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Quand fe .grain en eft petit 4 fcr;ré„-â-pgu-pj^| comme celui de l’aciery il
efoglfept.à, fhojd, .4 boyilfeqt’.à la forgc-y^qui, le rend diffieilé à forger , à
lismer^ & à fe. foutlefir~onjAon>ffit par cette raifon.des outils, pour trayaiUéir à
la terre.
.Lorfipje.fe.grain-.çft n®8'fi9Ut a® travers de la barra y^ng fer éfb néanmoins
v^îi^&'';jmlléa'&le.à froid1, doux à la Urne;, mafe il afc plu? fiijet à-ilfm cendreux
.,ÿ£efeà-dire,.moins clair 4 moins; luifaqt après qu^ileft..p9l^^4^'s’yrftrQU"
ve des taches grifes : ce .n’eftpâs qu’il ne fe rencontre d e f baffes dd fer qui
^ g n t j j ^ i ^ ^ s-jdéfauts. I
. Celuidont la calibre eft.d’un gris noir tirant fer le blanc, eft-beaucoup plus
dur & plus raide , & par çonféquemt plus convenable aux gros ouvrages noirs
j( i ) ; car àladime., on.iuiremarque -des grains qui nepeuferit s'emporter.
Il y a d’autres fors mêlés à iacaffiire.;- iis ont:une pfircis.bianGhe4 l’autre
grife ou noire, le .gnufe en eft 'djune».moyenne greffeur. Ces ifers-font répii-
tés les meilleurs où également bons à la jfotge ; ils fe liment bien , prennent
un %jtfa..pdli, & ne 1H*** "* > des eé«##rrl?i paEe'aqu’ila
çaffinepl^à meferey|fe©a. les travaille:
_ Lorfquaprès ayoir été cafte à froid , 4 e-grain eft très-gros , clair & brillant
ftfemm'dl’éfewz .ZtiI4.ce,, connu,.chez les Drogûifte^.fqus, le nom de Bijmuth%
il eft le moindre de tous, & également difficile à employer à la lime & à la
forge, \ ;•
Feu M. de Réaumur a M opnéies indices qui fe prennent à fe eaflujé duf
fer , pewr juger de fe bqnn© ou æauyalfe qu4 i‘tét; •
La maniéré-de reconnoître ainfi le fer à la vue, eft fort' fe jette k tromper/
les gens même,de l’Art mfefent-.guère s’en rapporter à ces apparences ; ils
aiment mieux, quand ils en ont befcfe, éprouver • le fer. Ssredemborg , rap-;
porte (2). la maniera dont s y .prâiptmt les Marchands en Suède 4 en Angle*;
terre, pour s’affilier de la qualité du fer qu’ils' achètent, 4 qù’-i'fefeèftinené
à éere embarqué: nous croyons rendre fer-vice aux Directeurs de Min®,, de
placer ici ce détail.
. Maniérés vjèties en Stiede & en :Angleterre tfejpiyefi la qualité du Fer
» i°. 1 rs examinent l'extérieur des barres; s’il eft rude au touçher, que
» les angles ne feient pas sets , qu’i ly sait des!fefefe y-des gerçures y. c’efeune-
» marque qu’il eft vicié par trop de feuffe ; ils regardent encore s’il- eft "égale--
».ment uni & poli p a rto u t^ ).
v. (i)-Eà forger.® , ce font les gros <}e
fer que peuvent forger les marchands Taillandiers
& autres , en vertu de leurs Statuts , comme focs
de charrue, houes , fourges, Scç.
(2. Traduft. quatrième Seét page I J f i •
(5) I f'’®®^^çSnrth^qPÏliéfl: -fort. qphVft
qu’il femble bien uni '& bien lifte. Une barre de
^ H au idâS'ttàiMïiitdfe à la
mainlorfqu’on la manie; les pores en paroilfenti
moins ferrés; elle eft tendre au feu : il y a de ces
fortes de fers qui deviennent plus caftants en
les forgeant, & qui ne peuvent être ni dreffés,
ni tournés à froid. ;
R T D E : S E S m i n e s . IL P ar t . 84p
* a6. îfeëkdïfiiffife'e ,qnejqùaMtéde barres, environ deiâ&ofetrois par cent,
pajqiajTlfep > JpjeS?fl wtiedans,,unc ancqtte prajffqfi|§ dans un grôf
JPfeîsfioü dans unrpieu'fi'xbment afrrêfe efefeff e-'ijRabord dis fofit décrire à la
‘ ri ba|fe unUéféb ta te; d'êfes|efe, 4 fe>|ameneni à lyligne-drmtç; fi elfe fouffre
«la courbure', 4»qp’ellé fe tredreffé-bisp j ic’àft 'un indice É’^ifecertaine tanacité&î
M»':#ilffii*iM'êeiit'à'feplifer 4 àldiSfefàfeg, faire up iÈm'pfefietys tburs- en-la
s» rame riant ’enffiîte à fe iignb'ÿdrbite’f -^ fe vbiarfé peut {feuffiir, cette épreuve
'c’enlefl allez: p ie fcrt(èlt.autantXonaee-,quVn*ne^l^l délirer.1'''
: » 3.®? Quand ils doutent de la nature d’&p!'battre de £éf; | s fe jettent de'féüte
sl lèùï foïee fûr üa ‘-doinde fer arrête-dans un morceau de ‘jbofe ou, fer quel-
w'qu au^re epomt d |ap p u i-d ^rr4 bibhf fekri fe^pefent fe bande fui
» c&“ëoin, ' 4 font- toucher delfus aveedes les coups 1 marquent fur le
>i fer y |Hk| qu'aucune .partie de la harredë oaflà, e’éft juntfigne duettoapité. 1
’ '» Ils emploient encore pàusr juger de fe< ténacité fi} de fe fragilité du -fer,
•6 plrifeur-ç autres moyens iputilès à ‘décrire/f
» 4P. S%l-fe rompt en 2,13^*4-011-4. morceaux y comme il lafcriVedbuvent, ou
«bien en plus ou moins de parties fuivant le degré'd&ïfe^mtê- qui* èft daris
» laîtotamédela barre ; alorf ils» ênOÿkffifh &&•
% couy-ri® Ja" nature du fer, ils fe caftent en plufîeurs .endroits y afin d© pouvoir
■}) décider fi'le vie©'©fl total, on s’il n attaque’ que certaintes paftfes. '
Souyent-'UHekbar-re'-eaflefa' dans un endroit quhaiïra^été trop çhâuffe, ce quï
» fera uri màuvâisifigne y tahdis'que fe refte de' la^larfeeft-d’une bbnndqùalkéj
f . Les Marchands portent encore de d ê Ter dans\ïnê boutique;, nout
»’fel&yer au feu 4 .faus 1© marteau, 4 favoir fi étant'châtiffé il cedet.aifénient
»’aux coups , 'èufSÏl y réfifte ; quelle quantité d’étincelles 4 d’écdUes iljbttéray
•»fe, ils ne mrinq^eat pas fertout dè 1e feire é tire f* ^ vergé, 4 façonner1 en
» tres-p^™us^fe du plus petit ^dume ; quand ils feint forgés , uls. les
* tournent‘pour fe$r-&é cara^l^i.d||jfeiHiiner éBcoate fe grain , 4 de tpntpa-l
>S 1er l’état* du fer apres 1 épreuve dufeii ^ fefe>n'état! intérieur 'à fl’ëpreüve; ils
» en font auffi battre en feuilles minces , qmiïs plient enfeite 4 repliénc, ayaril
^> foin de compter combien de fois elles auront: efluyé ce,t effort, pour en.ju-
>ïrgèr 4 décider feîemgnt de 1a ténacité du fer ; ftsxf e (fant. encore ctignffir 4
» tourner en fpii^les, en fils grôflîeîS 4 autres’ rqenus 'difvrages différentes
» éïpece¥i qui à'force d*êàVè ’p éS ' 4 îrepliés’,'.ihonlrent à^Mffence 4 la force J
»dïi nerf ferrupÈëux: enfiri'ferfqu’ils fetft Ve'rius à'bout de les’cafier^^îlsja-
gerit de fk qualité par l'ofdfe des gfaiW^C des fïbie's ^'kinfi- quèparjlèüf di-
»menfion 4 par fenr,çpqleur. ’
De tiAcier.
1T6 q5|- à^çms feanarqué ëà .^ponant fe première defeription des Qritife^