
a i D u C H A R B O N D E T E R R E
Aomê pour Charbon de Moulins, pour Charbon de ^orez , étoit-îl p a rt
é ra ifi bien de lamine - dont on prétendoit qffil . Wt*#» Pour indiquer
proportions exactes de p k e , qui conyenoient | chacun ffes charbons des différentes
mines de ces trois Provinces, il. étoit néceffaire que je ne A p p o in t
trompé fur ces .articles. 1 '
" Afin d’eire .plus certain .de mes effais & de mes expériences „exécutées avec
foin à diverfes reprifos fur des Charbons de tgrreque j’avois Racheter, foi«
au Port Saint-Paul , foit chez des Marchands , j’en faifois venir^élément
des trois Provinces qui. approvifionnent Paris,, <i)v Un Particulier fixé MÈ
cette capitale , & qui ap^rtient à une famiUe tiès-eftunable , me ^
quelques-uns de ces envoie il étoit fou vent,, ainfi que tous ceux venoiepç,
chez moi, préfent à mon travail; il fut témoirv par confisquent du ggces avec
lequel je parvins à donner à cette fabrication de nos charbons v la ÿême per-
f e L n quelle a dans quelques Pays Etrangers :hs vues que pavois & que je-
viens d’expofer , n’étoient point. un myftere:;. il me propofa-de remplir
thon objet*, en me fauvant à cet égardks embarras, quentraînoitÿ. route,
que je voulois foivre : n’ayant d’autre idée, que de vqir'tpurner cette partie de
mon travail au profit du Royaume, l’offre ne pouvoir qu’être fort de mon
goût • celffi qui me la faifoit, ne m’étoit perfonnellement pas connutemenc
que par les relations.que mon étatmèdonnoit depuisjrien des années, foit avec
lu t foit avec partie de fa famille; il me parut'fpffifknt qu’il fût c^que je
favois ou’il étoît, verfé dans les opérations de.calculs, intelligent! dans ce
qu’dn appeüe affaires & qn il eût du ioifir I tbttes chofes qui ijte ^ariquoient,; (
& bon Citoyen, comme je le M M 1 à coeurle fond de AeS.
foées : j e . n e fentis aucune répugnance à accepter fes o f f r e s d o n n â t
en conféquence toutes les notes qüë j’avois raffemblées, cqnpefnanrljps;. droits
fur les Charbons de terre , fur les Charbons de bois ,'furdês;bpfs'|pour déterminer
une comparaifoneiàâO. entre la dépenfe de ces différents congûf-,
obles. Peu de .’temps après, leMinifiredu département dé P a r i â t informé
de. mes recherches par ce Particulier; il fentit qu’il ï^oltjàportantpour &
peupk » 6 même de h plupart défi FtovjQc#^
%muhmdk terre à celui de WM -le-Fix^ M ^ 4f ? y
fitiepourljii ; quü étoit déplus intérefant, pour la ville de ParJ.sMpa\uculler,
Çdkmmef cette em^ation de première niçejfué qui^§mente^mUs
convenables à H’apprh qu'ils- doivent têdevon.
■ En un mot, l’ai tellement rendu, ce
plet, que tant qu’il ne feroit jieq inn?ve,
ce que fai arrêté pour le choix-des char. >
tant qu’on ne s’écarteroit pas des a«ÇB ' dre
ceffaires pour les façonner, je pouvoir P
que l’ufage de ce nouveau, chauffag 3. ,. ^
tiendroit fuffifamment parmi nous, P° ...
diter avec, le temps.
f il Jen’ai pas ® êd»eultd içnfeitë de me
tourner de mes occupations pour me.ttanfporter
fur les lieux ; j’ai fait exprès un voyage dans
le Bourbonnois * en Auvergne ; ) ai defeendu
dans les mines, afin deconftater leur état; j ym
réitéré mes expériences fur les différents Char-
boas qu’elles - ipajduifent, pour, jji afiûrer de
leur conformité?, àvec celles sM k f f lB Ê m f f i
les mêmes foins’, .comme on lé vemmentôt,
ont été donnés de ma part pour les matières
E T D E S E S M I N E S . I I . P a r t . ix97
$<■devient efrayggte.; (i).,^Ilefirant Régler (f ^ l ’ayis de l’^sadémie
des Sciences, l’idée qu*iW|e.voi.t pendre de.ee travail, il fouhaita- que J e
retniffe â.,cetterCompagnieies,chfférçnts_Mémoires.contenant, le détail & les
réfultats d,e>fqies; recherches particulières, afin , dp congoître de quel degré
d’attention ,ils pouvoient être dignes.,
Tfe^wcepi^irop^SbUité,dq(la part des pauvres., comme de,1a part di*f
citoyen aifé , d’apprêterid ^ z ju i du( chaijfon,,, l’^émciflemept de cette
jeffource par cjet ,©bft.açl.e , le magque dap^ençe que jamaisj^penontje pût '
s’avifet, d’entreprendre en grand, pour, le Puffic, une fabrication & un trafic
d’un fuqcès auffi équivoque; ces,-r,éflex^pjas &,quanùté.diautres:,;a,Vpiéna,1:o,u--
jour-d co,mrue on .l’a vUiy^donné.^à tournure qui fi. fontoic
allez de la difficulté ,qute devoir fouffrir feur„exjEution.
Le „premier .coup d’oeil jpartéifur objet. par un Mhyflne, âdmngj dès fà
plps mndrejênfafice à„vfair^(tant que l’homme.en^place en a lajpleinp liberté,),
l&bîen de fon,Département, fiMmes ap.gréhen.fipns & mes incertitudes.
„’•Ce n’étoit p^s^'^momsÆheafepup près fur ks.mêtofes principes, que
lekParticulier qui agilfoit, .ding^it fes démarches (n) :,leS«fuffrages ,donnés
à :Âon travail p^r -le^s de l’Acad&iÿe^dçs^&nces, par ceux de
lfeFaculté dg- Médecine, favoriferent l’obtention d’un privilège ( en date du
13 ^Décembre 176p, ) qui jap^prifpit l’entreprife projetée de* préfénter. aux
habitants de Paris & a,in|me de l^Proyince , un cnpffage économique &
bien cqnditiQnoé, préparé avec du Charbon de terre JilöWö,
■mtéeT, pour la yérificafion des Lettres-Patentes, furent färoAbles
A la faveur des Lettres-Patentes.,, de l’Arrêt d’enregiftrement & de/toutes
les Pièces felatives à cette, coneelfion,, le Particulier qui en étpit.tpujdurs refté
nanti ( & qui|np s^en^eftd^àifi que le 24 Noyémbe 1771,) trouva f argent
népeÇaire pour m?ctre f°n plan en,gxéçution.
Les Préparatifs de letabliffement furent annoncés -daps le mois d’Août &
de Septembre 1770 ; ils furent accueillis de la maniéré la plus favorable. On nèT
(E -Lettre d6,M. le Dua4c.la Vrilliere, éqrite-
R^Ie,d«3Sïiences, le i.^Qétobre -17 6^.. , |
AOn^je verra par les motifs .qu’il avoit fait
lésiètüfes-Pàtentes.
. cette rénffite; fe tfolïypït être véritablemeîft
le fruit d^' l’mtéfligence , fi on veut
l’appeller ainfi fcdu Solliciteur ; il y avoit mis la
plus grçnde aâiyité ; le- Privilëge lfii' avoit été
remis d’abord-, avec injonâiom fpéciàlè d’en
commiffliqüer avec moi, pour voii! fi les claufes
étoient à-'mon gré :. aipli- le porte la Lettre par
informé du fucces, dans lequel
far Joute, frmn tratail ertroit polirtque'qué';
u ^ufWorsj; Sue psudant du temps;|
“ ne me^fiit pas poffible d’avoir çle l'homme &
de ce quil étoit cfevenu , plus de Nouvelles que
tu étoit abfeotj celles que j’en eus d la fin, ou
par lui-mc.Tie en fieifonue, on parbîÇefs^fiui&S
T.lùtlbi'cSfflKTLi'’’ «3pç^4lp9^
sref@y%J’(.u-> a -icv'u.éftuitrt,vue, a/ec uti
mable : mes ifitendio’qs uniquemènt tournées-
vers!gfc;OfiofôJptibllque, que je voyôïs’âvec plai-'
fit.-- fécondée àeâS--imuï)les^raiits-, me • déter-*
inu.ert,nrdi.p'oui ne pu. \ apport'r du rerarde-^
nient, & pat égards pour’ lè parent du Négociai;
teur, à regarder comme indifférents au • féticfdé
la chofé/rotis lés faux-fuyants que j'avaib ap-
perçus, & qui "pou Voient? ne m’être que panieuS'
liens. J é, n’en fais- iéi' rêention en paffaut,- qu’à -
CaUle du rapport qü"ils:lè trouveront avoir par la
fuite avec l’entreprifé même, qui, fi elle entêté
examinée bien férieulement, n’auroit point
trouvé de fecours pécuniaires pour être exécutée
dans ÏParis.