
ï i a i D U. C H A R B Ô N : D E T E R R E *
„ La mine «Je" caiVïeSfçuillfetéé^eù ènf ârftôife eotiviçnt-.au haut-fourneau-,
» parc» qu'elle y demeure plus longtemps qjie dans an- fourneau pltfsbls'3 fc
» quelle a le temps d?achev*er de fe griller avant d é f e n d r e .
» A l’égard des fourneaux d’unes hauteur extraordinaire, o’n font -cfue le
» charbon a perdu tdpfk fa, force lorfqu’il eft-defcendu'idans |endroi?*ioù il
19 doit-fondre le’ minéral J' paicè îquWrqfteatr^sdong-t^iîps dans le foürdeau
» ayant d e è e parvenu à lpt1 endroits;' au lieu qtièïdans umfaurneau courbe,
» il n’eft que deux heuresià defcendre »,.
'De la Fonte des M in a . de-Cuivre | à B riftol en Angleterre ( 1) ,
,1 ! f'ctr un •Fourneau à vent* où- de Réverjpere-.
L es mines qui-,-fa fondent da^s.ce fourheaJi;,byi©mm^u 0 * 4
nouilles & du-Deyonshire, & de la N q u v ç llg ^ r^ e n Améf i q ^ . - » è s caft
en morceaux de la groffeur' d’une petite;noix ; la flamme -paffe||||teffus, &
en procédant lentement elle Commence par fe griller, finit enfqite par fe
fondre en motte. Après L’aypip fait couler .4 s d î^ q ?w ’^ ' ^ ^ neâU>'<* >
la gxille u ^X e c o n d e |f e à #
* Ce fourneau (£)“, dit fÀuteur.de^qüi noqs.çmpruntons lejdét^hMyaîit;
efi le même que't celui dont nous^parlerons^ daqs> uMS%.nV ^ a ^ ^ > el 0,1
fond auffi la mfnç "de -plomb^ à^FU^hire, ; 1“
faitjqu’on n’a pas befoin de courant,d’^ p o u r l% |a i|< ^ it, & |^ P p e a t
le co'nftruire auprès de la mine.
Ses,'murs font épais & retenus tout autour ayec de;-g|ôi|cs-barres |p fer;-, J
on fait au-delfous un canal poiç faijft évaporer l’humidité du terrain > JM
longueur eft de dix-.huit pieds en y tompreùàjûjkdâ-î^^ ^
geur de douze pieds { & leur hauteur de.qpnf'pieds & "Aérait ;-^ R y e r eft
élevé,de-:trois pieds au-deffus du foJU^e la^fçj^derie 1 àî?f ^ é ^ >Sfqurneau I
eft la chauffe où la place du feu ; elle a un^foupirail^oujiigeijdrier, & un?
grille de fer ; de l’autre côté^qn fait un foyer ou baffin de( forcée que ton
entretient couvert dé feu lor%u’U en eft'befoin,: rlysa %JaJaoe akériieure h
fourneau une chemjnée qui,reçoit la flamme d^Gh'arbçp, de^erre f t f
qu’elle a paffé par-deflTus le minéral qu!on a étendu fur le Jbjger,; M M ff
qui eft dans Ï’intërïeûr du fourneau-, eft fÿc d^ne aB.feU
de la terre à pipé, pilée & humeéiée avec du fable d.ejqerJ&)... :
première fôhts .d’utte mine qui a été traitée, dans
le fourneau de fufion, & qui pâlie par plùfieurs
travaux fubféquents pour la dégager de'pluïieurs
antre»S^fcffenOét:«îràn^e*qtf^iB contient en-1
"potêifâ^Mmétal' qu on -a Vgntiï j |
; On appelle 'ttdPréftfir; l’état dernier auquel on
tend , par les calcinations & les fnlîons réitérées
, à réduire toute la mine, en la faifanc.paffer
■ ' par des états de matte différents : on lui a donné
ce nom, parce qu’ordinairement il tore nou |
fa fonte. . ç u ..
(1) Traité de la Fonte' des Mines, par
te r, Chapitré CIII, Tarne
(a) Chapitre XIII, Tome (II.
(3) Ce fourneau & les deux qui vont 1 >
fe rapportent à -la franche X tll de la W,ad
de Schiutter, Tmt II.
E T D% ï î . . &*#.*> :ti2 |
-Le»foyeifJde -ce fouteau £ le J f c p o u r ^ p e r c é e - ^ t j , fo-préparent ateç
d ^ jfe -d& l^ foné fihis avec -du Charbon dé
.teîîey on y, met la mine fans la griller , & on la chauffe avec du Charbon de
*erre > Çe qui tient lieu de grillage ; mais on n’y fait entrer d:’abord que quatre
qüintau.xtid^Gçtfe mine fk r 4fb0 çp;dê,frémiqqu»lâau haut.dè la voûte d if
iour^èa^füïfonfferme le trou d^cllq,trémie, ;»^de^ ijuat^Jibùres en quatre
J o ^ s ^ o n |Æ ]p u c e g r id jm êm e ^ a^qêè'Sde^'ïoÙJBeau.uùè
p lip # f l|e fur la q u é e » j^ ^ ^ d i a r f b ^ / 'd e terrè|
^f4f$'a”'^a'n^ e laigaltieiVè^ïée, dü^f0|'fiïcau®âMy. g^lle d’abord
^d-»^1lî'e5âi1B,l,IS qu’o n e pdr'-unô
oii\xrtii|e^MinoevÀp!b4 ©l3Ïst-#Ô|
i - matte ,^'oinuiçei,dan^ ce .pw&m ûaW m d . orî^pefqè^Utei'lei
'li^ùre^ pour la faifcë'^quler : op.\ t^%Sc^fcqrâeaiKi,eÀ^feu quel*
VTlift d’| â an|a&;ô'©ftrfiïr'.l^|^- f o y e r l ^m^ ^ l l tmi n e ^ t t o d ,
i®ûnd)>/& q^°'u|rdt^ ® ,^^fe/eï%u^,qu^enîvïent--éà la fiiifeS fdtiteTopéÿ1
H U H A i e’tÿifabiceaux le >métàl-cru d*;qûi a,ca.^lé d'd fèufheau ,-on eft
ï ^ p ln f e t^ ix - r h u i t heures
10'jjT# i ^ al1 ^^ P ^ ^ ^ ^ ^ d u Chafoomde^tëffeÿ’|ën pqfee, èîifuife ’pouÿ'
fmvgçoulerèla^MierèyanûnKbaMèrt qu^ok fâft afe:c< d^'H’aÊle^dermèP. .Cette
cPSta^ P P ^ 9 ,n ||p ?m e répété^ Kuit'fols' é t y ^ ^ u e f o i
A v o i r «du^uivre' noir : quand’ 'ce*‘icüivre;commence, à
l ^ ^ ^ Ç o n l l e fajàqguler e n tr e s lingots dans un autre ,baffin auffi prépare
on>lé .remet dans de rftêtàe' fourneau oùtônAfe.chàtffe
| lul ^ ^ . eeîtaudl foi^^ftié’renïent purifié",laprès quoi4m-',ieP.rfaitl coqlét1, dlns Tè
| b™i*e^fable ;sd oÙJon l'pMïtè dans l’eau-pour le grenailler.
$ °mffff§iiMines Ae cuivre ctïOrdÀ'hlen en IÇarwege, avec du Charbon de terrk
W^qulèn fâ ifb h venir a Angleterre (ü ff; -
Véfs 172 6 j^i^jplques/A,qglpis ayant pris à..ifpBme desmftqês' de cet en-
d? î£ celles ùz 'KoTiisberg;ils.'dbnftruîfirént .dafis le * premier.1 endroit, op
elle .paroiffoit- riche & mêlée de mine bleue (3 ), un fourneau à l’Angloife de
l’efpece dont.il s’agit., .
• tÆes fourneaux , au rapport de*.SchIutter î^ont ,un trou'par-’devant pour
retirer les feories, & à c$té-, un-foyer formé en creux avec du làble, & dans
M CiiaP«de CÜI, tome I I , page 4p 6. ,
Schlnff I r ^te deJa Fonte des Mines , paj ■ | H
m™e d’azuk, P ierre d’azur -,
nnuÆif» VKE AZUKÉK1 LaP‘* l ^ u l i , LapisCya-
pierre un peu cuivreufe, leffem.
-blâme, dans rendroit où on la cafie, à duverre^
qui tiënt de la nature du jafpè v & dont on pré-'
pare pour la Peinture à l’huile , & qu’on^nèincne
bleu d1Outremer : WolcerdoriF, la: met air rang
des Mines de cuivre ; mais tôurles Auteurs né la
regardent point comme telle.