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& on elle eft en ufage'depuis très4 ong-temps pour les Mines',- elle-eft connût:
fous les noms de Fêlé oder Streken Gangen , F dd Geflangen : on 1 appelle aufîl
Stàngen-Kunfl, ce qui-. :.veut .dire littéralement- Machine ou Angin a barres.-
Dans le Traité de l’exploitation dès Mines, traduit.de 1 Allemand , liir lequel
nous ayons inféré7 une note, page 744 , cette Machine eft décrite , §. I I I ,
Part. IV,pag. 2 07, d’après l’Ouvrage de l’Académie de Fréyberg, fous le nom
d ^Machine -avec des 'tirants horifontaux : nous en avons parle fommairemènt a
l’article dès Machines employées au pays de Liège, pour epuifer les eaux des
Houillieres. La figure 2, P L X L F I , que nous avons empruntée de M. Saverien,
donne une idée générale du jeu de ces Machines, qui tient a un arrangement
particulier de tirants ou de -longues pièces,.foit de bois, foit de métal, afl'em-
blées à fourchettes les unes aüx autres,, ■ fe^ptenue^d^elp^ee-e^ef^icg^iar^es
bafcules c&ijdes leviers môbffes J $ jj3ng~de'. leurspg-xî^eHpites.^ f
La figure 4 de la même Planche , repréfente un de ces Feld-gefiangen,
comme l’appelle M. W o lf,S c que nous tirons de même, ainfi que la deferip-
tion, du Diélionnaire de M. Saverien ,. Tome I , page -365. Elle eft compofée
d’une roue verticale A , & agiffant par le moyen d’une manivelle c , à laquelle
eft Un bras B , d’un balancier s m n g conftruit en. forme d’échelle , & luf-
pendü par échelons dans des eipeces d’effieux K , K, K, K , que - port-ent des
pieux P , P, P5 P j ou quelquefois des tréteaux ou chevalets. .
- Cette roue-eft mûe ordinairement par un courant d’eau , quand on a cette
facilité, en lui ménageant en avant un courfier ( i ) , ou par quelqu’autre agent ;
cette roue en tournant , tantôt tire le balancier B MN G , tantôt le pouflè
fuivantque la manivelle ç avance ou recule : c’eft tout le contralîèriqjaflndl^e
pouffe. Voilàen.quofcqpüfte le-mouycoecntdo la Maclimc. Povh, ^p qrefggarti}
on attache aux extrémités N , N , de ce balancier, oppofées à la roue, une
pièce de charpente en forme de croix , dont deux bras font attachés aux pillons
de deux Pompes placées dans l’eau que l’on veut élever. On comprend, par le
mouvement de ce balancier , Comment les pillons font élevés & abaïffés fuc-
ceffiyement, & comment cette Machine, au moyen du balancier qui peut fe
prolonger à volonté, fait monter l’eau, de quelqu’endroit qu’on, veuille la
Il y a diverlès fortes de ces Machines, félon le nombre de corps de’Pompes
quelles font agir, ou félon qu’elles peuvent êtreaftife s directement à la bouche du
fon Ouvrage. paraît avoir été informé de l’origine
de cette conftruftion, d’une maniéré ab-
folument conforme à l’anecdote hillorique que
j’ai rapportée, relativement à fon Conftrufteur
Ramequin. Sans favoir lire ni écrire , c’étoit, dit
M. Weidier , un Ouvrier excellent & expérimenté
dans ce. genre de travail ; mais attendu
qu’il n’étoit. pas en état de vanter à la Cour .fpnt
travail. ni d’en garantir lé fücèès Deville, ado-
■ cié avec lui, fuppléoit à cequi manquoic à Rennéqûin';
& comme, en avançant'dans les ouvrages
, il a pu ajouter quelque chofe du fïen , il cil
arrivé qu’il a padé pour.rinvcnreqr de la Machine
de Marly. “ ■1
(i) En Hydraulique, un Courfier efl un chemin
que l’on conftruit pour P eau énttré'deux P1"
loris, afin qu’elle p.uiffe.arriv.eraux-Aubes d’une
roue, & q.ue. l’on ferme quand’onyéüc! e n baif-
fant. une vanné au-devant : de la roùe.
Ikiïs
S T D E S E S M I M E S, I L J j M I ,
ptlfe à ,o®4ju’ëlles en font éloignées. >Qn- nomtrîélMkchms.jtmples,
celles qui n’élevent l’eau que dans un feul.corps de Pompe ; & on appelle jéOfy
vfames doubles, eelilas qtiiiélevéflt I eittjdâtiMtiteeojpsdeÿompèvilLaipsemiere
ê'ïpëôe- ‘dft pèu-üfitéfe , fdëfflainde à être tsfayàillée rayée1 m-ffrtitiupla^P ^ L
pour pouyqÆcÿe âe--qïïgTqu’ütilité.':'L’aiîrPelllP,lL^plusslâuvent en 'ufagéipotir
l’éfpûlfeHîefit dès Minés ■; »kicblïftruélian ëft^-pafeillement -variée -, >emraifori'de
la 'diftarïoe qü’il ^'feldeife tdue4 &^tiits «de >ifijftifechine., &^qiiibpeuc4tre depuis
ÿd-, -i dè -, - jîfffju^â 18© b i&âà^rs. Ces éauk-'de k Mine de Wotdmatjfe.', an --Suède«
5®kt#^é^lpiaîIJ4 heMà’®liiaè de dâiSté^ê'^.ciaiîtipdfée d’irçftèstatre ..iàilaquélte
tinftimtags 4 te »memts-y quiffbtit ïmcttivbirVdëà tPompssî-alpmntes
■da® t*^s#î®Mfltesiî®iîiës.
\W^ri^fWf§,y dafis la Mine née •Sk&agpti/fafoy qtii^ftilaipkrsigsïifidéîeabfe
de icè 'qilar-t'iet-, ‘lesjeatBc fetft fi Jâbondantss .qué^p}jlfeaient>sfeH ’-fait
-auxftis-îte'la iGâttFtlnnèfpa'riffiL^^zfefplkjtiitdeïJféceffité,- auta.'ei^'llsües'de
-lèngMêffi-i, »fes =è®lx éÿîéridtfrëS -quwërit {tefiilvofr4 ne ifenîblable'îiVfech'ine,,
llbht-èXitrêfrie'm'ent ^IbigWéè^lls Poi(et{e‘ti50tlveà'pks!de-§jf©tt0ifes,de:diïïaffi&
dejfllii
a^S&^S^p^^üîrèsles-eaux
’feîfdffè' tibmsife pfès^kytllâge^deiBèïne'jCiîïiîe lieue deSQïége,
cftvcômp0fé-q'’comm#cé®i;.ïde Mafly ,-dè'plûfiQurs ‘jèttx Ue #otupes ^ûfcagtffeiic
ïdlieràTèaibc : >éfie -e&r aâfe^tta'pieavWMsin: parûiae
j fatirfée-en’paftie des’eaû^kdîflëiftfea^eilsiP^ïpes, &ien. partie
^•tiSBsfiEïÉttlIÈKslIblPWeiû j'iâ^ia^é^Hâ pre4 imitée
- Ca-’dftoeRéftète & jéü'ife •,e£&J#binpès^ayéc â^uî‘i#è;k Machine -de Matly, id$
^qtîfe'dâte bette ¥efrîîere --ees-rompes ont^aèux mbuvements , > le'BiomvemeBt
^ i r a f t t - i ^ lè'fisbûfatijeHiflfeîjlMit. Tfefls^etteMaidjiae^ fe s 'i^ ttîf^ te ^ ffe u -
TQWroWrâgë dé cette Miri^eft fitué furP±üe hauteur ‘ à portée dkae cëî-
Tinè; ^MftMë*pefïAùftt^eibêtÉe ^ e v ^ j ’ëti^*éfâblt deshPompes ,
Pitoo^)ieds-,î''&fe^âi#e-r&1iie!tiUfàt^t3É©'ate!<ietEe Màehiiîe
',enJttiauvemé'nt-,eft^)kcée -fur-larMême 'eblline-, à^qoepieds-.plus;bas., afin
'îqtf'Uftfe’pateie * deHfés-^èaUx (ppiflb :êtïe -esfl'dait-e’dans le baffin -quLfisime seette
‘éhÛfe'Ü’eâü.
'îDeJlaîmpêrfié}e'du3bti#e?àl'exploiiier^il:fqù:èliJnivealrdes Tompes ,.il;y ra 24
^tèiîes'de splÜrM>àt ïfci4iïiit'repos cmlè^ecèsilfebèÉfesjilfens'lélqtfôls fesjHompes
■*Veffènt - lesèaùx'pèoidêtfe;éleVées , de^probbe^en ‘ptobhe ^parad’âütresiPompies '
fupérieures, juIqu à^uh’Cà'n^l fcuterrain. A cÊâqûe repos, il y^ardeux; Eomp^s,
• & les-ldeux’^eifnlerbs fiigéïiettres1 faut ï «biles ^Ifiifétfraiitnc 'Uflecpaïtierdsl’ eau
saflbn’triouyement.
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• - Charbon de TerrMu . Part,g H 12