
I I 2 0 D U C H A R B O N D E T E R R E
Hnune du fer attaché à« k terre métallique jaune ,-fqis ^u7b& ^ e du K p l
où le fèus eft déjà très-divifé ; cètte eau préfente par eonféquent upe eau
minérale faétice que l’on pourroifr-eoeOre jîèndre plus efficace, & convenable
à plufieurs cas , e n la coupant avec de l’eau de chaux , ou en y ajoutant felorb
les, circonftances quelque fel neutre ; des^uwlers dp mine & les Pau.vrès
pourroient en faire ufage, fort en bain, foit en boiflbn. Il ne feroit queftkm
que d e . cannoitre par l'*pdyf<*-l« différentes c om b in a is g ^ ra le s ’des
principes quis’y. trouvent noyés.dans des proportions, vraifemblablement aff4
inégales. , ' ' „
Ce travail auquel nous invitons les. perfonnes ,a portée dMe#uivie,±
enrichirait la Médecine, & donnerait quelques nouvelles lumières fyr ijriatHre
de la Houille- Nous -ferons 'connoltre dans-, un inftanc dautre.s .njanjeres de
procurer des eaux minérales faétices avec le Chatbnn-dç'terrê^fefqu’on
s’en eft fervL aux. feux .dpmeftiques....
Les boues naturelles des eaux minérales .de S. Amand en Flandresf|nt été
jugées, par MM. Geoffroy & Boulduc , tenir leur vertu du bitume & de l’acide
du Charbon de terre.-'* "*
L’expérience a conftaté l’efficacité des-bques mînérales_artificielles , préparées
avec ce foflile, pour rf4memes [malades dans lefquelles onKploie
ordinairement comme derniere reifource les boues des fontaines de ;.g||Vmané
( i ) . D® femblables découvertes'de.moyens d&güérirles malades-, f a f e p ’ils
foieàt obligés de fe déplacer d ^ehéziqux, n a ’fauroientt'trop.'êtiçï^nues;
&' leurs A u te u r s n e ceffant point, d’être- utiles-a$rès~leur mor-t, ont un droit
ipiprefcriptible fur la reGonnoiflànoëw dèâlotitçÿla poftérité. ?
^ e s bopes faétices., cdqqt l’idée & les premiers pffais /o n t dùs-àfm*pere,
( voyez-Part. i , / pag. 3 0 , note 1 )Tontiaüjourd’hui recommandées àvferaifon
dans la pratique (a ). ,
, M. Ideutaud j dans le même Ouvrage , en confeillant le Çharbortife terre
h fàM&flêlé « e c id e fhtule de lin * n confiftance d’orfgvtent;, ajoutât Lum
therm/tfum minime* ètdit. .
„ y ne des parties coniftituantes, principalement remarquable dans^marbon
de terre » eft fa pâme graffe ou biçuniineufe. : -félon quelques Naturalife*
elle eft de la nature des huiles végétales ; ceft auffi ce que donne à penfer
le nom Kedfia , donné par les ' Grecs à la poix minérale >’nagj>pllée âum
Naphthe, - Afphalte, ê c *, fans doute pour exprimer différents degrés de
pureté (3).
■i (1) Les cas de fojbleflês de membres , gonflements
de jointures, rétraâions des tendons
& des nerfs, à la fuite des. .glandes bleffurés,
Voye% les Mémoires de V Académie royale de Chirurgie,
tom. 3 , mëÊM |
0 )En lcwfque j’étois Médecin des Camps
de laHougde & dé 0 aeib c ui: g?le Secrétaire d’Etat
ayant le département de la Guerre., avôit ehvpye
à tous les; Mécieéi# des; : Hôpitaux militaires
établis fur les côtes,„«une Lettre circulaire potl
employer les. bd,ues artMçièlles. •
(3) Voyez au mot Fégéùdy^d.ble de's matier
de la Icre. Partie de. cet Ouvrage, pag. i l 9;
:: ^ f D E S E S MINES . II; Pu t . rr2I Quoi qu’i| en foit-, la^féfence du bitume dansée foffile èffi évjdente, ain#
quJ«fon rapport- avec.,Ifepitrole ( i) .,.
Les eaux faétices ou .naturelles, réfùltantës d’une imprégnation de Charbon
de. terre bit-urpineux^jfhfoient ,ft;ayec: une additionne -fel marin-, des bairfs
| tj.ès-:efticfees,;,'.aflez jfgrîibjâbks à'.oeux^veaü^de nier.'*' ,
,Lgs anciens .Médecins-,'employaient cètfe tieijitumjnepfè du lithanthrax ,
&M a,ttribudent,dprl^/fillet,ét0itfppæi des'mêi|i®s vertus qb’à l’huile de fuccin,,? I Jdylfolkman fk)ï$eràarquè que ce; fqff|a,*$iftillq parjla co rn u ed o n n e un
| efp#-.açâde ^ u|Sft AjuMe/grf^geapteilaquelle;/reigifiée -aveq-l’apidè .nitreux
I concentré,*;devient y.&büle, & %gréahl/qtfèlle ftirp.aiïe l’odeur fuave
I du fuçgin & -dui|^u0ri| dir-fnjqgif.PSqîi'ellg peut allêr, de pair (pour la vertu 3c
I l’effiGacité av’ec lej pétrole vbaturel,
d^chal eft djftxis .qya/hpilç de Charbon <fe terfe j| fur-tout Jorfqu elle eft
I bieft reélifjee^pçpi7 èpm ffibftituéetl llhüile* de fo'ufre minéral dahç' les malar
| dies vénétieririë>/fSuiv{ant-Bqintii]gf,i«lle fi’eft pas i méprirerpqur.ies écrouelles^
1 les#G.cès dansJesbdo.ùletftsrimvétéréês.' bLiAuteur ■ dWïQuvragéi
iconni||3Up^Qae^iqu6ke,f0.u&e diffious dahsjcèétehuiteeéiifiéeii fburniroi$
Ilt^ fd ic am en t.q u ^ rq h ^B rrq ft appeller baume univèrjèp^terfefire &'minerait
| G.lâuber.iVaÿfe eetj.e ^^^huitep o u t^d e ffé ch e r les«4^&> pour h teigne
écaîlleufes^/i prétend qu’en promettant dans une .comiie
du falpçtre .& dq,tCharbpn dq'pief^e , iâlien>lbrt un elpricttrès-prop^^
B ùmq n d i%r^ à i^ u n » lesi plàies. M-. Kurella a obfèiyé .que , dans cette-opé-
■ ratiqn , il s.’eftiàif junervf^eiîte détonation par la coinbuftion du phlogiftignei
a pafle • daàs (ün ••técipiëèd on il fyoit mmde-'
■ l? aftdiftil.léey,quf^efts6rQuvée; avoir une Jhveur acidulé mais ce qui .reftoit*
G°rnu.eÿ- n etok^ut^&^^èvque l’alkaii duinitredavec un peu d é c ad ré s
■du Gharbon%d&iquelques.p-etfbnnes«prétendoient être un excellent refirêd^
■ pour l’aftHmsi.^ h~
I rCet efprit ^ , cette huile/e!'ÜthanthraX'P“ôriffÿlabè dans la Pharmacopée»
fc e ,Londres de traduite en Anglois par‘( ^ i% m e Salmon vPjfofèfrJuJS
en Médecine ; on y trouve la maniéré d’obtenir ces produits par la diftillatïon,
: &Iadofe à laquelle il faut les donner (4). Cette dofe eft depuis quatre jufqu’à
». douze gouttes ; les propriétés qui leur font attachées, fe rapportent avec cè
qui vient d’être dit d’après les Anciens : ils font anodins & antihyftériques,
vulnéraires & adouciflànts dans les cas de plaies-, bons réfolutifs pour les tumeurs,
|% p d u s ; ils conviennent dans la goutte, les qbftruélionsdela rate, les douleurs«
K W B Ü g
1 1 0 « . « « de, térébei
I S en eft fern comme d’un calmant.
(2) Sileßa fuburranea, Cap. 12 i . . -,
. (3) Minéralogie de la montagne des Géants
(4) » Il faut diftiller le Charbon . 'de terré comme
» le fuccin & alors on a un ejprlt. & ’ une huile
»■ qui, étant reSifiéss ne font pas inférieurs à l’huile
» & à l’efprit de fuccin % Gh. 12 , Liv. 3 , p. 403.