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» cendre les parois de l’alambic jufqu’à l’entablement du foyer ; ( on peut
» donner à l’alambic telle forme que l’on v eu t, en le faifânt de pièces de fer
» foudées, comme on en fait en Angleterre ) de forte que le feu foit comme
» au centre de l’alambic, au lieu d’être deifous; puis fermant l’ouverture de
» devant, par une piece mobile pour pouvoir jetter le combuftible, il ne faut
s> donner au feu pour cheminée qu’un tuyau qui monte en fpiraïe à travers Ha
» lîerfu même dans l’intêïûeûr de l’alarribiè.
Par ces changements, l’Auteur prétend que » le tuyau où la plus grande
» partie du feu fe trouve réunie, n’agit que fur la partie de l’eau qui environné
» fa furfàce ; que le feu agit fur plus de points, l’alambic lui enippsntanc
» bieh davantage ; qü’il' agit plus-lorig-tefops, agîffant fencôre tout ib&fog du
» tuyau après avoir frappé l’alambic; qu’il eftjcefferré, n’ayant abfôliirteritqtPun
» tuyau Ipiraf pour s’échapper.
fertfin if ajotië à la -MaeMné deux foufflets qui donnent au fëàÿ®fermé
Pair néceffaire pour né pas ^’éteindre, quFqâqàW plus" off mdins fo rt, à
Volonté^ lui donnent le degré d’âélivité qu’on veut.’ -
» Ces foufflets tirent leurs > mouvements ’ de- ffarbtë qui "âofiné^ ®^mpu-
yt yement aux Pompes ; on eft miàîtrë dé les arrêter tout-a-fàic, &rde- j^^kirê
» jouer auffi doucement que l’on veut^eèjf&ï eft important d h n S C ^ nréèhode)
^Ifèiiries y adaptant de la maniéré fuiv'ante.
Tl les foufflets à l’arbre qui fait'pouvoir les Pompes., cHa&unBar
* une chaîne que l’arbre puifle faire jouér fans les" mouvoir ymiand 'dt^oJdra
» les faire jouer , il n'y aura qq£ raccourcir c p ll é&aîne ; ofofc'feit enffibîjf-
» fant entre , deux couliifes un^cyiindre mobile auquel fa ehafne^ë^Skéc ;
>,-en tournait le cylindre plus ou moins-, on raccourcira la chaîné" afifflplus
y pààoinS ; & alors t è cylindre & les’ fèufflets:étant' tirés’ eni haurpm'Wpü-
» vement de l’arbre, joueront proportionnellement au raccourciflèment de la
» chaîne.
» Gommé il fuit que les foufflets agiffent en feÀVffiAMfél^onTera K î
» un des foufflets" par un renvoi (rh'l"
» Les foufflets font la principale caufe de la diminution dans la .confom-'
« mation du bois ; il n eft pas d’autre moyen d’entretenir un petit feu
jilë fouténir par des foufflets f fans eux, oh férpit dbHgê’ d’erittètehif
» un grand feu fous kdiaudiêre ; fans les foüffiets, on fèrrélfc Oblige |le aon-1
» ner an feu'de larges blues, comme oh eft dans l’ufàge de le faire , & ou-
» tre ce qui s’y en perdroit par ces ilfues, il n’y en monteront
» par le tuyau fpiraFëîlf il a fa principale force'.
» Afin d’empêcher que les forces qui agiffent for le cylindre ne le. faflent
■» tourner, au lieu de le mouvoir de haut en bas, on embarrera dedans un
» levier qui portera for ünè chèville. -
(!) Selon M. Pèfpaicieüx ces. foufflets aug-i bois, &décruiroient la Machine en pcude terçpsj
menteroient de beaucoup la confommation du I ce qui. fuit, eft la réponftrà cesjoBjéEîdns.
S T d e s e s m i n e s : î i . > aW § § §
toUfle autre économie du feu , ceft que l’eau qui fera dans falambii
» n’aura’ que deux pieds de hautèur moyenne, au lieu de quatre qu’elle a eue
» jufqu’ici dans toute fa capacité : ceft le préjugé le plus'direélemént contraire
» à la vérité, que. dé croire que plus Ü y a d’eau dans unyafe , moins il brûler
* cela ne ferait tout au plus vrai qu’à feu égal, maislorfqu’ileft queftion de
»laire évaporer une malle d’eau, & de donner à une gro,ffe* maffe autant -de
*«W«■« Petite, il- eft éVi d e f f |||^ £ lü s la m a f f i a greffe. ] &
» plu«: il faudra de feu, &.pluS àxtqus.égaïdslé vafe dbftft tefil'er ÿt^ttit pires
»quybfeft cfipqué plus fortement, que parce qu’il y ’aura toujours plus dé
»différence-entre les degrés de chaleur jfotffaces d é f o n . ^ ^
» Le’M ;peut ' encore 'brûler lorgne détendant le l<W‘dè fos
,»ÿtés, il’to^he ’^des-pomrs' que &u, ne nf^phit B °^ Ja v b i tS c i qU
^Ipe.peqt..graver; .ainfH’Aknibic ne hrft&appa* plusfb ;brâlera même
» moins avec peu d’eau qu’avec beaucoup h„
Des Machines pour élever les Eaux & les Charbons dans des féaux & dans
,S!rj< » t-aiffes ; & des différentes puijjdnces quon y applique.:
L e s Machines employées à cet objet font en raifort des puiffances qu’on
eft obligé d’y appliquer; ces dernieres font elles-mêmes en raifon des charges
Ï f S Ï ’ h î eft fadle de ïu8er> S ne s’agir que des'déblais ou des pre-
mieïè^ eaux q ^ f ^ ^ ^ n t r e n t eiVfomlJaqtJime' 'Àvdïèt^'e 'f'Sn ’.de 'travailler
f l f l f l D ht >;M ‘çafes qu maniers, ainfi » Ie^feauxi font
ne & fqfceptibles la pl'ôprt du
w î°ur Par les Machines les plus f i « ÿ F ® « plufieurs' ont étd
déé^Ji-X^leurvplgce.,^,
Daàs le cours de l’exploitation tune, fojféde-grand athour, on f ô f c i f o *
meme d e ^ p e n d a n t la n i ï t f p a rW |é , , heft-à-dire^ p a rle s feau x ,q u l
al# | ^ ^ gt?ndeur}un jiefo c o n f î d p | l ^ & ^ 'l ’aide de Machines qiiî
c ^ ^ c q p à,s’élèrgnér des Machinei fiïnpïês’f i) . ’ SM
t e # 9rges ponfidérables , S M H
ffuhe, foffë’dfe grand athour, & telles c f à i e n ^ f o ^ h |f o '’ dàns'qhUqLs
MlneS f leS Macbnes ne Peuvent être'quë plus ou moins composes , & mifeS,
en adionparune force proportionnée; cette force ne peut fe trouver quâ
dans l hctarhé ou dans les, animaux,
IM m S S lË m ® . qui w font de' jeu-.-.
Chevalier de Delomieu, ©fficier des Caràb
a avance fer cela une opinion'particulière,
P P B P )a&°*ye du Je
m S m ^ Ê a m s M à
a objet ye conjlamment dans les Mines ,
outres dans les Mines de Charbon de M o nm U y , f e
Plomb à Poncpéan , &-' autres Mines de Bretagne , qué
les eaux '&faurces Jamerraines fo n t f u s abondantes
plus fortes la ' nuit que le jour ; ÿ ijî-a ^ iü ê , uni
k m M quelconque ie féa u x d ’eau tirée pendant U
jo u r fa ifa n jb a ijfe r Veau des fo n d s d’un ou deu*
w te d f j la même quantité | tirée pendant la nuit la
f " ' h Ë M ,“u £ “s de quelques pouces encore le
m k s fouvent ne fu ffifa que pour la retenir ’à fo n ni-
yçau.