
&& D U C H A R B O N £> E { T E R R È
Cleft le contraire quand les charrions parce ^ufe, kjçke^l-i
qui alors n’a que la vakureÂ^ire g ^ atteie, indifféremment dés de.ùyot^ ^ jpar
deux Amples cr.ochgts de fer , & c^s(,cordes..
Les effieuxdfont d ç fe r, & font,fixésitiS|fQHdernenc auxjj^ é s , de. mgpidfe.
qu’ils tournent avec^Les • l i s a i t arrêtés feulement par des. ch eY.m'gs^b^,
fixées au cadre formant le foncjd^ lj^ajflq , afin que cett% j£ a ifl|J^ ||;ê c re
enlevée de deflùs les quatre roues tlorfgu’elle a besoin d’êt ^ ir fe.ar|ss;.i,,,
La conftruéUotv du chemin jfur lequel. pafief.c^c|Çarriot^a^'uffi-, comme nous
l’avons dit, une grande influence fur lama^cj^raÜende de cette voiturej il
fera facile d’en jpgerpar la d.efcqjgy.on' . ‘
Depuis la Mine jufqu’à laftr i,v i^ » qn^i,re__un,nivellement^ exadl , & Ion
diyifeia pente, autant qu’il - e^ppffible;jXuri,tbute la ëiîbnce./ Ç ^ ^ d ^ '^ o i -
Vent .toujqurs. avoirune pqnte depuis la Minet ju^[q à, ^Élles ne
vent jam'âis-npnter),,êtr,e tQUj^arj.-^ldSp d.e .niye^u ,
yçja des petites hauteurs à t r a y e r f e r , o n le s coupe, afin.de rendre lechemin
de -niveau, *
Lorsqu’on a «xac'é’îte chemin de,fix pieds IÇe large , & ç^âgUfixe^les;pen-*
le s , c ^ S tu n Jb iT é de la largeur du chemin,?-plus^pu.riuiiis Riofond^ielon
que l’exigent,le nivellement & la folidité dp^g j r ^ ; on,arr ingb ^ i ^ e çorut
leTong de,'ce fofle des, morceaux de, ^ i ||d ^ chêne ,îdp. , quatre
& huit pouces d equarriffage.;.onJes y plac.e en tr ^ e r | & à-lajiftancede^deux
a'trois pïfeds les uns des autres.
Ces bois n ’ont béfqin <f être équarris qu’à leujs^exir^ ^ p # y , lefqueles
•on fixe d’autres hpis bien équarris, de fix a fept
ge , fur quatre à cinq d’épailfeur, ave.c desfchevil^s"idpj^0js|iCes.^q|^^nq|,t-
tent <Jîes deux côtés du chemin .q^toutejleur longueur j on lès pfaçe^^miaij'
rement à quatre pieds de diftance ; ,cé q u f j | t la largeur intérieure
min JE.
On yoit que ces nouvelles routes ne font autre-ùh|pî quun grillage^, fait
en bois. Tout lmteryalle entre les pièces de/bois fe garnit, avec.des pierres
que l’on y entafle le plus quil éft poflible, pour rendre, de chemjn foljdejle
tout le recouvredeipde & de gravier ; on en met entre les pièces, d e v a is
qui font en long -, & feulement jufqû’à environ deux pouces de leur épaiflèur.
. De'cett’e.façon on conferye les pièces, qui font,enterrées , & l’on rend la
•route irès-fblide ; au furplus on a foin d’y faire, les réparations néceffiirès^.
--r <juand on a de petits vallons à trayerfer, ou des ruiifeaux , ctn fait des ponts
en "bols , obfemnt tchrtq!^4e';mettre les deux pièces de .bois de chaque côté
du-çhpmin; -qui doivent être à .quatre pieds de diftance l’une de l’autre, làil-
lanj;ès..au-deflûs de . la furface du pont, comme elles le font, au^deflus de celle
des chemins.. Toutes les pièces de bois doivent être exactement aflèmblées à
( i ;Tirée de fbuvtigede feu M.Jars, lig e s o o , dixième JWémoire.
leurs
■ JE T f f iË L d Ê m S IL P ar ï*.
■leu.rS\exïfémicé^onjiiec^^^ticfüis d^B^mèsode-ïW üm£j(&lit& partie,
; Les angles; & letyd.éjjcÿars que- fait le cheminÿexSgppt dans^^&ldroits dô
B ^ ^ c ^ n ^ ç o n iy u é t io n 'p u ^ sy fe ^ .i'^ u ^ q u e -rl^ c lfit'o t, pm'lm^dans ces
p:qudia ÆdjfafflBr. fuivre les .MEjs^dc^boisV-I^iis avons w>né îwla PlartéhéCIV,
la figure qfed'qnnée M. J^rs ^oeprâfil. du;planohéîfe|lacd à chaque aôgP3^S8 |
Bȧfeuiftles routes|. ce'!plar^çh,'|r,> fixqipar^n'mih&tu^à un*piyd'^i|l,fcî’fâiè.t0Ür-
lier en.tdj&fèpr, eft fp^p4 en ro|id,j& du diarnetic d o|lS longueur/du chai'1'
pldftcher ^ de.bois , que Ton peut
appeller les deux guides de,-Zéÿrâugé}^«'!
Le t^ût;|;ft/^^^^folJye'fri,g p t ^ ^ ^ ^ l £?^arî;ic^.ell fus le ^ l’ànClîëf, on dé|
telle le ch ey a ftf„ l^îb ittr^ ^b ^n e Acilenjent d'e ■qhar,fibti|vé®'lêi plancher-,
. le met lùrfla’^direjtipn deîhautrqjmùà, & ^ ^ ^H 8 n o u v e au iômHK'âh: on
éyite auta'n t'm m ^ i^ t ^ es-«angJje£le^Qn^des j o u t e s . : , a à-prelque
t^mfes ponts.qui cqnduifent |iu magafin :^de^ifiri^ec,pn.^dift,ince.1 n 11 ’Vf'
dc.lÆre u r^^O T ^raq g o t^m iE év u e i lS lc n ^ r^ p g p ^ a ia ïu o ts ^q’u^’îopF,
‘ohfe'. peme! p ratrqu &r un
^gublc^cKcmh^&jt'le lo i^ ^ d iia u fe ii-^ ^
.Quand J^^B^tot^lonCarrivjés.ÿi inagafiq, ,qnydéCcll^lüdj^ c v t c, <gç i'd
■Vohuiiei’poutlôjfq^wcharriot juiqué fur,M ^ d l s ittapes,du. m.ina^in ; il^ p u n ô
rcHeyiUe oour ouvrir dtlpoito',du fond jalors leGhajboih tqn&êSanSila trapa, Sç
fè rend.ainfiAdans.l^magafiri; oirdans un baïfeau..Çcs magafinsl^ -^ /jX X &
n°. "3 J^clLftmés .à^recevpirje ‘charbon ,;fontdcs bâtiments trcs-longs-j çpnf-
^ùitsAU'bprd/fl§*la riviere., jijans un endroit où il y ’a , aflo^d’e^fedanS le
.temps de' la haute „marée,}p.qhr, que les bateaux idfeftinés' au 't ranfport du" rba
i o n , puiffeht aborder fur ^ut^j' la longueur de’s bâüments, Les mc'gaiin^ÆWf
liaverfés ;pap.ug^,gfi3eGe^dg_pQpt ,-tqufn’eft autre chôfoque M ^ ^ a ir^M q ,d e s
l^ùie s foutes^cit^gi^^ ^ q n t ' l’ontré-deux dès quatre piccls> s’oimie cq plify
Anirs endroits par des couîmes , & forme des trapqs d’uUervallc ^iMntemalfi^
.Sous la plupart Je ces trapes, il y a un canal dirigéCdiagonalemen& en dehors
d u |b |t|^ i|p ï effaêmité vaj,épbndrëjran® m-iere-^cm^Tfil pieds' a u -•
•fdeffus‘ de ‘la furfàfe&des eapx de là haute,'maréeï
Au-deflbus.de ce^-canaux ou couloirs i on amené- les,bateaux pouçles'char-
g@ ‘; & c’efi: au-deflôus de.ee pont qu’eft le grand BaÊMént^ppu^iqiÿfeÈper
le charbo'n , lor'fqu’il n y a pas de Bureaux fur la,triyjer'§ .pour 4 è ’receJÉr..ftà
xnefure qu’il eft amené par l©|>éharriotsfccorhme c&.magafin erctoujoùïs^iieVê
ÆU-deflùs de la fùrface de l’e,au ,;il y ra également des^ouloirs 'bu ^eipeC^ dp
.trémies, qui font dirigées diagonàlement furla riviere eomjge les précédentes.
C h a r b o n d e T e r r e . I I . P a r t i L 10