
ÇS4 b u C H A R B O N ' d e T E R R E
Je crois avoir n’4 ; ? M @ \ ^ 01ld^ ^ c
fur la facilité '& M la p r d u i f tM W f ^ U f s r a V ^ l f | ^ f « s { p ^ -
tanées des yapeursle Mmes, lallamme (^-échappe, co'rî-
,|ùnieîa"j)arBe & fflc h e y c uV d e ^O u v ^ ^ q u e lle - f i - d>a^ 4 ° J che’
him : il n ^ ^ n ^ ^ t a n s de trcs-facilç
n’elt à négliger , meme clos les chdfes de curiofité ,
âevemrutilës-/je ü lC ^ is 'q u e daps lès Mines fujeW|,à on e^ | eât
tjuj^ic^Ouvrmrs ï M M H B ’fer leurs épaulés
^oj£hé'e:dë£5upà ou de foin bie ^ fe ftie .fius.trèsjpofté à a g h e j & un ^hy-
f e e n pnïmmâ ïâ m ifth ^ ric ^ d eÛ x T u ^ ^ g s> p% rpm e i.o ie n tJ .j g j g t
promptement que les cheveux & la barbe de ces Ouvriers. ,,
’’ Si l’obfervation d e M . c f o "
vers d’une piece de flanelle, comme l’a propofé M. Haies , pour fe garantir de
la f e |f c a |m ! f em é ç f e e ||| ïcrmt p a s ^ ÿ e ^ t o ù c ^ | ,
dans les Mines ou fe feu p r e n d .a j^ jf e e ^ ^ a s f e c ( ^ ié uK % ^ te n ir à p jg
.t oile en-.oengvas>l-,>^»;æ i^ ,^y^ t
Les Ouvriers des Mines de Lancaftre , én Angleterre, ^ i ^ j d à n ^ f f i g e
vont*attaquer le £ J o % s $ È î f c U| | P
à’uti fS ïq iïfe gros drap ( i ) i ôrît ddùblëmhHtia^nrieFe‘rHgûffl© âyeWffiant
de foin qüona coutume de le faire pour les fimples fouquenilles én toile, dont
oh fe fert communément dans toutes les autres Mines. _
Méthode ufitée-parmi les Ouvriers des Mines i pour ceux qui ont été IrûMs
IsIfSI
T-.ÜS Ôûvriërs qui n’àutdi'ent pas 'été attérltifs à ta maffjUe îdftilliBlfe q ^Ä u S
avons donnée en fonlieu* de l’explofibh ou inflammation prochaine de ces vapeurs,
aifée à prévoir par l’allongement de la flamme des lümieres, p i f jT é d s
toujours ce malheur, font expofés, entr’aütr^>f-äfcoiHf«ils ^ffès bïhlüt|sdfet
les différents degrés font plus ou moins fâcheux, & même mortels. La flamme
vive & approchante de celle de l’efprit-de-vin ou de la poudre à canon | quell
e prompte quelle foit à fuivre fa route pour s’échapper, produit quelquefois
des efcàrrfes très-profonds , qui vont jufqii aux chairs, aux veines & aux
nérfs-, & qui font foujbhrs àcebmpaghés du plus grand danger | principalement
p la bleffure â attaqué le vifage-. Les fécours appropriés à cett'e circonftanée,
dans laquelle le mal dégénéré foutent en àffèéïion chronique-, ne peuvent être
détaillés ici , ils tiennent à une pratique méthodique & variée fuiyànt les
äccidehts -, & qui ëxige tin hdihmë de l’Art.
■ I - k : p x , Ûifox ouvertures garnies f l ‘ghea,
on conferye feulement, à la partie qui répond | afin que l’Ouvrier puifle fe conduire.
-E T D E S E S M I N E S. I I . P a r t . ÿ à j
En 1749 , lorïqüe je faivois l’Hôtel-Dieu de Lyon , au mois dé Juillet, je
vis un Malade hl'effé par le feu d’un météore, qui pouvoir n’êtrè pas bien diffèrent
d'é'célhl'dohMl f a |ît ; fdbféfvâ’ttotique j’en comfriuniquai alors h l’li'S o ciété
Royale de Lyon, & dont il fut fait mention dans le RÎIércüre de Fram?^,
ffli-ïhasWAoïlt 1 7 ^ '; à^ ë lh lé fé e en^ë'ffl|ç||dhhs ïe jbùrnardff flfrëjecinë-
B’A v r i l ~ ‘J1 i<l ' ’’■-•y •J‘f y - ' *
Dans l'é cas de brûlure Îîrtipiê & légère, pour laquelle on n’àuroit befoin que
d’affringent & d’adoucir là douleur, on pourrait envelopper la partie dans de
la bouc, foit 'de là Mine, fort d’autre, ou la baffiner avec une décoéliori
de lierre, on encore baigner dans de l’eau fraîche la partie brûlée, jufqu a ce
qu’on n’y reffente plias aucune douleur.
’ Dans les cas de grandes plaies, la méthode des Ouvriers des Mines de Mendipp,
cft d’inrpoL'r la plaie à\un grand feu^V^^âîgner .énlhftê la partie malâcle dans
dû lait de vache chaud, & d’appliquéf ënfuite de longutentpour la brûlure>,
dont lé Direfléurdes travaux doit toujours avoir proviCon. Lorfquê léshoulèurs
pàlfét'sf offi aide 4 â%fh4nîolitdafem‘‘ê : là M ^ i ^ M e l f a '>p!aîç félon lés
ciïSfeftlîfcii. '■
Il-arrivé ëhkàtë da'tff i’ès''Mlffehls d e ’K^nes, u n ^ q m 'n ê âefeaode pas
moins d’attention, quoique l’Ouvrier foit entièrement fain ; c’eft lorfqu’à la
ffiité des grands bbuléyerfémerits, les travailleurs ont été long-temps enfermés
fous terre. Nous avons donné, page 454, l’hiftoire du traitement employé pat
M. SaritOrin, vis-à-vis d’un Ouvrier delà Mine de Charleroy.
Moyehs planqués dans les Mines pour fecourir les Ouvriers étouffes
yhpèr'îe' Irpurha.
C e t t e fûffocation doit être diffinguee eh deux efpeces • l’une arrive à Tocca-
fondes vapeurs de feu de Charbon de terre allumé dans les galeries, & efl: du
memé gehre-que les fyncopes occafionhées par les exhalaifons de Charbon de
bois dans un endroit renfermé. »■
L’autre efpece, auflî dangereufe , eff.celle qui eft produite parle Croirin.
Ce qui mérité lé plus d attention de la part des Oiîvriers, c’eft la promptitude
avec laquelle cetté mofette exerce feri aérion , & le peu de profondeur à la-
qrfglk elle fe rencontré quelquefois (i). Il éft donc important d’abord de préf
( r) ; G’écoit un Vm'dangeùr ..qui; ; fe difpoTàht à
vuider des latrines, plaça fa chandelle allumée
furlebbrclde 1 r ? 11 ^ elle qui ;
la couvroit_ foc levëeÿ'h en.fordc un nuage très-
épais. .(2ëttë viip'éür ayant rencontr'é la lumière,
s’cnHamma touij-ä-coup, brûla jufqn’au vif les
mains. & le yifage A „ * *. 1 ' tout
fie fuite dansl'air; fortir par la fenêtre ; & mit
de, leu a un dhaffis de papiers qui .«toit àu qua-
tneme étage de la maifon : il faifoit alors de |
• trèslgtâhdes chaleurs. ■ ;
Le malade s tranfporté à l’Hôpital, fut traite
avec le plus grand foin; & cependant lés brûlures
.du yifdge: étoiënt à peine guéries au mois
' d’OSobre fuivant. Àu mois de Novembre une
rétention d’ürine, fuivie d'enflure & d’une violente
diarrhée ; emporta’ Ië m'àlàdé en très-peu
de temps.
•• (-) M; Triewatd "obfervé dans fon Mémoire
I fùr cette vapeur,. qu’elle agit quelquefois fur la