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Afgilles communes ou Argilles-Terres , * nppynees puC Ouvriers
Terres,, fgrtes.i I
i
„ PREMIERE - ESPECE. Atgilles dîtes TERRÉS A BRIQUES, i
Au défaut de terre propre à faire.de-bonnes "briques qui n-ell pas commune
en* France , les Manufâéturiers dont les opération s,s’exécutent % les
'terres communes ^|cqniîpe'les Tuiliers, les Briquetiers f u r - to u t& même
ceux qui fabriquent des creufets j emploient,indifféremment, telles quelles
fe trouvent , pour peu qu’elles foient duétiles, différentes terres franches
qu’ils nomment Terres /e rre s, & ils les appellent improprement Terres^
briquf-A
Ce manque de choix eft peut-être, auffi ( comme nous l’avons fait remarquer
, ) en partie caufe des imperfeélions & des défauts de‘nos briques ; il
faudrait pour, ces Ouvrages une terre d’une qualité' moyenne entre les argillés
communes qui font trop maigres, & l’argille-glaife ; dans ce pays, on emploie
communément les differentes terres tenant argille , ou les fables de cette
nature dont nous allons parler , en les mêlant avec la glaife appellée belle, 8c
que les Ouvriers appellent par .cette •ràiforfj. mais mal-à-propos , Terre à
brique, Terre h mile , Terre à. Potiers : la defcription de l’Art du Tuilier &
du Briquetiêr , renferme tout ce qu’on peut defirer fur les efpeees de'terres J
appliquées en différents endroits à ccs ufages. Un Ecrivain-(x) définit celle
qui y conviendrait une cinquième qualitéde glaife, qui diffère de la glaife,
en ce que l’eau filtre aifément au travers, & qu’elle n’eft point mêlée de
pierres ; celle dont on fe fert dans plufieurs pays , & avec laquelle on fait
de très-bonnes briques fort dures & fort coinpaélès, eft une:-àrgille bleue,
groffiere , rude au toucher , & qui fe précipite aifément au fond dé l’eau (i).
Il s’en trouve près de Perpignan en Rouffillon une très-bonne ;.;jé n[en con-i
îiois point la qualité. .
Argilles communes dites Terres a Four, Terres, des Poeliers.
L’Argille ou l’efpece de terre, argilleuféf, nommée Tcrreffour, parce
qu’on s’en fert pour la bêtifie des fours, celle dont fè fervent les Poeliers &
qui en porte le nom, font de la claflè de • celles qui fonnçbnnues fous la
qualification générale de Terres franches , mais qui font mêlées à une .allez
grande quantité de terre argilleufé , maigrie par une certaine proportion de
(1) Dont je ne puis me rappeller fai, le nom,
ni l’ouvrage.
(2) Argillaplajtica particuüs craJJioribus.y/aller.
Argilla radis manialis mitl'to fiib.ula mixh
mus. (Wolsterd. A gÀù radis arenofa
Cartheus.
fable
' f T D E S E S : , M T N E I L P a r t ';
ïàble j ce fait qu’ej^^-fons m®^®&£eStgbles’de‘ s’étendre & de-fè gonfler
/(ans ltè'au ;wue les^Mlÿli'en H des Æppfrmons dëfàfeie, elmsTont plus
od fripuiR'léggtes fSc foffidMin^ueé.Sÿpari le&nôrns, mÂMrMf&itêï. ou de Sablés i
| 0'c'Mffér|entes cèmuürs qutjfe/emarquent d/nsdeSjUnes & dans les1 autres, font
duéS ter re^féri ugineüfes, Sc (n’inflùent en'rien dans les ufàges auxquels
fé a les-^ép'faue.;: |
'"Celle qui, eff réputée i|a mpllqurq. pofecqs'ouvrages, &.,,mu£5 ceux des
Potiers, eflppomm.ee •ferrÆjorte , afin deSfa; diftinguer des autres dé5 Ce
ge^té'jJî^uK'f^^prcfçhenPrnoins <i^®épé|" argillèu'fes ;*elle eft^doüce au
toucher^. ;ïreaps l'étag d^ficGiJi^j'elle ^eft ^nimunément a ffiaèlé?, fous
‘lcrdoigts ;^cger.k.& d’un ÿtoeralafr : danVAeau-ello s’étend Sc le 'gonfle 1
au feu fèlle ffe delféche emêfdjggrçant. ,,
ftnmunès. J
•^^Ece^DE/ESrïfcE.^ 'Atgilles - TfrreÆop Argille.T- Sables. ,
■ 1 AesiteiÉiiy|^^Mprdcffen;énlus dé l’étà*
Jllleux quJ^le» l’état arguiéux’, & ^qui'^cfibJLbnt '.tyôi’r perdu. lour ÿHcofke
par^ûêjqu&'^lufe §nt|,^uije'i»«|f^cn^^i^ecj^es, (ellesme^^^^aiif^jjces
afltâcher, cpmmt?cell'e? appellées* Tirrffmes-; leür^rgp'ôï^nj(qrdi’naire
eft' forWeid&ÏÏË^i^^®^e ”particules quartzeufes./pgaW, '^communément
— %ie ptpp'ortion cbnvenabre^avec fine argiTO^fèch^fdïVerfenent
é’é , qu®mmè dû cprps à oefable'. &'le rend propre ën généràfù'féire,, d es
moulesS)du7 -J|s, Fondeur^''
•^ès âtffélenù .fables afl^ teommunS'dans plufiëurs efiyirqns.de Paris , rie
I^Sgoint effeivem^^Pà^c les ^addqs : au^^u ^ ^ jnVÿe , Jff 'gptilteflt ,,,
l^f fi ff ent , fe durci’flentXa'ns'fevgerçèr j poulfés à un degré pl^s yiolènt ’f ils
fë^ffifient. -
■ îl's’tn tÉom|?v'd^tfëcs ^Ide- friables ,'ç.pmme îafinéux & moins mélangés
ou, 'c |q u f fait; qu’ils font blanchâtres, & ne pet^-
vent|Coint).|re)?dre la cdufiff^te r^éceffair^pour qu’omfiuiffeïyi former le cre®
dè o^vqtr<â'veut 75 mouler (a) ^.mais ily en ay^e. gras. au;tà|ç}|er, & qui
n’entrept pas et! ftjfion fàqs;addition. Le X%.eau de Marly-le-Roi eft riche eh
terfefjjanche de ce genre, un peu fableiÇfe;& affez gralfe.
"Les efpeees de ce fable diftinguèes par lessNaturâliftes>, -font au nombre.; de
'deux lavoir ;j'w Sablon terreux: ou Argilleux grossier (3) ; le Sa^eoh
A'RGlÉtiïUX fin (4).
1(1) Glane'a Tcrrèa , aut Argîlïoji : Glurcu fufôrid,
ta):'Slt>!e gtfrile .dss F o fd tê » . ;
(3) Glared ArgilUfa crajfior. Waller:
(4.) Glarea Argillofa ttmiior. Wailer.
Charbon de terre. IL R é tif 9 *s