
m i l D U CH A RB O^Sf D E - T E R R E
•Quoique cet-te-Machine n’-ait-communément qu'un récipient, M. Defaguliers
ne regardepas comme tout-à-fait inutile la méthode-de M. Savery ,'dans laquelle
on en emploie deux pour un feul alambic-; il la juge même préférable dans
certaines occafions , moyennant quelques correaions ; mais ce Savi nt reconnut,
dans un modèle propre à agir, tantôt, avec deux, tantôt avec un feul récipient,
qu'un feul récipient peut fe vulder trois fois , pendant que les deux
pêffent |ÿ,çcefl^ëment, ne peuyënt fe vuider ■ ’ W 31/
qu’^ ^ î a ç h in e par -ferait- auffi ^plqs„.aif(îmen|j, cha^
j;e|oit'prefquel\ moitié njoins, & éléveroit un tiers plus d’e a u jl fio n fc fit,
d’après cette expérience, une Machine qu’il décrit dans fon Ouvrage, &
qu’il a ÿM S p g n |e d lg PU n c h e ( i ^ f è 'm o d e l e , d foA jc o n tâ tg g u in
fîpfieürs ,"*d“ont la première fut ^ u r'Ië , Czar S ie rra , qui -là ‘pUça >^ans j |n
jardin de-?Pé?etlbourg ; il en â ailffi cohftfûit, ^ ^ ( ip g to n ,,
bien avec un feul récipient ; il en avoir même une chez lui qui éleyoit l’eau à 3 J
pieds, dont'il faifoit vqir le jeür& lèsefFet^i.dans^fes^^^°Urs.
M>. Cambrîfy de DignÿV johità. cette Machine fimpîe uheTMachine à'fevier,
r c in to è ^ f u r les principes d e B é l id ^ & P ? ° P ^ ^ 0 5 ^ e^ 4Une
h aut^r ^plus convenabîë cjue tfbïl'râê ƒ o ^ T ^ în j r ; une _^Rïle
quantité Se âal toüs -ler'degréÿ d5'élevatmT'o^”pcut" poiter | l a ^ h o n , de
4 ’'ItmmpiÆre:.
* Afin qûe la Machine opérât tous fesmduvementspar clle-muhe ^ Ü a ffig.ii lé
une rouellmue parqua, courant d è "uwiiéjii igé avcclaMU uu,me ^du fe^?\oir
qui’recevroit l’eau que produirait la ^Machi’^ . •
Qans l’intertuon d’éviser de faire I gM to e * ,
il les a ^ ouvertes parle flanc,'on il a ajouté utvmoiAetnerit^ qui le s îe rS -fl
exaélemefit dans l’inflant-du vuide y qqe?-feau jppTâUroit ^
il jmjagtflé de^^^^^ments p'atticujilers t j j ‘)e "
re' /fo it pour donner cours à l’eau ffiùjëéïion &. ftùterac^ter^,_p°ur éfetcr^du
au fommet de là Machine , & relativement à ces'deux d e r n ig i^ ^ j l^ g o u r
pufrir & fermer fiicceffivementr le palîkge à la fvâjTéuÈ-p^^emé' qÇIrBbr
ouvrir & fermèr fes Pompes : je renvcsye pour un' plus grand détail^l'Qùvfage
de l’Auteur. ■
'Machines a'-Balancier ; ou a Levier.
Ces Machines, nommées fouyent Machines -Ài Newcom.cn, parce quepéft
luiWCàtSrlây qui, les ' preiftiiefS, 'f ont exéditée dfc iûanifere à pïpdi^ire Bas
fes effets , font celles qui font décrites par Defaguliers , enfuite par Bélidor :
elles font mieux nommées, Machines a Balancier ; du nom de & principal
piece qui les fait mouvoir.
f 5*;) Planche 40J C'e^
ÆïT D É II- Pii'ir. ■ ïôyy
» <S:cïl:‘ jSSaM^jxuBÉIlt'aSS^r lu 'ô ^ ^ |f o ^ ^ ^ ^ q f l iî^ t r a ^ e 5m^rpen|icuiHlâ.
•feSent- : l’riîît^dt^^xtt'émi^JjpppHalanciêf’fa iëoe r^ ^ ^ ïe s Po^^^HsftinéeS
à ftrcr4 ’eau/liu'i:^nhÊdgïpuit ,nou>à éfo^ç^J’eau duj^lJr^qiï'tandK que l’autre
éstrémité efl a LrarnatiVemMtmlans
le dybiida e ^ ê l^ai^Tuecelllyèîrièiit rélé^tjj&|l']& ‘ljp
vapeuridc'lfeau ce Lj&jm^t^nimuiiiqudfe»uqe,J^^^^^^uydviorino1' ^
vâ^u iî^^ jn p llo ^lS g Jb iîd î* d o affifeus .yei^us ; d ejpffi fi rH <x en fàîfaht'equi-
hprSyv^^bair bxtêfj.'eîfr -'donne lièu^hâ^-iymw^ppndéraute1 Üe l'autre bias
©BÊlânèièr.
'Le- pifton étant arrivé à fon plus Æ^^^feVmerlj
îritêrFcmpÿÿp'ar le mo vé n ' d’lin,rég'ilpteur, laJ cofnmurîicàsiorFdrarjfre’le c^ hfU*
dre & la chaudière : en ce moment un filet d’eau froide amenée par un tuyau
cohdeh'fe la vâp^ii^au^oylinyraÿ^OTQjydlTtonra.^s'affé.mtit;V’o'pere le
& donne lieu à la colonne d’air de r,efouler le pifton juiqu’en bas; alors le
mouvement agiflant en fens contraire ferme le robinet d’injeélion , r’ouvre le
régulateur & laifle à la vapeur la liberté de monter dans le cylindre , & le
jeu de la Machine recommence ; ainfi toute cette manoeuv re dépi nd des aélions
fucceffiyes de l’eau en vapeurs , de l ’eau froide , &. du poids de l’atmofphere.
Lorfque cette Machine à Balancier cflbitn réglée, fes opérations s’exécutent
en 4 fécondés, dont 2 pour la levée du pifton , Sc 2 pour là chute-
Ces Machines ont différences grandeurs, félon l’objet qu’on fe propofe en les
conflruifanc; il y en a dans lelquelles le cylindre a y à 6 pieds de diamètre
intérieur, & le pifton 6 à 7 pieds de jeu : il y en a de plus grandes encore ,
& alors on j met ordinairement'deux chaudières qui communiquent avec le
même cylindre, & qu’on fait bouillir alternativement.
Les dimenfions des au très- parties dé la Machine le règlent à proportion ,
de maniéré qu’elle donne une puiflàrice égale à tel poids que ce foit. Car fi
le diamètre du cylindre , par exemple , dë 2 pouce 8c demi de diamètre , éroit
augmenté de 10 , ou de 1.00 'fois fon mouvement feroit auffi facile , quoique
fa pui(Tance fut augmentée comme les quarrés de ces nombres.
Mais en même-temp cette Machine a aulli fes bornes : elle ne doit pas
être trop petite ; car elle aurait un trop grand frottement à proportion de
l’eau qu’elle éléveroit, & elle fera t trop difpendieufe , ét mt compofée d’autant
de. partie que les plu grandes Machines , qui reviennent à meilleur:.;
marché, à caufe de la. proportion de i’eaü..que la Machine éleve. Le frottement
efl; toujours comme le diamètre du cylindre, au lieu que la quantité
d’eau qui s’élève , eft comme le quarré du diamètre , & la partie de la puilïance
qui efl employée à mouvoir tout le petit méchanifme , beaucoup plus grande
à proportion dans, une petite: que dans' une grande Machine. ,
C’efl.cette Machine a. Balancier, la fe'üle ufitée actuellement dans les Mines
d’Angleterre , & ailleurs, qui va être le fujet d’une réyifion particulière, dans
Ch a r b o n d e T e r r e . I L Part. . M 12.