
g 44 V U C H A R B O N D E T E R R E
vïVDutGÎr lamatiereau marteau jufquà c& ç jr^ e .’ait.perdiï & -duétili#$fc
■c’eft ce qu’on nomme Ecrotàrt' ”' w ' *’
a°. Corroyer treft-à-dire, adoucir le f er , l’affiner*, le décharger,de. fon
kydery lui ôter , en le battant fur l’endume , fes 3-pailles?.; l’allonger , le,
^foEmër,:ie fouder,. Selon qu’il eft mal corroyé, foudé ou chauffe, il con*
qualités divérfes. : , -: i ■■■■; .y ' y ?
1 Lorfqulil.eUmal corroyé’; 'il eft rempli d’une infinité de pores très-ouverts ,
©u de cellules- remplies de craffes, foit de cendre, de c h a # ^ |u ja u tr e s , d’oS
on l’appeUe alors fe r cendreux ; & fe r ceru, lôj-fquay*^ ou mal
corroyé , |Peft mêlé dé cès craffes, comme font le plus fqp-vent. lés extrémités
des-barrés. - »’ • **■ £-' ‘ '' # * «-
.. S’ü eft mal foudé , il eft compofé de plufieurs“dam§s peifée,s f e s s e s fur
les autres ; &-lorfqu’on vient à le travailler, il fe divifes'en ^aûtantjde .parcelles ;
q[ue l’on noinme des pailles, & le fer k b ^ è ^ p a i l l e u ^ l E n ï^étaflurgie ,
■on nomme paille, dans les métaux,
& difficiles à forger ; on d ir^ S E 8 9 FW Ï^ 8 fS e ît^p?fquWmï$^zzZ/ezz3rt,
d tc ’eft un tr&PglffiEr®^iV; c ^ ^ ^ ^ R é lu i qu’on \ient de dire,, ils ioüttreiit^l
un grand déchet'à la forge... ' ^ ~ ^ 4l . ***■,
-iil'n«ffitit.pas confondre avecTcedéfaut,des efpéees^le.àailles^ktombent .
de la furfaee'du fer quand onsde JoÊg© ta.chaud, Stiquenfargeridi^n rtommq
Suffi pailles ; elles font employées, à ferré-le/rx&r , & quçl^ufSi'autres couleur*
des Peintres "fur Verre ; -tout ^ela .dépend du.-feuXqû’on lui. ,at fait - çgrouyer.
Le fer, efffe chauffant, s’altere toujours un peu ; à un d e g p |^ s f)f©rt de
chaleur, il fe grille ; à ùn^degré encore plusfort ,'il fe »brûle ; j>n df^aj^js que
le fer eftfurekauffé, eeft-à-dire ^ u ’ikmèracè ’ dë M â le ï, ou^ft «menacé "d*
brûler* en- partie, par le trbp-âe feu qu’on lui à donne :tllo^jtië,dans unq-
barre de fer ; -cKcMé chez les Marchands y il‘ parole des çrey<#^en. üayers,
c’eft un ligne que le métal a été furchauffé/ ,
,ïÊej défaut, qui ôte aux métaux tome leur„jpualiÈé’^eft appelle Jjlrchauffilrc $
par quelques Ouvriers foursme&M £K;tflry remarque., en e f f e t , ^ |c e rnéta^
& Taôier -brûlés fê^féd^fënl"W ü n ^ mïtieretfpgfig^fe, fragile Xqm ujreft
plus bonne'Ifîpiêh.
On n’exécute, aucun ouvrage fur le fer , qu’i l nditod#bçrd-,f té chauffé au
feu ; c’eft par conféquejat l’opération lajplus .cûmmune,, U féftibleçoit'de là que
çe devrait ètpe la plus fîmple ; il s’en fa ^ b e a u c e u p ^ e cela foitainfî ; pour la
connoître & eri juger-, ilfuffit defuivte-un Ouvrier* dans- cette opérations -
Lorfqu’il a? allumé fon’ Charbon ,/qp’il faut toujqfrf-fiippofer un bon Chai;*!
bon ( x ) , de temps en temps il jette de l’eau deffus ; il eft des Ouvriers qui
(i) Les Ouvriers tenus de fe fervir indiffinc-'
tement de tous les Charbons qu’ils font à portée
de fe procurer, fans être maîtres du choix., fiip-
pléentdurant qu’il eft poflible & allez bien, au
défaut de qualité , par la connoiflance que
leur donne de ce.Charbon l’habitude de l’employer
: il n’en ferait pas moins intéieflànt
qu’ils euffent fur cela d’autres notions j parfon-
E f D E S E S M I N E S . I I . P a r t . 8 4 ;
de.tetpps en temps'd éponent, le feu j /d1’autres, fe contffiygjit dç retirer de
côté le mâche-fer qui fe forme dans le fond de la forge. L’infperfion., à laquelle
lea Ouvriers attribuent .l’effet de. concentrer la chaleur , d’animer le
foq P3? q'jé''celui *tqut pppofé , de
via^cifo**;’^ par-lèrl’Oufjnief ,fqi>sf s’qn’.d p jijp r ^ i^ e Ion feu),.le r^nd égalÿ
Dans les grange's! fo|ges, e f jfe|i^%üffi de l’eau^ fur lé? Ç^arbqn| dé boisqfçoni
y-einplpie. Lüép^rtement du rç,âch,e-fer fattgë, id^i,dx,«.%nd dé' forge eft
plqç, rfdfot;né que iff le -g^pfent les Quvrièrs ;:ce fond empêcheroit. l'e for, dq
■ chauffer également, j
-,^Ceuxf qupde^^Ment lé deu quand^le for eft près d’être: chaud , jpt.te,ifJt'de^t
'fus le for >^n peu^&jfo^lfXeq^vraifemJilablementj^mr.’diminuer la ph^çîtr ;
qet-t-e.mqthede pqut avojr fonrayanM:gM enîtraitapt certains/Xérs ,‘ailes à | | p jf
chauffer, comme les 'ÿ^yst , (sendees^çpmmés.-. auffi; fers, douoc, : il ieft, poffiblq
encore que ce mâche-fer retiré de côté & encore enflammé , _ £ii|§e£fmng
foffi'famtae fit la® nù’lfciHU ou fer, Sc tiênneilieuid'unf pareil ivalurriaue Charbon,
ce ntiiidorsu ifpiune-éc oifonfijS ou c eft um^[uunt.i». poujr îccorinôîasp quand
Tqut pela n’eft pas tpifjours fi .facile à ÿe<&ntïoîtrevJque 'bi,en du.^uapde.
pourrait le croire ; il fe X9rme fur le fçl?éft>fgp^vac ;ilfe^pharbonr*de;,^au;e,June
%oûte& une claire qui çmpêchent -d’appercevoir feienÆnfiblen)ent(
leÆgmd de hi-iehaude.
Quoi qù^jl en fpltde la méthode, variée dansiqtrèlques points, il eft confiant ÿ
yïqdéjies .wwiidrs^d^^msgeidEqpt'parvenus, à la f^veuft
Hpne .’expérience laboriâufe y à#rger du.pf«dI;^4iqut.l’S]ls,tIoiyenticKàdfFérîleui:
for, felon la qualité de celui qu’ils travaillent, comme le fe r fr o id , jqui
qljj^peu' duMifo^y-fovfor |fefIant^Ghàud^'|^^di|l%àl^'à',jfo^ger», &, qu’ils, ,apsi
^ S ^ ^ ^ ^ ^ d e !;'ân ,a ig £ ^ 4 te rfer. dçux , Scç. : ■'
f C eflk’dôncliyaffairë a u n e ^ ^ ^ ^ ^ p é i tent o d’<eil &. de nnm, &. jcflç. cfl"*:
fùrcapoiir.fnénager Je Xekin le pour jugJr à^^ctmllîîudu degrade
-âfâlpùr .qufil’dqit Bnrotfver p^x.êtreXfofi^^w'
Gejc|egréde chaleur, appellé cliâuM| , ’^ rit en ^oniequence- être» proportion-,
né dbnvenàblemc^^ & il- X-dçs^/müqi^®inMticu]^&s;pf)ur. .ét)^à.'tfit&|iw ;v
l’atçèntion de dé.cbuvrîr unjjuejj'le;'ffu,j & ,’de’ fo'.rpt i 1 u i t1"’1 , idLfons ;
doute’iin des moyens naturels; mais-unffignc.décifijfo c’eft iôi[fqüe,,la1»diiiifnqj
eft blanoHe- & mélangée plu» uuÀmqm^ffiénnccllçs^brillantes, à propOrtioi^
d.e fon* d egfésd §h&leu r.
% fignaf de la bo^néachaud^ïfft,1 la forti^-bruyantejaejees étincgllpïjforç
n!l-îo- ca^‘rthe--1 a'i^queî^ôn^petlfl&'fl&nguet
]es différentes qualités intrinfeques du Charbon
(feteffÿt'fe
emtattachë a eMétÿbïtr^SSW
ferd^a>^Btegÿ|HKB|teilfe^^^^B'eîons>.
^barboP dé terre l - quant uf^g%ptsua des.:
■Arcs, nous inaîquërons ‘dans le plus, gtahd d“éw