
3 § | D ü C H A R B O N D E T E R R E
déjà enhardi /.ou' par fa propre exj)érience ou par fexemple qu’il a fous fa
yébx% des autres Ouvrière qulftvoit' s'adonner aux mêmes^travaux foui
•terrains.
' Le même Houilleur eft-il confidéré-dâns fes atteliers , expoie teux inconvénients
de Iffiutnidiré *, A d é f a u t d’a ir, dü ï o r , des' Ïhoïrdàtions 1 Ces
dangers- ont ècé’-lfobjerde ffattmtfon bienvdlkmté ‘de pMeurfliftames célé
b ré s ; Agricpla, Ramazffini, Henckel, Lehmana, ompris fe i^ e n pard^
culier de pourvoir à Ü fôreté' dés Ouvriers de mines!; la Médecinësjoderne
n’y veillera pas avec moins d’avantage , en p e n sio n n an t lés .méthodes déjà
pratiquées de feCourir efficacement les Houilleurs fufibqués ou noyés dans
les minés. Voyez page 977. I
. * S’agit-il des hommes râffemblés en .foeiété dans d’enceinte des. Villes , &
qui, par la fuite des tempsferment dans le cas d’ufer du Charbon M terre
pour le chauffage ; la Médecine, à qui appartient la connoiffance de||h.ofes
falubres ou nuifibles, raffureHes Nations: contre les‘préjugés défavorables à
ce feu. Les Hoffmann., & d’autres Praticiens dignes de toute fpbnfiance,
n héfitent pas à prononcer que la fuméeddfe;ce' chauffage eft propre i . fèbulager
les phthifiques i -les fcorbutiques, & peut même- être utile dans là?r®ugeole , ^
Enfin la voie d’analyfe , dediftiiladon, de diffolütion ? du décompofirion ,
ou-autres, adoptée ou employée par la-Chimf© pour découvrir la texture &
la nature.foit du Charbon de'terrëj foit des couches qvîi L’avoifinentÿî^^lsnt
dans ces 'fubftances des principes médicamenteux ; rien ne_feroit fi. fadlepné
de les approprier, fuiyant l’exigence des cas, a la confërvalion -duHofiilleut
qui fe voue à paflêr une partie de là vie dans l’obfcurité, a la~raiafoçv.atton
de l'Ouvrier q u i emploi© eecombulftibleà celle d©¥ Agriculteur, des1 Art ifies
qui en ttrent 'ïvaiiffigë, du Commerçant, du "Éiriâncier, du Politique R M
l’homme d’Etat; du Philofophe.
Le Charbon de tërre';ën nature "peut lui-même fervir à .imitecqrlùfieurS
temedes de conféquence qu’il faudroit aller fouvent chercher aubfonBBÊette
circOdftahce mérite grande a&ention-, puilque par-tout ou jHÿ? a le ftindre
Ouvrier en fe r , on eft for de trouver auffi dü Charbon de te rre ..
Ces dîffffenis yoinis ;de. vue utiles-fous- le^uels e t fiÆie. foup^êfente >
font tracés affe^en détaiTdans le c0urantde.n0tr©Oai^àgé^*ÿlseaÊ^l rMB>
en le terminant, qu’à rapprocher dans ce dernier article fous un^coup dueil
général les ufeges variés auxquels «^applique âé- Ciirbbn’ dé ' terre y &*.iclairctf |
par une -théorie pratique, comme nous avons-foit pour l'exploitation , quelques
unes des -méthodes employées pour des ufages eflèntiels i -yôici 1 ordre
dans lequel nous parcourrons les différents Arts, qui fbtït entrer pï>ur cpelqu*
<bofe dans leurs opérations, ou le Charbon de terre ou quelque p rtie qul
en ré<e. - ! -- *■ -’
La fanté étant le premier de tous les biens , qui feul donne là-facilité #
■ET D E S E S M ï i ï £ S : i l F a * * . t t i ?
cultivât -les,Arts ; les ufages médicinaux d» Charbon-de terre, pour! rétablir
la‘’fanté, doivent -tenir Ja-premiefe plage dans notre rêcapituiaÂéW
„C'Aucua Art, après la1 Médecine, n ’eft plus Utile, ffa plus d’étenffiæv, &
ne touche d’homme de plus près, que celui qui, sfoccüpe de la. fertilité*«*
la terre, qui bonifie no^Wi-jTpjîs^ùi pourvoira notre fubfiftaoce ,< &c V
pour augmenter cette fécondité admirable & améliorer Cette immenfe quantité
de végétaux,, dont les racines , les feuille Je? flèüts>j& les fruits fowfoiifent
à d.ifcréciqn -fojt auxihommes „ focaux animaux, ‘mie,Variété de nourritures
égales à la ffintaifie des premiers & aux hfifokd des fficondslî.-’KÂgrieulturhî.
appEque:avec iùccès à Amendement de certaines lefres* iéîcenjdïes''dê Mouille*
Cet Art noble par fçq objet-, par fa première origine, par fou premier. Maître
fon preniier-Inyestenr-à mérite auffi-d’êtremls à la tête des Arts dans l’efpecô
d§Hrevue quifv&’fe'fre A matière de -de«© derniere Seétion. g
Apïè^aV^h-Jàppeliétfommairement lfes-djfférentes fubftances qai fe retirent
du Gharbon-de terre Sftnç^confidéreronsrfce foffifo dans les .différents Arts
agqüels ilbèftéhéceffaire comme combhftible ou économique, ou plus avantageux
pour ‘lenrs-opiratiorts (-1).
-,^pus terminerons,, en l’examinant de la mâniere la plus détaillée! poffible;
comme combuftible p r o p r e s chauffagenous difcuterons lesavantages.de
ce chauffage.; les,-préventions que l’on a. dahs plufieurs pays fur- ce .point,*
îffiusiont paru.mériter d’êtreIdHoitées en particulier 1 .’ffi.ne tiendra pas à
nous que dâ^ïfouille-ne prënne-dans-lidée des François la place qu’elifmêrit#
parmi lès combuftibles utiles; H
Propriétés médicinales du CharbaA de terre dans ila mine même i
hors de lai mine, >
: L es Ghffiriftte JE^îtfîcissBSiqHi'.-reÆn«: lé plus .attaché
à connoître la-nature du Charbon de terre; mais ce foffile eftde tOums4e^
jM^ntafons des .crois régnés;, ceüe q # : préfoncé plus, de fingufoâtés & d#v
dlt? ^ f f iiShal# ‘'Les ré&tatsdes aùalyfos de ChatbÔnsde terre detpkffieurs
pays font tous différents ; quelques-uns de ces foffdbs demanderoient, je 6mis,
k êtrei fournis à cét examen au fortir de la nûne. '
S & ) % *77* »J*s Sta*» •% i 4t'U*oyijKas de
fetsaocurer d#
W i b™ > pew fc rfp««r .par-Wage-tia.
de.terre; :defltil y, a plufieuis
dans; cctte^ province , oBc pendant:
Mtt .corps d’ioflSifiions for l’eral
' l l I W i l i 'iilli1 r, .d,® f A« s ; ce^anftrudions out.
f e l l S ,8t d.uniQuvrage pnblid n :xZ .M
ulus cnnnu°r1 *”f ira&‘ans f ar i’«Age ielaH o u illt,
kOmrtm it tan,
toutes fortes de feux, &- fur 'les avantages t/mtpuilics
que prives qui réfulteront de çet ufage : /’Auseuij
étoit M. Ven'èl Sui^aVoit été chargé de certd
partie 1 ]a recherché des diôérents endroits .d.e
la- proviraæ oà il ièitonire deS mines de-Lhar-
bdn ^étéiBonSéeà M.de'G®iâaüe,.Qa| vient:
de puhfiet; à ce fûjet VJtiftoirt. nmurellt de la
province de Languedoc, partie minéralogique Cr géo-
P°n'î “e.> «*'« ^ ^ ^ e m n i i t i ^ ^ i f j u h l â m u n i e r « '
|;®e»pJoiMr: Utwim de CMMSsb 'terre'' ’(‘eoifcpoiï