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fo rte 'q u i tiërefté ffekM&nt'^e'fofce du « é $ ë s P o m p e s c e è l
néceflkire p a r e i l faire jed e fc ilr^ e^ e^ Ifto n ; t'É%f^ie',^choïe,‘ rvarfiVe pas
dans la Machine des folles d’Anzin, le contrepoids place du qÉ|d^mpès
^ft'très-îSibfe^ & iléxifte de tout cot^Tin%^is:H'é pèfanteur rcjufîdinünue d’âii.
tant la quantité d’eau que devrait élever la l$îâchïrie.
Les l^gbres* 'dSKrénces qui fesréncontreiït'eij'tte ‘des tl&îs^lloeyès I feù, 1
& qui fèmblent être' au défavamagé^ê 'céîlë'de:Môntrelais, peuveri#lfèlon Ë.
Lavoifier ,l nW o ir'd ^ û tf^ u fe ’^qiië la différence de hauteur à H'dÿielle l |
Machines {ont lituées, par rapport au niveau de la mer ; il eft confiant que ;&
fol de'Mohtrelais eft plus élevé que /celui de da'ïlàndre : ^Hife^r‘® n c fc
calculer la püifihnce'qhiftiirniouYOïfla 'Machine y;‘d’'après le'ptiids d une colonne
de niércure de 28 polices de hauteùjxFîl faudrait peuç^étrc^calçufé^ÏÏKfefL i le
poids d’une colonne de 2 <5 pouces & demi , on de 27 pouces tout au plus
on fent aifement que cette façon de calculer mettrait tout l’avantage du côté -j
de la Machine dé Montrelais, & on a lieu- de 'croire f | j f eflcc~qu ^M eft la
mieux conftruite de’s tro is ./
Objervations & recherchés fu r le nombre d s impulflons que donne une Machi k
'•r‘ afeu , d \ aul'ln te, 'ayÏÏaque^l 1
LESpùilfes-dt les yeux d’unJ^ M W l j '’S>Si4v ie i^ ë tiS r ie r ’'y^F!lWc,hine
:à“fe î' eh^iftou/eîn e'rîf , ne peuvent manquer d’être frappés par deux circon- j
fiances; 1°.un bruit confidérable qui fe fait entendred’affez loin , qui occafionne
même un ébranlement, une forte de fecouffe très-fenfibie dans tout l’enfomble J
di-: la Marhinej 'î / la^épétitionde ce bruit à-des-^aircës réglées ; cetifochro- I
nkfm t f r ) 'bruyant fiïé'ftir-tout l’âttentipn au fpeélateur, .p irre ’çourmn'-. -
valle de temps qui fe paffe entre chaque battement, & par l’efpecé de vapeur j
alternative, qui fort ( comme l’haleine des animaux ) des joints imperceptibles
de la chaudière ; tout cela n’eft pas non plus des objets de moindre confidé-
ration pour le Phyficien, fans même être prévenu par une connoifîànce antérieure
de la Machine.
Il ne lui eft pas difficile , en examinant les chofes, d’appercevoir qu’à l’ai- :|
piration qui attire le pifton , par le moyen d’une injeélion d’eau froide partant
du réfèrvoir dans le cylindre, il fuccéde une defeente de ce même pifton dans j
toute la longueur du cylindre, & en conféquenceTabaiflèment du balancier,
qui par la rentrée de la vapeur dans le cylindre, fe remet enfùite d'ans fon J
équilibre, & fait rehanffèr de nouveau le pifton ; il reconnoîtra en un mot)
que cet abaiflèment fuccefîif du balancier eft l’effet alternatif de la pref-
fion de l’atmofphere fur une aire circulaire de 31$ à 40 pouces de diamètre,
Sc à la force de la vapeur de l’eau bouillante , en. aétion contraire : e'1
(1 ) Ifochront, qui fe fait dans tin même efpace dé temps..
E T D E S E S M I N E S J II. P a r t . . 1081
.^« ^c h an v ^o f^ furn-.tQÆ Ja âilm al^r/iatjvej des '‘deux
pie.ces, par lefquelles le mouvement fe perpétue dans la Maqhipef4 . i£gui
) qn aurvjfts}éefextaâiq & précifè-deheauc le
méchanifipç de<eq|,^Æte,sid.u?Çqmpes.
ppéré ,çar la p e lo ta it de | !aij?;,£ défigne
pour l’ordinaire parmi les Auteurs :qui en ont écrit, par le nom d’impulfion»
^m e ^ i ét|,nî^’^ p i i ^ ’^ ç@ Jpit1qui ^e|jSaffe mçi & qùi.p^id S lui
^^epdu.pr^ygipeiÿ^taq^liii^ijen.dpnne en effet.
On fait exaélement d’on provient ce jeu fucceffif ; mais il ne paraît pas
ÿW W ^ è ,^ ^ ^ eÆlWjl'^|p0jd/fur l^jfjiambre jd!jn|pqlfî;ons que donne une
Pendant lo n g -temp so n regardoit comme certain que dans une minute de
temps la Pompe à feu donne 14 coups pleins ; la Machine de Savery en donan
ffqis-Boflb près M h ti Guir;
lain, où il y a de ces Machines. Les fleurs Mey & Meyer, dans celle donc
nou® avons parlé, en avoient fait entendre feize.
L Auteitr d une brochure intitulée : Projetpatriotique fur les Eaux de Paris
'À’f eP de ,f%<cf^^uéB^^^dpgt'|ipus^j]p:pnss un
■f1?® ->i, EfSd'|P|)j{?r%aU/i?pyep d|é|;qnbl^er4|ftr Ijejq, donnerait jufqu ji, '20 ,éoups
par$minuteq
Selon M- de la Lande, de l’Académie des Sciences, la Pompe à feu de
Chelfea,. en Angleterre, bat quatorze fois par minute, & éleve à chaque coup
dix-huit gallons d’eau de 150 pouces f cubes. M. Lavoifier eftime pouvoir
en conclure quelle fournit une quantité d’eau de 71 pouces des fontainiers ;
il penfe auflï que cette Machine eft extrêmement imparfaite , & qu’il y a
quelqu erreur, foit dans la quantité d’eau élevée, foit: dans l’objet de confom-
mation , dont ilhfera queftion à part.
Ce nombre d’impulfiohs, dans les Machines à feu, eft devenu depuis quelques
années Un arcicle douteux ; quelques Phyficiens y foupçonnent de l’exagération.
, M. Lavoifier regarde. comme prouvé, qu’on ne peut foutenir le mouve-
ment a ce degré de vivacité , fans en faire perdre à la Machine plus qu >11 n„ ij
.lpfenprQcure,,
Plufieurs Obferyateurs eftiment néanmoins qu’elle donne depuis 12 coups
jufqua 16, Sc que le mouvement d’une Machine bien montée & d’une gran- ■
deur moyenne, doit être réglé de maniéré quelle ne produife pas plus de r.y
C0U’PS de balancier par minute.,
La petite Pompe à feu, conftruite par M. Cambray de Digny, ( voye? note
9 yPage 10^2 , ) donnoit 12 impulfions par minutes.
TPO-lllîiar Qr A ' 1» - *uuu»wuv.ij
c,pr°que clun corps, qui étant fu:
: S I k i côté
i ^ °* 11 > & .fignifie ici ?énériquemet
le mouvwnent régulier d’un corps qu'Ja Ôltei
nativement en fens contraires.
(a) Ou Mémoire fur Us, moyens de fournir à ta
ivillê de Paris des Baux faines : Brochure in-12 ,
1765 5 par M. D. A. O. R. D. R. D.A.