
rm8 T> V X HA R B O N D E T E R R E
M. davis de faire repafièr çes braifes une fécondé fois'dans les
Charbonnières ; mais je-;ne crois p as ce confçil bon à fuivre :Ü vaut mieux
garder çes coaks pour des feux domeftiques 'ou, de «pelques M&üfaéfores,
comme Verreries-ou autres. „ ,
Par tous ces éclairciflèments , il eft fkcîle de voir que la .méthode de. faire
des braifes-de Houilles, quoique fccile ™ quelque maniéré ,-porte fouine
connéiflànce' plhs exaéte & plus étendue qu’on ne le croît, communément, délai-1
nature des Charbons ; ceft effentieUement à l’aide de cette connoiffance, que-
fe n peut -.juger les différentes*’altérations eu modifications dont tel o u .té
Chaîbon eft fufceptible par un degré d’intenfité detfeuiéfènmné. -,
L e sxm k s & les cinders quifof&ri|uept;dàns uh, endroit ^fei^ftemblent
point aux coaks & aux cimiers qui fe fabriquent.dans tin autre,'.parce ..que ce
n’eft pas le même Charbon ryoyez page 41 J .
Tel Charbon qui eft dur & compare , ne peut fe réduite eh;coaks par
le même procédé.
» Les cinders de Newcaftle font Une braife d’un gris cendr^très-poreux,
» mais ayant beaucoup plus de confiftance quexe quori .appelle coaks ,& qui
s, ne font auffi.quhm Charbon privé de Xon.àeide fulphOreux, mais par un I
» procédé différent (1) ». J '■ ^
Au contraire les cinders du Charbon de Kinneil en Ecoflè: ,4,ceux^ des ,
environs d’Edimbourg, ceux employés à Winlington pour les lim e s ^ jrp fi
femblenG 'en^rièù à ceux de Newcaftle ; ces dernières braifes, eh^a||ïculiec
f o n t ^ p o r e u f e s , très-légeres ; moins confiftantes ,& plus noires ; |l e s ne
donnent pas de fumée fenfible,. & donnent- moins; de flamme que le Charbon
d e i b p i s ^ ) . j jg w © ; - ' v * - ’ -, - r ' - ! *” *
Ce qui fè pratique pour préparer au moment qu on en a befbin, des çpaksou
braifes propres à. quelques ouvrages particuliers, dans 1 York Shirqjÿia|beve de
venir aà‘l'appui de ces différentes remarques , & notammént descelles .que •
fournit fexaraen «têntif d'une %;ae:<3ha^mde;.terrecondüit ^ntreten»
dans unecheminée f on regarde:comme certain: que le bitume du/^hàrboa de
terre augmente léldécîiefcde K n r * Si ïnêmsqu’il eh:gâie.l£quaUté |l a Yifie
de.Sbeffieïd eft.renothmée.pôùr fes fabriques definies,« auxquelles on emploie
K communément l’acier cementé fmaisavant de les forger aiinfi qû£;tpqs ouvra,*
»’ ges quelconques en acîeron prive Je Charbon de fon bitume ; à j^fjeffetîl °n
» met une très -grande quantité de Charbon (3) for le foyer; en fbüilé ^ f ^ ^^
(1) DixiémeMémoirê i i î . 1
i (a) JDans la Ville dé Neycaftlè ,.lcs dïîdêts I
fe vendent communément un tiers dejjlüs que
J e pjareij volume de fchaïbon dé' i p ii e z w les a
produit ; la mefute en eft différente dé. celle
pour le Charbon : le cfaaldion des cindeà n’eft
que de la moitié du chaldrondes Charbons,, &
contient feulement douze brouettes.
Vingt-quatre btoueKeà. de ’G-harfednlÉoûtent
communément dix à douze fehelings, & produisent
dix-huit brouettes de cinders, dont les
douze brouettes fe vèndentrieuf à dix ■
.ils né fout pas d’un fi bon débit io.r%ü.dsrKW
mêlés de'nerfs pierreux. Les" petits
de cinders qu’on retire des cendres dès
neaux de Newcaftle , fe vendent trois
lings les douze-brouettes, pour être
Je CharbQà «roplpyê Métallurgiques, dixième Mémoire page 2I1’
r (3) Ce.Charbon eft
que celui de Newcaftle, cependant moins bitua»
tfeux, 1 q u e
i t P u T ( , I I9 9
allumé jfeqùe l4flMptne.&Ja fûmé^fy&iumc feicMforuice *
». alors on.r,e6irgftël^S fcn.i§;yn#’6t6incsg\rbgfaut‘pHnîdfe.,n C’éfflavd: cette
» efpece de coaks ou cinders qu’on forge les ouvrages én?âbiér( r1)f»
Le Cha^^pfe-1 srrif av.ee lequel o n |îÈ ^ ^ e l’âJrôd.afls^^^e iViHe & aux
en. adori .^êrr^e j ^ la-'^ in èm&bien fimple.
n j& w w t é m ^ à è M w ° V *‘ da-qs 4 i ç f ^ 4g--uUfti;èsjgÆQSf;feu. a
» ^ ^ ^ e ’^ ^ ^ ’^ ^ « V 1l?au^ | arbQn^p,a^^}3afle tasij-.d'e/fotte q%e;jquand
» C^Jiarb^.jarrive.l^^r.oit ou.c^-l’^qiei^ilT^prn é d^bi^Mjyhb.fa) »j
de tejre Æ n^UÆoùrmaux difi^ÏÏuairJ,
Morves l I
Lv cpmbflftîon du^ cTïhrborf cn^alumelle ou ’dahs?M6r%%s, p preîniera
f}it | l’.iirlibre^M^^d'c^cc ' fofiil?’& y; ‘d’écWfcb^iiçoup '
quc*le^ ^ c çaùs'utfe efffeedocornüe?C(^ ^ 8 r^ y ^ P
bacb ; cette derniere > cumule‘au contriirf^Vuiwinr îe’ f ù ® ^
Quantité
^ifehd'alors^brarlê^Méptiftlè d^n
| mfefem^t uf & de durée-. MK&
q i^m O d antage f e
M> jfâ it, des dÆf^ ié« W w f l p t t
cpr^afaifonrcc^^v^t a ® 'diftillé (qj.au fqOTneau^Ü^iêveÆèpç"danï' une
cornue de qu a tre.f livres 'de bonne Houillp cplclfiee 'dè'lmine j Wfç4L> PW'Àji* Vt). H M | up
I P ^ ^ ^ ^jù cÜem ent i pefoit^'sJivrLS ; ^c'av^pVr consequent:
I P^ ^ P èmf^li^e <£%■& il sefi confumé a^feulb^ s’embrafanr &,ropgîlîahc
I medlprcmenc ,;Ëns‘répandre pi BdëuJ mTumtée. iJ^^âeuWë^éiaMfl 'dife.
I voSHÇ^S^pïS'ifes' fopt
I tîetn&de laptotidle qti'aVoit été foumifêl l’opérationVp^'^s^rTs^exprim’ec ■ !
5 a%ojfvpsi:du', çommfi aans t^âîtfUlkidn'
r “ rjjgmemë qe fïpëfanteur feulèmên'^,'c’eft-^-dire,*'d0il^e%:'demi'pouïtent •
i 'fêjcnl^jllfervatians deM. Jars ,"]|s, !çlîarbpn^3 ? u lë ^M ^ S é ^ ,
P^cpPicÂqfè-cinq pour ' cent V.en^ëh 1 infere^.que les' eoaÉs , p r ^
Pa% pat ■ oiffllation eh grand h u ^ é e de |
^ans 'è CCe opération, fon.t plus‘|iÿet^,ccfi-à-direj moins
r i ^ ^ fH ô i r é ,.p a g . 2.2.9 | É P
' ny Voÿagés Métallurgiques, douzième Mé-
moue, fa g e '
t&WrtUÙ i
juge très-bien par la quantité de produits- de Ü*
diftillation J- eft |fârfemblablemenc’éi;lüi employé
;poux;& mfefedîS^'lerefeajto,; -Voyp^i.ee que fea
ai, diâ.V.^age -13:3; ésûÿîffîïcfjtr
.7 (6J!rGhàpitréi I..>.§.(i^ip8,!:V. *,
M ^ ^ i ^ Lô t aiQnT ' id*m <
*Cha_rbqn dè Terre, II. Part.
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