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m,caufe.de fa fqlidké, & à faire les manches de marteaux : les Ouvriers eu
fer lui donnent , dm cette raifon ,1e nom de t e à marteau ; lorfquil eft un
■peu tortu, ils le redreffent entre deux étaux, après l’avoir un peu trempé dans
d’eau. A Paris, le fagot çompofé d’environ dix .ou douze, branches de la grof-
feur d’un fort manche à balai, & de la longueur de trois pieds environ ,
«coûte fix francs.
ïresne de la grande ,.efpece, avec une feuille ronde. An . 'The Round-Leaved
AJh. G. Efch-Baum , mite rundett Blaetteren. !
C et arbre efl fur-tout eftimê par rapport à fon bois qui fert à beaucoup
«rTufâgès ; quoiqueblarie, i£,'eft âlîlz'àür ^Jft uni & tres-liànt j tant quil cop er
ve un peu de fève ; auffi eft-il employé par préférence par tous les Ouvriers
qui ont befoin de pièces de bois cjui doivent’avoir' du tréffifeJ & de. la courbure
: le bois de Frêne, a plus de réiïftance , & plie plus aifément que celui de
fOrme : il faut cependant ne pas négliger celui qui a pe r d u jp u t e ^ ^
avant il eft fujet à être piqué des vers.
Une a u ïr e^ B ë partie du feryfc^fe ^c’eft qu’il efl; excellent
à faire des cercles pour des baquets & autres vaifTeaux propres à enlever
des matériaux, en-forme de cuyes ou de tonneaux. * / . ,
Les Frênes venus dans dès tèrreins 'dé ulonfagiféV^ ou qui ont étéconti-
nuellement tondus, font fujets à êoefchargés de"|fes noeuds, qui ©nt acquis
une grande dureté, & poudroient être propres^ faire dès pQüli g i ^
Hestre , Fg u im .F au. An. ThenBucFTree. G.muck-Baum ^
I l vient dans leS haies & dans "lès-fô%ti'i^fdn"bois -eft caflànt, & fujet-a
la vermoulure : il dure loiig-tempS en
dans la fange & dans-les marécages; mais fe détruit promptement, s il efl
expofé aux alternatives de-la féchereflè 8c de 1 humidité.
M e l e s e . A n W W ^ e H ^ e i ^ G . Lerchen-Baum. Lat. Larix.
j h eft très-grand & commun dans les montagnes des Alpes, des Pyrénées
' & de l’Apennin, dans le Canada, le Dauphiné, & particuliérement aux en*
virons de Briançon : l’écorce fert -pour tanner les Cuirs, comme celle du
Chêne : tout l’arbre en général a beaucoup de flexibilité ; fon’bois eft d un excellent
fervice ; il eft dur, felide ,’fecile à fendfê< fa-âouleur rouge ou blanche
, dépend de l’âge dél’àrbtéq le touge eft le plus âgé & le plus eftimé; il eft
propre aux: ouvrages de charpente, &'a la cqnftmtfion-des . petits bâtiments de
mer: il 'eft d’une très-grande force, & de très-longue durée ; il ne tombe pas
E T D E S E S M l - M D S . I L - P a r t . •
««Vermoulureni^^contffic^^ioint defereme .vpourn^difficilement, & on
l*emplûie‘ aVec'i fuC^Ée^ni?re’^|lcouradl^;/^es eaux çV il fcf&^rjKjvgropre pour
Ils' tuyaux» dei|o^p!ë^pombôisfèfl.$'ûffi%excellent ,à brûler ; on*,©» fait du
charbQBKqpl elj^^lie.fché pai ceux^qui jf||a iteW lb f.fer.
Orme. An. Common Elm, G. ’mm-Baum.
L e bois t de l’Orme eft jauMtfe;,] ferme.,, liant ,etrè|-fort & de longue dû*
réc^'TÔïfqû’il/eft/.fec & bic^c*®u^de™qui fait qqil eft employé dans le
Charronnage.
-C’èft le meilleur bols qü=ôn pmfiéîenïpfeye'r »pour les .Canaux, les,pompes,
les 'moùlïris, 8c généralement.pour toutes les.pièce#que bon1 veut faire fer-«
Vû mus terre & dans Keain’ÿ"'
. W^^fÈois rivêflf ffijef-nlw{ë^eïe4t%niià' fèsfrompre ,vni^à.fe^tourmentef ce qui
le rend'd’au'rantfplTKproprc af'KioejUeÿ m o ^ ^,m e sT u ym x -i dés ^pompes,
& tous iuBresmuyrages pèreés, duréé qire le Hêtre
l’é^Freiic. l t .^ t^ c e p è n 3 anjc'tabfefyer^que‘lé'|b6 ïi,Slês'©|^i^ \^ftus*'ciâns
S yKÜîeirilgravblcuxfteft caflànt , &^^on^ préféré’ceux'qu®bm‘pris lèur'aeï
croiffiemèn’t^dans la- .glaife. L’Orme- quSl-Ormeâu démomagne^à large fèuille,
An. The WiclwMciifU. tG. Berg Ui^Baîm.%fpourroir dêfmèm'â&'êtfiïFSem-
pjoyé ; il eft^encore plus d u r, plus fermé, & plus durable que-êeluf de"l’autre.
éfpece.
Les plancnes Id ’Ormes ’entfpnt;daris' îa^côhift’ru'âion d'è1' tous«'l'eÇ^iftérifileS
fujets à tremper dans i’éau : on petit mettre en oeuvre le^plarichex d’Q’rmte fraîchement
travaïïfees, fëhS Jjjpcun r|fqùe de les Voir ' fè gercer ; Mé dèjetter&du fe
itôurmetft&t^Æ^ ^pre^ la«, précaution de les fairg^ l emper-pendant 'un mois
dans 1 eau, comme-rmus. l'âvQgs obfefvé pour' lé'Gn^^Pfuons''béâücoup de
Villes, on en trouvé dfe tOTO^^du par f&ÏScieurs dWlSii£î.
Le Peuplier blanc àijffeë' ,^ f e ; - ^ ^ ffnTREMBLE'“ nolfî, Ân&Wé BlaM
™lPoplar. G.’ Sfhwart^er Pappel-B'aum.
Il vient dans les lieux Humides, & dans le voifin.age lies rivières ; dohfie tjfif
bois ja'uûâtre, fouple, alTez d u r, pàffî^E^reiit folide, mais -Un |5êa,ia^rç?le à
J.a fente :'on peu tien-, faire dlMgieces (®- châÇènteslour le^ a'ttelîers’’ 8c harïû’
gards ; on en tiM auffi des planches dem®ée , fi' ûn les1 garantir de ’l’hümi-
E B g j î .
^ ■ g fô u p lie r oès'màr® The A f f c m ^ J p tn i
OU u% efpece de Peuplier, eft ' très-inf^fdurl: ' îl,'étoît de
mêm® dans le^Fdmts & d a l l e s maréitges. "