
* 3o4 D U CHARBON DE ,TERRE
Citoyen animé du défir dateur de foulage là mifére-de-fon1 cantoh
cherchera »•tirer la reffource fur laquelle, nous-ihfiftbnS dfe^aïïêâfcâîleinent
oublie pourront re-fier -longtemps. Dans une grande‘-Vill'e j lës^irefteurs
de pauvres .GomnpQautés , les Adminiftrateurs d’Hôpitaux , les Gurés jjde
Paroifles «réunis-enfemble pour concourir à^cetté fourKitufe^de cha&fSge,
comme j’ayois prôjetsté d’abord de les yinviter &4 ê ies^dééer miner, ferôfent
Ihrs de. faire un granàbien & à peu de frais. Je neJfoüli3kè-pl$;; que’d’av'oiV
fait une impreffion capable de tranfmettre quelque part-cedéfir ; cegeffenrifl
lement en faveur d ^ u v r e s » que fai expofé dans-mon Ouvrage lerdfQÿ
lents points de. ÿueGous lesquels ce chauffage àgréablè-^cofemOde- I f #
nomique, peut' convenir à toutes'forces de perfonnes. Afin d’âehèvër‘ d<?%ou^
pietter " ce tableau,,,tjë ‘Vais le feirefcfûiyre^riV deferi^tiè’h'Mfdnnée de Ùf'
febricationjd,u Charbon de-terre, apprêté, la détailler (^Urië manié W o p re 1‘
la rendre, pratiquable, & à avoir fon fuceês dans toutes neis Brriyiflcesj. pouf
cela je commencerai par quelques- inftruétions fiir-lès terres propres a hjfh-
paftation en général,qui conftitue cet apprêt ; cesjnotiorfs-pouÉfbnt être utiles
'«ette fabrication-f|p de la
Capitale ». où^es «charbons ne font poitittcfikgés“ des memes"dro f ^ x quels
ils fontraffujettis , quand îls ^ v e n t au Port" Saint-Paul; f^diqùerai“fpécia-
Umpnr pnfir la ville de Paris ^les terres graffes^uife trouvent dans M enyi-;
rons-Jjl#viendrai enfuite aux^ détails -capabl,es~de‘-fervir de'- gmdp'ridhs un
établifèment fuppofé à faire dans la Province. Le plan détaillé g « u é
d’un attelier diftribué comme; il conviendfoft^fe^flïrè -, Sc éclairci-par-'une
planche des outils & uftenciles , rendra Jfênfîble>â'ûx-.yeux toute |pùani-
pulatipn.
Renjiignemcnts f i t la fabticaitoir ÛW'GfidrMft- de ,
f pour tendre fin ^chauffage’ plus économique.
* Avm’F de -décrite le procédé fuivi à Liège dans' ee^CÊhfîâ'âtion, nous
avons fait obferyer page 374 , qu’il n’y 'aüroit rien d’étohnap't qTO;;pre
méthod.% touîe-fimple qu ellèparoît-, ne réufsît point d’abord r^ P Icoup
comme il fembieroit qu 6n devroit s y attendre1; l ’examen réfléchi qüenous
ayons fait de- ce chauffage , ia' difcuffi'on dans laquelle nous Tommes entrés
pour infirmer l’avis de M. Venel, laiflènt appercevoir clairement que le procédé
pe confifte pas encore uniquement dans le choix du Charbon deftïné à
être formé en pelottes ou hoeheK: cetip attention pour là tnàtiere combufti-
ble, eftbien eflèntielle fans doute; mais elle no"doit pas êtré moindre poUt
la fubftance qui lui eft ajoutée : les terres de la nature de celles qüfpourroient
être employées, fe trouvent dans beaucoup 'd’endroits, & on peut fe fervrr
de quelques-unes qui font d’ütie aflez médiocre qualité „ telles jfW?. 0
■ P B )E SE S&, M j f A E t : II. p 1!rt; {13 py
ê'ëll(êsp.de Try J^p^eM'^|^.ëienn'e^^a|ll6ute ; Qmphinîéli poih'f^di|)i|Èatl ni -diffic
ile ^ a is fi l’on .v o u lo i r 5 % P es^Pelbe^%Wïfemplifr*>lè?tmieux
poffibleil’objet queîl’âtiW‘pn Yu^to'utpsJ^ferfes -pas égalent}
propres. Cen’efl: point a fiez que p&leïw riafurfe, pajàleUi.qualifé. Reliés ^uiflen^
fe -iUliWtjàfefeàte'liiiifoii qu’on lui?
donne jç^bit* plus «^tnkosjrt^ s’affermir dans léifaitf»<Wv main^
tenir dans jjâebnfiftance, au lp o ^ dé1 fe. dur|im eifc'cuifanft '&|s^E^repx'eÂëî(^
de rqtabliflement formé à Paris'en «770,"'qhf+feiteux-mêmes dé&gréablemefi^
l’®tpérien‘ce de lutilicé^de-^é^ô^^es t é r r e s ^ e a u t ;
démontré que |ej déëxjÆ'âô cptinoifiàncesi générales <•& pafâciâiieres Tttf'ï^qua-
Ijtés' desïtijifes ,a Rappliquer; à^detfesfe&riratiôny irifiaeràïîéfeï^a'n|ageufeméne
®*r ,-’ou rla^perfeériojiîdé^llâplïrêfrs, - ainfi. qifèidu ’’ëhâ^^^eV “qui «en
refijlte. ..
P u La meme.rufon, que ndtlstnous fiimmes anêtés a indiquer«toiir/QCqnï
peut aidera diflingucr la nature des Charbon'ciMttrre y &}êètto: *qm f i /J
les ^msipopKSJa^chautfigef,.iJ%V^^Wre-/îÿ‘/ 1,îj?t’ 7 7 , S Pmù H"}
Pêëe poufs Ms-paËeéîâ’amalgam|l.te|)
4^ TerrJs frr ûfjfê? à 11- fùficdtlorï*<Li ChSr! 0/1
de terre apprêté, "â^Se leurWoik\*%fiudconsfirTa jîfererwe®^
v.';', de TAkGiim* & de /a'GtAÎsE.'1
nçipsjaousppqpolônsiqi, eftd’autant|lusnéç&Æiàg;qne les différences
(jejjjiQnK appcll^dtifs ^ônnési aux. argilles pf^es JHanufaâuriej's, par les, Natu^l
ral^ ,4 les pjmpftw « nofpgtfesnt jéfe^uoun fectanjs’ponr«guider.danois
^ S |£«fè|làufic^d|Merres que^fon aurok-4 qppliquertà lafabri-
Cjrp | | a^ mcme pour déligner aucune de ces terfes.dpn«jm a n p ^ r ;fe^._t^
LjB y fe & l’argille^jfeûle & même fùBftanee^^, vérité-, différenÉ£s<néatÿ^
fenqppmt da tout alLz diftinguées par eses deux dénominatjàn^
& adoptées par l’ufage ; on en ^onviendrâ fans ipcin»^
puifqu’une argille n’eft point glaife , «&sqi|eq;;mêmp''.teinp^ JJne glaifq^fi: de^
largille, ainfi .cett^è maniere de défigner chimiquement l’argille , i.eonfond
^ P ^ i f e ,av.ec .l’afgillq.., & av,e&vmn,àgfariéEé prodigieufe^de terres do.
c®î'a-u^ ê enre J qnj,,ferie3néanmoins difF^req|es j telles font-le Bol fcpuge &.
, |^pmmé en.^çardie $ief, l’Erbue, l’argillfe .glgifëufej cjîargqe^
^ ^e?U£oup de fpbftaqcesv étrangères $; {déiàlliqugSi A. appellée Beftieg ^
Utun '.^ufieurs ^grres défîgnées parilesIJ\$anufeéturieJp/qiii,Jes employepô
"^pminations- rela^v® à leqfs^üfîges., comme^les; terrgs, jnom-
^ ’ la rfrre à potier, qui e^®glaifè,s celles,avec lefijuelles
e font les;, tuiles , qui approchent davantage de la terre’là potier’, qui