
E X P L I C A T I O N :
La FoJJe, autrefois travaillée par 6 puits , remife
aujourd’hui en exploitation fous le nom de Mine de
Sadoumy^Voy. pag. 1 1
2. La Mouliérë, 2 Folles*
‘4.' La Taupe.
Champ ou Vigne de Madame•
B o u r b o n n o is .-
Fims.--4 Foffésï r
* •-Nôyà'n.::,;- -
Ni v e r n o i s . ,
Ckampvett ,Parôilfe près Decize.2 FoffeS. Voyez
-Le mauvais our qui s oppoloit^a la pouriuite des
travaux de cette Mine en 1 7 7 J .Y oyez page ƒ 77,
a été tout-à-fait corrigé & détruit lorfgu’on y à
eu profondé un nouveau puits : MM. Perler , Mé-
chaniciens, y ont établi une machine à feu. ^
1||
Je fuis informé à Pinçant j qu’un Particulier prétend
s’être aflTjire^epI ia^fonde d|^;p^éfencévdu
Charbon de. ans i ÿ ^ n ï ^ l ^ ^ r f ^ e r -
main-en-Laye. La nature des. couches de cette
montagne , qui ont. été retînmes-à la profondeur
de plus de 28 pieds par les .travaux deM. Peronnet g
donne lieu de foupçonner ce':qui-peut induire en
erreur fur ce point, & rendre la découverte très-
douteufe. 5
Ces différents lits j dont M. fe|ron®eM a'faîi
voir les échantillons à 1*Académie, & décrits jpari
M. de Fougeroux dans le Volume de nos Mémoires
pour l’année 1,771., étoient un lit de tuf de fable
'coquillier , de glaife ardoifée , de glajfe crétacée ,
•de pyrite,, de craie blanche, 'dbuce au toucher,,
fous jayeté. ^
' ‘ On voit que le pouffier combuftibll^aipedé dans
-le cuiller de là fonde, lors-de la recherche; dojat il
s’agit, pourroit bien n’appartenir, qu’à de la pyrite
oU'à’du bOïstfpflHp/, fâns < ftie jï© it fondé; à
conclure que ce pouffer étoit du-Gharbonfde terre ;
la tradition de la préfence de ce foffile intérefïânt
-dans; un canton duXvpifinagede S. Germain-
én-Laye s’êft déjà .tïoüÿée, .en défaut
•fleurs années. Yoyez^gflge 1 65 , note 5.
TC 6 T-^^^poit:des "endroits o uW été^îbum^l^
1 Charbon de terré, & où les travaux peu-
- | veht|ff|^rem-is avec'jÇreteV.folt^stjn? j-
' droits d’où l’oo-f n tire actuellement, '
4 2 2 F osses b ô puits de Mines.
Nous- ;terminerons ' cette énüméràdon parole
Rapport des Commiffaires qûe -TAcademie ayoit
nommés pour examiner les Cartes phyfi'ques ; 1®
changement qui a été apporté 'dans leur composition
3 au moment de les-faire graver r~& T^i 0è '
fe rapporte plus avec, Fôrdirè préféntç dans le rap-1
port qui va fuivre, ne s’étend que fur .ce point,
•& il fera âifé de les reedhlnoî^.^^
^Extr a i t des R egistres de P Académie
. : des 'Sciences.
£L* f p o ht des Commissaires de VAcadémie
furies deux Planches tpricédfâfj&^.y--
G ES' Cartes' dreffées par'M. Buache font,les
mêmes qui ont- été annoncées; dans, la Séance. publique
de l’Académie en 1761. Elles font au nombre
de quatre ? doiit la ptemiefe comprend
.France entièrement diftribuée par Gouvernemerîs*
On y a indiqué les lieux dù Iq-jtcouye^t’ les,
nés de Charbon de terre, & le cours des rivières
navigables qui peuvent facilité' lejtranfport de '
ce foffilé*
La féconde Carte formée fur une échelle Leap*:
coup plus grande,, cÔn|ieptvfeulement fes'.jp^oyin-»
ces lés plus abondantes en Charbon de terre : com-
me plufieurs, de leÙrs- Mines- font fort voifïnes les
unes des
la Carte générale,} celle-ci lés fait ddnndître avec
..un^detaïl fuffifant... .
La troiheme Carte eft celle du pays de'Liege,
moins de là partie de ’ ce - pays §§§| fótómir
le" GhàrBdiï^Eè terré : lpi||JvS rive-■ d'Mî& ^dieiÉ;
Meufe repréfentée fur cette Carte a été deffinée'
dfaprès^une Carte originale , 't|réè’'sd^Bùféâh^des
Plans J quant à la rive gau'âre , M. Morand l'a fait ;
lever par un %rpenteur dp pays de Liege.
... La quatrième Carte repréfente le même pays, mais
particuliérement par tapp.drt'àux-mines de. Charbon
dé terré ; c^ff^à-lire , qu’on nTedique que- lés/iiéûxt
ou-ces Minés’ fe trouvent. Gomme: M. puéttar'd: a
fait mention des Mines de Charbon de terre* dans
la Carté de la France M a publiée
, ( * ) & qui a été dreffée' par M. Buache |
nous avons crlf!d'éyoir'examiner plus pa'rticu1fér.e-
|||It hiles différences de Cètte Carte à celle que'
propofe M. Morand étoient ’ affez nombreufes &
aflfez importantes pour iex^^M||ce' nduvellé' fief-
cription ; & , dans cette vue, nous avons demandé
à M. Morand un état de ces différences : les voici
telles qulKhou ^^ ^ a^l^dè^ès^
La Carte propoféé_ eft conftrùite fur un plan
j3f ÿ i^V^ ^ ^ ^ e f ,peutfqi^^^^nt^eu#pou|^
la reuhercheyie tranfport & le commerce du Char-,
boh de terre ; çé“ pl# lf<.
Terre 1donné en 1 .7 f2 , par M. Buache ,• & qui
repréfenteteles..fféjm^^ms^iiviéregv§:ühl,ggreddive'fï>fi,
& la fuite des chaînes ^îrâ©nt>a,'g@ës, ; feconde-
mcnt, elle renferme fur l’objet principal beaucoup
plus de détajil’, que n’emf;
renfermer celle'de M. Guettard, qui ayant eu'pour
objet Ta Miné|aM|îé éh; , n’a pas dê fë
livrer- fur iclmqùé objet aù détair: qu’il aurôk
fait, fi', çomme ^ M>. Morand, il n’en avoit
embraffé qpdn. Suivant fétat que F^^Mprahqf^üs.f
a remis , la Carte de.M. Guéttafd indique particu-
fièrement huit endroits où l’on trouve du Charbdn
de terre 5 .^:elfë/dé! M. Morand en indique plu's de
140. Nous penfons donc que dans u^^tùvrage
qui a pour objet la defcription des Mines de Char-
bon de terre , ùné Carte qui indiqué avec détail lés
-lieux -où l’on ^eut en trouver , ne peut qu’être- bien
placée. Nous;|^mme^d^illéüfs perfuadés que M.
Morand fera partie de’ iom
travail qui lui eft cômmünê ^avec M. Guétfafd j &
tant pour cette* Carte que, pour les trois aiit-rès
dont nous avons- parlé ci-deffus, nous peijfons que
l’Académie les jugera utiles à l’objet que M. Môrand
s’eft propofé.
Au Louvre, le 3 1 Août iq&6. Signés Cassinï
de Tja7 rY, BE z o u , Buache. ,
Je certifie le pxéfeïltrRxtrah conforme à Voriginal &
au jugement Je ly Académie. AParis ce 10 Juin 1778, ’
Signé, le Marquis de Condorcet , Secret, perp.
( * ), Vôye* VIntroduction Vpajjp '
D mm P i L . A . N ' x m e s .
S E C O N D E P A R T I E. ",
un les
!Sw llH BHW P » rÆ t *ont » » r^ SH y rÔnTag^d ^,M. L o u x& j^ y f h ’Sja'loi^XBm.-
%lemèô^^«4'qûiffe. -
Poug eMeteÿflri® jiigMmj^oit'fe fenmçrj’d'ég .Mines- de Charbon , ®on'Mé^ês>lda'n$,
une djhiI•< ie jiSfaef'Mdfite difttrênrLiicùuLhoo.kerieule’S & Jl \b?‘
pcs ou réparations pierreufes placées entre chaque Veine.
P LM Ntà Ô-BVi'P R Ë M t È \ E .
. connue de la bataille de Rocoux voit dans,
le lointain^ à gauche , 1-a ville de L ie g e .'u n e par-
tie du cours dé' la Meufe, ,en remontait jui'fq1u,’à
. La Planché'ïepréfente' la coupe d’urne Miné-dans
laquelle on fuppofe douze PLanneurcs, c’eft-à-dire,
, douze veines de Charbon .en de ^Zatrewre. ". •
’ - Jamais unie veine, de Glrcapké© ^
p e n d a g c.ëll^®i®^prö-
• luie '°111 plufieurs autres qui- marchent toujours à
. 1 ;Ghof® i§!fès:,:dié 'üÉlif;li^la,première,
tyMâçé.eJfaMdejm^e'; >cesMi^?éh fesl^éii^^^oW^préi
ande,
^ÿ^^S'Éiipriéuii^
en ■qualité au^iairb^n^ des veines de deflus. .
. De cette pofition de plufieurs veines les unes au-
delîus des autres, t-eïles qu’on les voit dans cette
■ffifento facile à concevoir, que la I
‘ Tinarrhq
même , a plus d’étendue en longueur que la troi-
-, fieme , c’eft-à-dire, parcourt un plus grand trajet
' que la fécondé *, & ainfi de fuite' p'o'ur toutes les
0qiaengo
^tesl^mjfres.-.i.n'eft.-TamaisgperiWeèiW^flestiPZgfreM*-
' - rej G®n®me elle Tefl ici j il faut la. fuppofer droite.
A^oy ëzfailles
, la page 60.
' Sur ces pÎÆnnem’ei on voit une ébauche du bure I
d’extra^ioa accompagné ! de' ifèn bure d’airage ,
fimplement efqsuî.ipfé auffi ; tous deux feront^repi;ér I
fentes complettement dans les Planches XII &XVLÎ. I
• Au pied du fiu/e on, a 'm^^^^â^laceMÔ fioa-
gaoa , & au niveau de ^nincïpaZ j?«zyàrd‘ un\ petit
*i;«re fouterrain n^ommé Bouxtay ,
' aférret, dont laJ forme peut être en qùarre! ou én
©yâlie ;,il fert à travaEler lé^]pÿ1^ùjîe^:aV|^'Ü^3petit I
treuil nommé. Jibrrer , en 'donduifaht: l'ouvrage I
de Boitarray comme celui des Sarei d’mracftok
Au pied du fioaarfay il y a toujours'un üowgno« , I
dont on a fimple^yï^^mqué; ^
| | ' e ' ■ f
• L A ^g^ette: repréfènte u^é'i'.'des hauteùirs qal;- j
dQt^Mè.<Châteaf f l ^ M Qnftere ,éù1jpohdfoz5,'
La Planche_ donne unè idée des veines - en /»en- 1
dage de Roijje , c’eft-a-dirc, dont la pente commence
à s’écarter du degré d’ôjajlÿnàifoh q.u.i'00nftkue le 1
pendage de ^platture po.ur t s’approcher de la.fima- J
tion droite a-plomb, & s’enfoncer de meme in-
fenfîblemenL'
que les veïnéi
d e bbferyéràiÊ' ïëS'. ^peé .^iiCd'éfÉs des-. aur-,
tres <1 " leur màcclie. en terre , & ‘q p S b 1
lîmple dans les .pl atteureson voit co.itfiient les
■ v 1 h j 1 dage d ! Hoij É, i f ées m-deiToua
de la q; emi rei .i fe réfléchiiTem to'i ite ; fous '1 f.
f ï'E?ks "i’iâ , j
qu enfin après avoir achevé cette allure de platteure,
elle vi U regagner la i perfide1, ? )mme on l’a
expliqué^ ag-ej SyS1 - '875..
IPa rmi les couches’terreùfes qui forment ,1a: ;pre~;'
qui fe font jour ordinairement dans la Kraiv.
L V“-1 1 i wr 1 ■ ( 1 j '"j:. JyQf1 I rn/wt. { i^jS/el I ^ Y -
prendre chaque fois un pendage différent, jufqu’à
I ce qw elles fe forn ut- en u ie ]plat-teure nomi ;e
p/aneiirc üe itoi/7è, qui va fe terminer à une/aiï e ,
derrie e laqui lie e ce platteure. fe trou eroit 1 ' *,*<
I ii eH^p^\^ih*£&c^u-pnîftt I
IM i 1 ■ J r Æ ' f i ÿ t ' J î J - ' A ' l w ê ’ï ' I
IM 1 Er o f S n
v* *' . * ce qu’on
appelle dans les travaux de l’exploitation, AfciVre-
Roiffe.
Ml . fis»,
dage de-. Kpiflè , pins bas que ia.Æe/7fc.de la veine
inférieure que YW 'M w t fW W B R r ffaM ^A ^
aaiojspg'i^trSa'^iic \$vî ..
S"0" d B Q 3, on femet à p )rte'e d exploi*
ter toute cette partie par Bacniireimarq îées eu
'bîan^-^pointée's 'de noir.
La iifetMv de c s “ ti ivaiile par le
/K0'“i ii»-E prol'ondé de même au travers des^trois
veines, afin d’atteindre les platteures & pendages
I• uilflu- 11' f f f & ’ï i fra-
Parmi les couches terrei
I I ri'~T^ p | * tl l! l'L r<- /[f t rhe
, des fources d’eaux qui ( f int joi 1 co u-i.jnjjaSj»!
v < M i r ',P%e g ÿ fy t J * ' ' .
‘P '£
;s PcineJ en.peme
Q H p P C>BWKt,,Wl<Ç HWÇÎW h g^éiMwa
par le bure enfoncé dans la veine du milieu , jup
qu'au-dellbus du ppémier dévoyenient de là.içroi4S
Ceme vpir . 'Ön juge [ r cette Planche .& p ,*
celle qui 1 it que les pendages. q ti fùçce^ent au
en plus en profondeur, ce qui le rend plus luïf-g