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pomper par l’opération de cette Machine, qui eft arrangée de façon à pouvoir
être variée pour cet effet ; fbn exécution eft telle , qu on peu,‘t.,tîhànger - dans
une ■feule minute, tpjut llair contenu ■dans un elpâee 8 pieds ôçil^es, & qu ufo
clifevdfkt. quatre f ^ p l u s d’puvrag.e qu’un homine. I-l'-fe jenGO0tte>ee|sendanî
j>tai tçsde.Mines qui font oppofés àfionufage ; aufurplusft.ïa’keauebup
perdu depuis la reffource induftrieufe donp je vais parler'..
Du Feu appliqué a l’embouchure des M ines, pour y fenpuvtü&r Pçir.c.
. • des ouvrages Jàuterrçifis.
D e ,tous,les moyens connus aujourd'hui. pû_uçpurifier4 ’ak-y^o|ifelw«6idn'&
l’expérience'ont démontré qu’il n en eft pas de egl'a^ëque^ile/êu ; la pro-
priété qu’on lui connoît inconteftablement, de raréfier ( i ) dans une très-grande
latitude, d’occafionner même une forte de deftrudtion de 1 air , eft de nature a
pouyoir .être appliquée utilement à beaucoup d’ufages. -
- Les Houilleurs Liégeois,, à la faveurId’une..lpggijëj& andepp'icprallque,
réuffiflènt | par la. maniéré dont iis portent & dont ils gQ.üvfirn§ntTlp®feu dans
leur bure d’airage, à renouveller l’air de'leurs MilfeL
M. "Defandrouins allumoirtout fimplement ffu ' fçûlde. .difbirioe|^n! dift'ance
dans fes ouvrages fouterràmsppur.ramédier-au défaut d’air^ &ciyoegeq.8ajiles
Cbimiftes étoièiit lesfeuls Artiftes qui ,ftans leurs-.laboratêires, mettoient habituellement
la, propriété du feu fùr<J|aiF’|inbian(;. Leurs fourneaux,
dans lefquels ils enferment des matières embrafées, pour obliger le feu^ggir
différemment fur différentes fubftances, Tûftt'.deriaifferrient' donné' naîffancé* a
quantité d’idées heureufes., .
Des-découvertes de cdnfécjtiënce fur 'ûrvélémehfqui ne fe.
iùffifàmment éclairé les Phyficiens ifaoçlemés pour l,es gendre entreprenants. Il
s’en eft trouvé d’affez ingénieux pour mTjîâs héfiter à appliquer le; feu , comme
inftrument, à des opérâ'tiôhs importantés,' ou par la1 fbifde^ü’elles exigé'ntf||§i
jpar leur deftination. On vôit un exemplg du premiê’r'dans là Machine, autrement
appelléspoAipe a*fèu, que nous allons bientôt examiner dans tdüsTe|tâ&'|e-
loppements. La Machine qui fùit^ êft u tfex ^ ^ eM o n moins remarquable,' dîhs
une opération très-délicate, des^fdîbùrces‘ l’art ’a fu tirer du feu & 3 è 1 expanfibilité
de l’air, pour vaincre en quelque forte la naturel • ;
(i) C’eft-à-dire. étendre dans un plus grand efpace les parties qui compofent un corps, erûdîffii-.
nuer ou en {aire ceffer l’union 3c la cohérence. -
m
ï D E S E S M I N E S . I I . j P ar n 9 69
D u Fourneau Fentilateûr de M . EfojTe , Lampe à Feu.
1 (CfTTi JnyenÛpq , dans laquelle on retrouve en petit 1* méthode des Houilleurs
Liégeois dans leurs bures d’airage , a été exécutée à Londres, 8c a valu/
Tjmej^Sij^pg^fe, à, J^ü. fiqttpq. BUç p p i ^ 'i ^ n s qn foqrqegu jçppr.éfeMé en perf-
peflive furl’puv^fïure d’un puits dp IVti^e fJΧ0 -\ pjf l’ioo-.s,pit aulfr ■
j}gf g la epupe du n^péAuip^gH,^
^ L ’Aute,ur» quipn faftlqfù|gt d’un Livrej^iL^ioept qu a$ £ > ^ ^ 1*1^ ' dq
fourneau, on adapte un tuyau qui, divifé en branches, communique dans les
em^Lrp^s dont on.y.epp purifier l’air ^halçqr dilatant f ’ajr qui l’enyironne ;
cqlui qui pâlie p arj^^uyaux ^.yiept. prendre continuellement fà pl^ee È& làk
lui-même remplacé par celui de dehors. |
Au moyen de cette conftruélion fimple & peu couteufè , on réuffit à établir
jufqu’aux .extrémités les plus reculées d’une Mine ^ un courant d’air très-j^ldeÆ
Capable non-fei^en^^;dfthl,^ ÿ 1J{%!-10^'^ipir/ltiondÇs,),^ft'rriers-j mais.epdqre
'dientr.nncifo*iud'aBfolper''\es|y.àpmrs perniciehfes à mefure’qu’elles fé Lorniunttî
Un des'^Vàfttkgës que l’oro-doit remarquer *a cette Méèhifré, iu ïré ’ fïMi'mpli -ï
cité & fbn prix modique, c’eft de produire toujours un effet égal., quelque
temps qu’il f a f lèce qui manque dans la plupart des moyens méchaniques : aulît
ce fourneau eft-il adopté dans beaucoup de pays pour l’airage des Mines. Celui
de Liftry, dont nous avons parlé page $6$ , & repréfènté à la figure i de cette
même Planche, n eft qu’une application du Fourneau ventilateur deM. Sutton,
dont on pourrait, avec quelques légers changements, tirer parti dans tous les
endroits où l’on voudrait renouveller l’air , comme dans les fiilles d’Hôpitaux ,
deSpe<9âadtes>^&e..(^,i|.
On en fait ufage dans le Nord de i’Ecoflè , où on l’appelle Lampe a fe u : il
eft auffi employé dans beaucoup de Mines des environs de Newcaftle , où les
galeries ont généralement beaucoup plus d’étendue que dans beaucoup d'autres
■iprtÿs ; l’on y^cft pe^fuadé que par ce mo^Mon^beauaJupclîiniiiue Its cfaiî-l
îîgprS de la .vapeur fulminante. Il eft cpperraanf aràbfeïver qu’il.h eft pas ùfité
dans tqùsjles puits de Mines de ce quartier : cela lu pp oïequelqu es. " r aifo n s par-
ticulieres ; elles ne peuvent être bien connues que par les Propriétaires de ces
Mines, êc il ferôit intérellànt de les approfondir (2).
M. Lehmann faifbit cas de cette invention. Nous empruntons de fon Ouvrage
la defcription fui vante.
A côté de l’ouverture d’un puits, on éleve un fourneau de brique A , fig. 3 ,
PL X L IF , dont le cendrier,,eft B , & le foyer en c ; le tuyau D d pafle par la
f ( 1 ) Nouvelle maniéré de renouveller l’air des
vaiiTeaux.
f (2) On doit obferver que dans l’intérieur de
l’Angleterre,. où les vents font variables, il en
.eft qii3i,p.àroiHe'nt- fuivre certaines heures, comme
If .\ Gnt-d pLeif, q'ii eli a£„/.tu,qi eut fui k ton ,
le vent du Sud dans la nuit., & le vent’ du
Nord'le matin, , , .