
x%6o D U C H A R B O N D E % T E R R E
» l’eli dans les âtres d ep^i^e-, de chauffage,, &c4fçgfinpji §’pouflé à la Jorge
» les matières d e„cha.q^c|^e qu’'onîa à c^tymefd^impioy^^a^Qir ,J» dame
„ part, la Houille b jü te |l4 b ra i:i|'ns. ou efcarbilles ; & d e l’aytrë,,le charbon de
» bois que les Maréchaux,,, Igs. S,errprriéF?, &c, emploient dans les.5pays où ils
rpmsont.point 'de .HouïU^,4es,vOrfévres'vpaj'?t®at y & Jesijghimiftesprefque
» généralement auffi.
, , ,B Il.a té<éî.d.e^ tQUteSî'les expériences faites,^! apres jCç§vat|entions, que
i>? les feux.-,.ck-hucffes &*de Rondins, de différents îbqisiffeGS .dans les foyers
9 ordincdre^oûtent. ( dans le Languedoc ) k.pem-près -plus double, qüe
» les pareils'Jeuxr de -Houille faits fuit Jes. grilles ordinaires ï„&-«ore,en
•w’.h|gBgefintla valeur, trpÆréelle néanmoins,-des.braifons^iefçabrilles q|e
..j, laiffeJe-.feu desHouilfoiJî&.auxquellesjrienrnejCçrrefpqndjdans &sfeuxtde
w,:bois-; car le feu de,bpis vi£,ihg|laiffe pas ou tgi|g£qjie,point de.hraife ».
. Non-feulement la chaleur du Jeu de. Houille e ft^ç .'a f^ en to q u ^ c e lle du
feu de bois , maislorfqu’on vientencore à. comparer ceti;e;.ehal,eurp!ee celle
du charbon-de b o i s c e dernier combuftible ffaura ppint la ffù]^iqr,ité.stex-
pprience apprend .que dans toutes les> oçcafionsï où l’on pm^cùeflSÇhàbon
de terre à un boiflêau de. ce.combuftible. fait autant. d”effet- ,que\ tïbilploi féaux
de ‘charbon de bois , qu-il. donne en mêtne- temps rôpinsîffembarras<à rf|Quvrier*,
& pfoduit des foeibteur ouvrage ^ aînfi en fuppofant.un b.oiffdau dM^iiarbon
de terre.,-revenant à un prix plus, cher qu’un boiffeau de-^harbondefbois, if|i
aura toujours un bénéfice à s’en ferÿir.
Economies-particulières*que, to n peut jkclpmure&dans le ^^m ÿ a g t
. du Charbon de terre..
L es brailès & les cendres.de feqdu Charbon de terre, préfonterit.lpécia-
iernent uncj parricHlawîé-que mous ne.devons point pafferjçi-joqsrfilence',
attendu le bénéfice réel-qu’pn peut:çnurerirerr dMiS-tlès petitsyménages qui
, doivent, s’occuper.d’économie : tout le temps que, dure; l’embrafement f il fe
.détache du Çhajbon de terre employé .brute ou. empâtéîâvec;.de.s sigillés, des
.morceaux -plus, ou moins volumineux ; .ces Krakays ou, .braifdns .xfqmbés;liort
d u fin à fe u i .nc peuvent plus fe foutenir dans fétat.d’igaiEion;,ils-s’éteignent;,
mais ils ne font point confommés:,. &. ils Jçnt.encore, eombuftibles félon qu ilï
-ont éprouvé un. degré plus ou .moins fort, de chaleur plus çù moins fou*
tenue ( i ) ; un feu ordinaire produit une. quantité confidérabie de-ces braifes,
principalement fi on attife le feu trop fréquemment. Le rateau introduit
. ,(q ) On fuppofe Ici que les H o u ille s :^ ^
;ployées font fie bonne qualité : car fi elles
saêlées de nerfs ou , on n’auroic qye des
.vraies pierres, à peine changées de figures. du
diminuées de volume, Sc qui ne peuvent être fu t
tibles d’ùn nouvel embrafement
e t a , range parrfii les mauvais_charbons-,
ni nommé à Rive-de-Gicr , Charbon ferai ;
is il' a confondu celui qui eft mêle de barres.
ET DE m M M t N E v Æ ; Par*.
parmi’-les pièces de garniture^ deîfèiij na- été';kriâfïn&!qùe q>ou$fépaK* dçs
ceffÆfestout eè.que^fôft peW d é d ^ lïa îf e s , & y eh-’kiffeke;mafos',poffiBlk
d eux'-réfidus;m-érlfëdl^4f^^vât^^ff^' leur^jjân^É^dt fur leur
qualité- M. Ÿenel-'remàrqtïe, que1 'le ^ |™ |I ^ j|tf e s i'b ïM ë e s dans un bori«
foyeft1 à la quantité dé-^e; ou.40' livfés'1;* & elékiài{cJeixix*d’uné livre * d rf|
deux fe lù $ # .t 4 ffe4 .commùnéfoen^Çnn'^ddü^cinqùiefn4 l W'èJMMltes
dans des, foyers- ouverts , &• environ urî^ti'^dâHs 'les* fb^ers^form'és^r)^ , {
leuf » effet «Scieur-, driï&jv-au’ feu ^ fep a r^ fê ljt^ ^ ls, q'oeÉ^xt'efpoodène ‘
eu moins au {quart du feü»de-Houillè‘ neuve ^Jel'on/Joil, calcul ^ l ’v^cfoa-^
brillesréfultantes dei-'8éâl>ivresv de» Houille'; pari éféHiplè'^fouiùîîîëno un’feu
à|peu-prè»équivalent à celui dèîjafci livres de Houille»brAe^
atiütfoèqü’a vahce'Md-Verfel e lp bn^ofitÆj bien fp'éeifi&. & «£fl!cdrtforme
e n ^ ^ t'à 'pè. ^ifos ffo‘üs;^bri^foit reniarquer fàr lesÆfaSfè^Æé^fo^d^inàire,
pag&Èipo^Mï'.Venel-.regard© ave'c-raijfo'n- CesÆraifes comme^ùit®’bj!#'<fà;o^|
noJhie?t?ès-eonfidérablè^d'bdji^nè un -èèsiboh' f l u ^ ^ Dans le Jait/-cejji
^ ‘^ ^ ^ '^ ^ •» "» -'fô l^ q ^ -c e u x ^ aV ^ lë fiju e lsI^ e ft'd ü n ^ ru fig e i» ^ en
Angleterre /JtMçlLÎufleifïesUrfppfariîements '^pa'DCtÿ-. qu’ds? ne« donnent de
, & MlâVéftèl^feonh'oÎE unefgràn^ànâlpg‘ierç^è!eleèsd;efGarbilleS*'&’
l^Mifes t e qtùées, parJesùAngfois 0 ^ ( 4 ) , qur.éiftduveHFdommüftément
être fupérieures à la braife de bois, , ,
.( ^ l^ o ^ a s jte o m m e n t; après, -s être expliqué, auff > préciféfflentl’Au feut
annonce ailleurs f-qu’on ne.dqit, pour les befoins- dom'efîiques^fàireinul
C^ ^P ^CC'S ' ^ al^eSÎ’H^ pourquoi? il regarde Comme 'peu'éconoïnîque''&Mnal -
enfedu<l^fàge^qp'èfn .vgüdroic en feiré-, ainff qü’il- prétend' l’avoir prouvé
da^fêluficurs endroits-de ht prfemiere partie de fon O u v rà g e ^ )t H
Le ehauffoge de*1'Houille donne beaucoup plus- de ’cÈrïdreS' 'quelle-feu de
bois^M...vVen;elîS'efii:encorè occupé"de' déterminer la proportion de çe réfida
c[ue donnent les? b o nnés/Houillès^^; pourÇ'deklil? s Jait- dès-fféâXi des'jd -
a 4° Ijjges:, dans^des^fourneaux où'la »ventilation fpontariée^ étàTt-'lîrftple'mbjtî
Sè ■■■tüiftSatàe des cendres à la Houille qui
kra-folBiies, a -été ù peu-près d’un quart.- -ï
L’étÿt|p|iyculier aux-’cendres-de Houille, forme un.fecond. article' digq®
dattentibn^- d’après ce que nous avons - dit de la »quantité de ibraifes jbui fa
détachent- dû. feu , ççs cendres né. font pas coihplettementides' cendres (7) y
a moins qu’elles n’ayentvété tamipes ou pafiées ;fouvént»-&'a^ec''deçplus grand
foin au rateau, elles font tbpjo'urs mêlées, oU de beaucoup de Krahays qui A
fT 1 Part-,1, taet
W S e a io nH , Chap. V I , Part. 1 , « g , W
*ÆÊÊBÊm & > Chapitre V I , Seâioh M Com-
tivem°n ^ »ett bouille Gr du feu de boisa rda-
1 \*q «• ^conornic particulière, page i©o,
kli Seftion I , Chapitre IV ^Partie, I }page 73 ,
ËJpeces artificielles de Ho,aille.- El,ibid," page p.iv
■ lÿ) Chapitre IV , Partie I I , Appropriation dés
ejpeces tant naturelles qufartificielles de Houille aux
différents feu x , page 27^»:'^.
. *(6) Seftion IÏI, Chap. I I , Part. I , p'age 3
h {7) M* Venel les. qualifie cendres imparfaites.