '-C’/aîferMj. ( Architedure', )- Lien ,• .cercle
.‘dè fer ^>«dfnt\fnÇ:armecouronne d’un pieu , d’un
pilotis , pour l’empêcher de- s'éclater y-ou l’extre^
■mité ■ de bariéS ,de fer que l’on veut retenir -êà-
lemble.
Fr errer,/retrer des t-uy|t|aX, des pieux, c’eftlês-l
^garnir'dans leur extrémité de cercles ou d’anneaux I
de fer, q-uarrés ou.ro.nds. 3S)'©v;3P3 5 • 884.’ I
Frider Stollen. G. Galerie de déblay. Voy. Galerie. I
Froid. ( le ) refferre Jes. pores de l’aiguille a i- '
mantée , empêche- les. efflux magnétiques, 8c di-
xmi-nue là vertu direéirive. ■-*'. Ü^lpll
à- • Froid. (Fer càjfant à) Voyez Fer.
Front. ( attaquer une Feint de) 1QuandmneVeine, j
\après avoir parcouru un côté de la montagne, vient J
aboutir au jour à l’une)de-ffes|èxtrémitéslsjtelle que
ifcroit ,. ,pat< exèmpie^gne vde^.yeines’[27 8c i é ,
Wg* 1, FJ. XI 5 <eft attaquée en fuivant cet indice
^ quelle donne au jour ; ceff ce que l’on appelle-
fffittaquerda Peine de front. C^fe’ihéthodei lapins
avantageufe pour l’exploitation dans cette afcrëide
. Veineeft rarement pratiquable, Mfce quelle dé-[
^erid non-feulement de la difpofîtion des Veines,
|jmais encore de la fituation des -montagnes où elles ■
le reiïGoïin-ent. On petit voir fur cet objét i’Atti-
c!e XI & l’Art. IX du Kégiéinent iûftruflif doenj
par M. de Genffaae. i
; Proiteinent des cordes dans les machines où OU
en ™ '0i j . l a connoiflànce dé la réfif-
.tance caufée par le frottement'1 dès parties - d’une
machine, & par la raideur des cordes obligées-dë
fe plier. eft néceffaire pour -juger de l’effet d’une
V'. ' - ’ jpit).
Bmgens. Territoire de la Limagne, & qui donné i
I S ^ ^ fw j d e terte. H j-gg.
ruiminanre- (Kupcur) ou de’roraianîe. An. Fulmi-
nating Damp. Le. F eu grieux. q o i.
Fumée qui s'exhale du Charbon de terre loifqit’iï
IrCde au fu i , peut être un renfeignement fur fa
nature, i , i i j -j . Brmdshagei a p«-,l#VÏ
. mênjjè.pciür les Mines fotffcflfes au grillage, quê 1 '^ '
'V f * >1 ÎW l^'-fcïftees.OT^W'^a^l&j'eninc
. qeÆd^opfetion". conç|&4^^^ecë(ide matieteS
volatiles qui s’en exliaient. M. Hellot , dans . le
Chapitre X , Tome I , page g£ÿ, a inféré le iob-
-lêi^atl ni dL'ilrard hi,«nL,. qu’il a traduites! de la
très-bien s’appliquer à notre fujer. i
ï lo'rfqtfffi(!|; Mine-iSaAbiaucoup rdê Æ jjfe ücom,«.
f.mun , dit>Brandshagen, * ;t
^dans'l’obfcunté une flamme [bleue-, avec une P. J
mee dun bhncl.ître oblcurc 1 u tiir.ee des Mf. as
qüïne font
mais‘fanâ'aucuae'Spamebfeuffi;Bans d^'utresde fou-
frs-e'fl'fi ta'BSrJ qu’on napperçoic aucune fumée 5
perdr( b u s f i on retir-e
le \teji à,rôtir, ùennë^jp'ofé^u grand
JÙ è ;, alors on l’apperçoit. D’autres ' rie" .donnent
aUcun’ dès fignës précédents, ©h n’en peut avoir
d’indices que par l’odeur'; quand on- rêtire’ le' teft
du feur jour un moment. ‘ , '
Il avertit ,- -enÿCQDaniençant \ que fî on donne Un;
,feu. trop fort aux Mines , au commencement de
leur. grillage, le foufre & les autres 'matfêrés volatiles
ne ; s’évaporent que très-difficilement ; cette
remarque peut encore' être .appliquablé dans les
cuifage -ou grillage des Gfiafbbns de terre én' alu-
mellê ^ où autrement, Çpqgr pë qui1 concerne I&
gohvèrnemeht-'aîifeuV':^^
_» S’il étoit vrai, comme quelques Ecrivains" l’onc
■ à^aùcé,: id^n# na-i
ture arfénicab ,'lâ«fQ&ee feroit un moyen de s aflù-
rer de la pfefence:He icp:meia?ngé dangereux. On
'eft jpîüé^abo^&'
dante | plus épaiffe, 8c plus brune que celle duf
•loufre ’ fewl que, de plus, fi le foufre eft mêlé
avec l’arfenic , on àpperçoit dans la fumée un peu
de bleuâtre;; maif:pour s’aflurer plus précifément'
'h elle eft arfénicale, on n’a qu’à tenir au-deflous
de bette tM é â i^ lame de fer poli , ’du au moins.
bien;hè.t:, au bout , de quelques minutes," il- s’y fu--'
blime en affèz .bbniié |ùànïké une matière par- .
faitemënt blânche,, fans mélahge d’autf^-coulIèurfS
‘ Fumer on. G. Brand. Le. Fouteur e. 357, 117 5 .
Fùmus Aura ^Wapor f 0dinarum. Voyez®
Airffcÿ
‘ Fündamentum ; les Latins -jdîffigne^i par cette
'e^epreflion la'partieb|ip^e^àu ciel dé la Mine, 8e
qui 'eft nommée en François'', SéThçÊe^t
Flancher.
Fund Grub. G. Tête.-des Mines. Cap ut fodindi
■ Funiculaires; m Machines )• {Voyez ' Màcfiihfi.
\ i Fujiis ductarius.G.Ge^. GordéSkôépSSeiLCordés’
à tirer, à enlever.' Voyez Cordes;. 1 î