
8 8 5 D U C H À R B O N t> È T E R R È
on l?ayu à l’aéti'on d’enfoncer en terre les différentes pieees qui' forment fa
longueur ; cela ne peut fe faire fans' être obligé de temps en temps déjfùbfti-
tuer une piece à une autre ; delà il réfulte deux-âétiôns différentes, 1 eiffo'n-
•cement en te rre 'i& l’élévatïon hors de terre : elles ont été- détaillée»pages
'3 9 2 ,3 9 3 ; nous les rappellerons ici en'peu de motsiÿ afin-d’aider le Eeéteiir
à én prendre une idée néttë & précifèv;-
■ Un Ouvrier fait tourner le mioulijiet h , fig. a , pendant que l’autre Va aü
.fouiftoirri®*. 4 >• r& p o& iu r la Boîte un levier fourchu s^fbus l||fip|l|fe
de la piecè du milieu la plus baflè ; fiir-ce levier fourbhüv pofè albfs^fo'ÏÏt'-lfe
fouilloir, tandis qu’avec les deux tlefs^P v , l’Ouvrier les dévifîè , autant qu’il
parolt élevé au-defliis de la fourche, i ■ - -
Enfuite l’Ouvrier prend par un bout la piece déviflée, & la porte lùr. lé
bord en -térrfe, en même-temps que l’autre OuYijer lâche ia-dorde du dévidoir.
; .
Alors les pièces du milieu fe tnettent-én tetr-e jufqü’à'1 ce fp® ^ ’.'fen ait bè-
foiri ; mais le bonnet de la fonde eft replacé,jfiir la-ldngueuV'^VBdù# le bout
du. fouilloir qui regofe •eir'Sttendait dans le tro u ‘fur le bonnet de la-fond®’.
On-enleyë" enlùite ce crochet , & l’Ouvrier va aü ffièu'linët' , àfkl&d’^ider
l’autre Ouvrier, & faulever encore uhe-lb’ngïiêtiï^j 8c 'o n'^nïînüe jufqu’à ce
que tout le fouilloir fait retiré. Eft-il encore queflâ'on de>le redefcendre dans
le trou ? on l’y replonge à la longueur-qu’il fe -trbüvé" fufpeiidu ’ à la ‘-clklëS
jufqu’à ee que la derniere piece du milieu foit entréé^dansla'eâifFé^’^ ^ s ’oîi
pofè lé lèviet fourchu fous l’entaille ,\on foul-eve-une-, ’longueur que l’on
yifle, & l’on continue. ..
x - x x x 9 platte-forrae de charpente au niveau,, du terr’ein, .à^laquelle eft
fixé.le ,guide dé'la tàrriéfêf s*
T , ^fpece de chevre .formée de trois Ionguçsj-petches- f dont, o,n n’en a
fait voir que deux fèrvsnt à fùfpendre la.poulie , par le môÿçti; de laquelle on
oelgSÉj la fonde pour vuider les., cuillers ; 'Une’’de, ces .'perches eft garnie de
ranchers par lefquels ôfimonbeàlà poulie.
é , Treuil dont le fùpport eft fixé en terre, Ou chargéd!un poids fuffifànt,
pour que la corde- qui fufpend la fonde, 8c qui s’enroule fur celte poulie ne
puiffè pas l’entraîner quand on veut,relever la fonde.
Dans la Planche de l’Encyclopédie.,’.au lieu de 1% tarriere;irepréfentéç ici
hors de rapj^reil j. c’eft un gros cordage qui réunit les trois perches en T t 8c
les maintient .en fituation’verticale ; cç hauban eft , fur le terrein *
dans la même .dkeélion que., l’on ypît la tarriere.
.(1) Haubaner, en terme de Marine , c’efl: ar- I afin de le tenir ferme lorfijo’on monte quelque
fêter a un piqugc^ ii 'à une grofle ’ pierre , le fardeau,
hauban ou cordage d’un angin ou d’un gruau, (
Second
I T D E SES M I N E S . t l P au fi
■Second Appareil. Fig. 3»
D an s; cè rdifpofitif pour la- même fin, la ; platte-forme -x x x x-, -eft Ijgg
verfé»-par la’.fbpde* *
1 JÉfo'c-, eft le lévie> ;qvie .l’on pafle _dajn$. j l’oeil de la&tr^fieme giece de la ta-»
siere pour la faire tourner.
• /Ç iÿ re x p rim e îlaK g p rg b i'qU id a n s lajfoutçhie dy( levier au moyen,du*
quel on’ieleve -la- tarière^ <h|sitjcheyalpt a.‘P nommé, , dona le$
çôtés1 verticaux ifsnt apercés .de glqfîeurs, trous, dans lefqué|s enipaffèiUn bous'
Ion de Fer qui jfei;t?dhappui à pé, levier.
Dés fv£,ésj&$fuks .:<é% é^&j'/euS \n<3,M"re * profondeur , - ÔC4
M. Nhquine s’eft pas faip,connaître autrement, a adrelîe en 1 770, à l’Auteur
d’une 'Feuills ipdrip.di'qu,^;^1 ) ,„fessid48?'.» j |f ^ ‘^ ^ l^S\éps.Afeiuion^ IdhyJiguéS
jfür'fie çhvix-flundemplacemenitfour ,.dfex traction de,Chat Iron dé
L’Auteur.d,^fet,s£cflcfommaire pafoit avoireu uniquement ,énvus, la ré-'
S e ic h e $ u «niveau .dafl^au", dans unf.^srçein .fîjgpofé, d’une demi-heue de
pente , afiïùdetïpdxtar la ft[ffis>-.d*'extr-tfebQn.furl’élévationde.ladéntéau Midij
& d%viter de la placer à.Ætfdrditjlg la pente la plus balle dntM|gin^> q'o l’eau
fouterraine eft plus volümineüfe, 8c l’écoulement, feioncliM‘iîp;Iiis (difficile, &c.-
Quand on fùppofe 'dnér!chdfe‘ abfurde, ■ il-, n’e'ft pas -étonnant q u e 'le s confeA
quënceVqu’orfen tife^ s’eh'Telfèntent:. fa prétendueidifficulté de l’écoulement
9 âns' la 'partiédmférieuïe, & ^ n ’ fe porte, ptécifénr^nt le plus grand vtjume
d eauipmo. difpefffeMfe'dtfeuter tin-fyftême-fondét fùï"ur^pareil principe ; ce
hui à été dit y'itjjê 243 , fait^VSîr^que • l’écoulement dés $iux n eft pas la feule
cirCoriftance qui décide lefdfio^s de l’ëmplacenient du bure (2.),.
Lorfqu’on eft ai^ndtifehé d e rendréôuvrdble'une Mine de H o u i l l e il eft».-!
propos, jÇftftK «phi ‘eft pofîible, -dé «fàvob à" .quoi «on doit .s'attendre« fur la
facilité de cét ouykge, fur la profondeur^ dulbù^ë^ &c ; ces objets împottants
tiéKnëfifà^plüfieûïJ points, comme -la faifon idans laquelle on-,, fe trouve / la
nàtùre-'du fo l, 8tC.
'Toutes lés fàifbùS- lié font pas indifféierttës poUrû l ’emrepfifè .d’une fofîèj
'Cvoytâi ) l’automne eftla feule;,qui foit'fàvmiable,pareé-q)a’alqrs les
pluies qui peuvértt ^vôirétè amalïëes fous’tërre' yfbn&en partie defléchéestlo
têirçs lé plus avantageux eft .depuis le mois d’Asoût jufqu’à la TouffiintS*
.' (i)' Gazette du Commerce -, tiK ^8 ,> p'ctgt 777.
• (2y D’ailleurs le fujec que' l’Auteur s’efl: pro-.'
p'ofé - de traiter, ne peut l’être d’une maniéré ' |
«lus bifarre qu’il l’elt dans cet Ecrit} je .it’®n - ■'
C h a r b o n d e T e r r e . I L Part,
fais mention que par rapport-du Jôurfiaî dans
lequel il a été inféré, & potii mjbnt/er que lieà
S i ce qui a pu être publié fur cette matière, n’a!
échappé .à mes recherches.' .',
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