
ï î f 4 D U C H A R B O N D E T E R R E
..diftiller des E au x -d e -v ie , des foürneaux*^èià«#wërnp‘l,oie ' l ë ^ lla r ^ ô # ^
terre d’Alais die de fécondé qualité ( i) . De fes expériences, |rWfulte qüe
pour fabriquer la même quantité d Eau-de-vie, il falloir au moins une quantî-
-té. de bois double de ce,qu’il faut de;Houille. ; '>d;ou il fuit qu eh fe fervant de
ce foffile , on trouve une économie de io fols par quintal. Cette économie fe
trouve'établie dans le Procès-rirèrbaldreffé par le Subdélégué de l’Intendant de
la Province. M. l’Abbé Rozier, qui a rendu compte en détail de cette fepéra^
tion, l’a accompagné d’un deflêin -du fourneau ( a ) ; il» notiS'fùffira d’fà
donner ici une fimple notion & les dimenfions générales : la largeur di>
cendrier eftd'e p pouces,la hauteur du fol' à-la grille a 10 pouces,l|firoToh-
deur eft la •inêrtïé ^ ô k lan g u éu r*R è ^ ig’filfeî^îa-porte dufoyVr-eÆdefniême
largeur & hauteur que l’ouverture du cendrier ; la grille eft de 9 pouces ,
large de 1 0 , for 1 pied 10 pouces de longueur. Le diamètre du foyer eft
de 2• pieds, 1 o pouces.
| Xa chaudière-ne, doit avoir que 2 piéds 8 pouces dè"diàmétre'dansp plus
grande circonférence, afin de laitier un vide-de 2 pouces enf^celle-ci &>ilÿ
maçonnerie.’ > Ce vide -fe trouve couvert par les bords de ‘là^ëldt^iere <|p v;
portent-for la-maçoftrierie.
L’Auteur conièille de. pratiquer à ces fourneaux un tuyau ;
qui doit commencét^ la hautetjFdes arifosbe la chaudière , vis-à-vis la porte
dn' foyer & en forme de pyraftiide'reiivêrfée âàyaht^'-lpouces “®y^lemi eft'|
quarré à fa naiflànce, & 6 pouces dans le ^iautf , qù’ott èonduira dans lis elfe- j
minées qui-fervent aux fourneaux ordinaires. '
-, En Angleterre & à-Liège , la D istillation des E sprits acides ne
s’exécute.pas autrement qu’avec le feu de Houille, Sc on^'ri’ibBfeïve Irien ds
particulier dans les appareils.
Al. Veriêk(3) propofe pour la diftillatfori-du nitre, un gfa^dffilTeau cfe
fer de fo n te ,à deux becs , & adapté dans urrpêtit fourneau deoeéverbere
ordinaire pour être fubftitué aux cornues de verre , & aux vaiiîeaux dè terré
qui ne font pas toujours bien bons.
Dans lès Diocèfes d’Uzès & d’Alais, on eft affûté parîÿë'xWêûencs, ® r ‘
le-feu de Charbon de terre de la plus maiivaife-efpeCe, appliqué aux Foi|g|
'--neauÎc de tirage- o u ' filature -ni Soie, n’eft pas nuifible à' la qualité des
.foies. M. Venel remarque que la conftruélion des fourneaux Ordinaires dans
lefquels on brûle du charbon de bois, outre différents vices aM p ^niéBoP
très-groffiere, a l’inconvénient d’expofer finguliérement la Ffteufe
dans l’habitude de fe placer devant le fourneau ) aux vapeurs pernicieufes du
eharbori ^ bois’ibrftlant, Sc fouyefnt tnêlédô fumerons.
1 -;$t|viQuî dlMlui'dbflt l.es Chaüfdittîjëfs font, | . (jj-, DiffifktjSn des B$iij$ïèides, C%.
Jlfage. I Part. I I , page 437.
(2)'Janvier 17 7 6 , pagC$6 .Planche 11. | ' -
■ET DE S BS i MI NES. II. Part; ï 2yy
- Les^faurheaux -que .’cettEcri'vaimà yvis- àfAlaisv Chauffés avec laiHouilIe ,
ont&un foyer ré g u lie ^ ^ ü rv u d’un fougira|_pqm-s’élève plufieiM pieds m -
defTus-de; ^éterdbyl'a^ileufe, & dWè’ïpar-te proprement djtfç .^ t’efkà-dire;
d’une.iou’dè^tuj-è plus^taioite squq |e»:foÿsti auquel ëlle^ap|artàâîé> 'y-’en peut
voir le^imehfions-dercé^ïou|n^auî>dkTl»r©uvrage'<i|fiQ.‘ .
Le feu allumé ^ tord j y $ M Ê l e“dans .ccrfovLt'AiVoc un feuide flamméi
nvyfbràler^fmfo-qu’àffaTnlaniefeïdës->feu^;^4 qüéa,H&<lfûÉÉifemeht-pour
porter en une iheur-e 'dq temps», »une; quanta^ dfo&yirôn'i 42 ÜiÿrêA dîeftu">( petit
poidsij) à un-degré de- chaleur,marquj!parrit&|rài](remen't-,t& mêmëdiélévati,ori
dan,s lÿhfffine, en-QommqnleiMant allfeau H J l l ^ àuii q^i efLle degré voifîn de
iJa'pleii^QÇH^pîfllitiQp ,zchii?queT|hHxnsau ‘,'Gonfumqjà Alais -deiiao-Pi^'o livres
M. Venèl ^’'elbifort^ëtendu ; fur 1 les viegs-’qui» tiennent immédiatement \
K b n ^ lo i^ iuifgdùvetnènïent ‘du -feu! dansitoute f-a méthode*^t|etau-’pays
HfAlais-, ipqu«'l’A r t ; d u m ^ » ^ 'h rfa iey il-propofe -disxedrrè^tfoqs qui -reffi
dro^ent cettea|èrpéiatioq|plhts ^commode’ pour fès OuÿrierV; '& 'ga'raRriMe'nt îa
foie ded &ffe.ts“quelconques’ defta: f u m e e / ^ ' è i 8c qüi 'für-tdüt<dif^i'mîàç
rôfentidé s-mpitié,:- la^p^foreimatiom, qus^niraîne la
fait'qhaqub^p^ffiB*' avep/nne' quantiiffé ..moyenne P d e ^M f e e ^ â l Houille
die ïGtaiîjrefac. du' prix »de 8-a p^fols (4)’, fâvôir, avec Jenyiron i j livres pour
la .premierc.-»i{hkmïip.urnLe, & i £ pour, la fécondé i les .'irileufes 4 ’buyoieqt
,pent,j|oi(s plus^p^oj^ibles les fumées ,de la Houille ^ que les vapeurs de
M rè s jd ^ Io n tp e llig r, for la rivière Dulez- (y) jril v a un MÀ'krijj.>B: U
ou lesAch'afâiet'es fdnpbhaulffees.»âveC*d if ©jfe'rbbnîîle terre ^/ainfï qù’a Alais ,
&~bi| épargne 'airmoins mqitié. M. Venel a perfeétionné ^Çefnàyqéifoh ue
ce^murheauX , en appropriant les fourneaux ordinaires? pÈfe.l’prr fe fert ide
bois àljpïàge’ du feu de1 Houilfe Ç6) l .
L ’A r t d e p u r i f i e r jirBLANCHiiP e t a u m-rs
A PPut, Encore s’exéci^fer' àV^firecês par le ftù'dc '©haffi&fftdç terrèi
| Dans les Ràfineries de focrejdl©rléans-& d’Aîlg9<1uciue',J cefaffîlSf&ft emplbÿo 1
à deuxlqié^tions j dorfqu’iL’a -fondu le filtre, '& qu’il a perdu fàj-p^êmiere
ardeur? on le tire de deflems les'chaudîdtpisj'ffes braifes-font-ïftifès en ihbnçeàu-; on
les bîêliienftiite avec du iqoùyeàti charbon qui nV ptfotfetfdbrd’feâfle àûtfeù-B
& qed s'eir fort ainfi |uive>ffoconde fois dârïS je s étuves, pouèfécfeé?! les^ i'ucrçâisj
t!Itê ©lityr® d|,foie» Saflion-III itré y-,1
ae ’la trdijlemc Partie , page 387.
LaTijure r PL FUI de l’Qüvrage 'daj
1 w^S ^* r''^enl:e fflMreB Pezenas eft ,de i b heures
,ae chacune deiquelles on jette Péàù'dcsh'aflincs,&I
,i^K°P®^afiirî8içdidegréïd | t^jeur''ma’à Alais. I
1 1 Wftflpri%4<wwi%eft'de n i îëlquïn-'
tel; & 3"? Iivres environ de charbon de bois qu’il
faut pour une journée , coûte 17 fols 0 denfêrs.
(?) Attenant le moulin à bled de Sauret, à
’u n iq ’iàrt,d e Jre '.ç tpv-]ljer.i ^
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ParÆJII,,