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Purine'cUaù'dé.qui a paru produite de bons effets. On a prefcritu: e décoftion, -daI ®
J a vihäigis:, yw h -feïvfe ^&'^ ag aï» é.- ■ ■
à "P 8» folW 8 P $<* K w » ^
& avec des liqueurs auxquelles on a recours dans les cas d’apoplexie , foit en picotant les H
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Jumeau du tabac ou quelque ftetnutatoire plus puiffant. H H T '
» § 1 Un des moyens auxquels on a eu recours p.our de? Noyés .qui ont été rendus à la vie , a
été au (Tl de fe fervir d’un chalumeau ou d’une canule pppr.leur fouffler de l’air chaud dans la
bouche, pour leur en fouffler dans les inteftin, ; on l’a même introduit avec fuccès dans ceux-
ci avec un fouffler. Une feringue y peut être employée; peut-être même vaudroit-il mieux
employer la feringue pour y porter des lavements chauds capable* de- les irriter, & propres à
produire plus effet que l’air qtfon .eft plus S ufage d’y.faire entrer. f
Mais tout ce qtfil y a de mieui, peut-être, c’efl de fouiller dans les intellins la fumée du
tabac d’une pipe; un de nos Académiciens a été témoin-du prompt & heureux effet de cette
fumée fur un Noyé : une pipe caffëe peut fournir'le tuyau ou chalumeau P; r lequel on fouf-
fiera dans le corps la fumée qu’on aura- tirée de la pipe entière; | ^ " 3p P I «ƒ'*•*'
7 Aucun des moyens, jqiii |ïennent d’être indiqués, ne doit être i égligé; enfemble ils peu
----- concourir à produire u. effet falutaire : ils feront employés avec plus de fuccès, quand
la fortune voudra qu’ils le foienp fous les'yeux d’un Médecin qui fe fera trouvé à portée. Si
- 1 fortune donne auff. un Chirurgien, on ne manquera pas de tenter la faig ice , & Pe it-être
efl ce à la jugulaire qu’elle doit être feite; car dans les Noyés, comme dans les pendus, Sc
dans ceux qui font tombés«. apoplexie, les veines du cerveau fe trouvent trop engorgées du
fang;fi |ts vaifTeaux peuvent être un peu vuidés„ils en feront plus en état d’agir fur la lique, r
JmuT doivèüt feïre mouvoir. .. ,
' 8. Enfin quand les premiers remedes qui pourront être tentés, ne feront
ce fera probablement le^cas où le Chirurgien pourra avoir recours à la bronchotomie, c’eft-a-
qui-pbpffe.entrer librement.4ân?,les poulmons parl’ou-
vèrture qui kiïra été faite au canal qui le leurjoùmit dans l’étât naturel, l’äir c™ad uême
qui pourra être fôüfté par-, cettë ouverture. , redonnera peut-être le jeu aux poulmons , & tous les
mouvements’ de .Japokr.ine renaîtront. *-*?*■• ^ ‘ *
Mais de  â o ï v e n t être fur-toat avertis ceux qui aimeront à s’occuper d une fi bonne oeuvre,
yeft dene fe pas rebuter fi les premières apparences ne font pas telles qu’ils les defireroient. On
- i%ürienee>de Noyés qui mVnt'commencé à donner dés lignes dé v ie , qu’après avoir été
tourmentés pendant plus de deux heures. Quelqu’un qui a xéufli à ramener à la vie un homn e
les fecours qu’il 1 ni a dqnpésgoit être bien content ,des per-
nes qu’il à prifes ; &Û elles ont été fans-fuccès, il fe feit gré au moins de ne l^fevew pas
îétfârghêet. ~~ Màfed&Téi
dam cet Avis, ^
ÏL n fift'paf f i é c ç ® i r ë t £ m d i f t du ^.e^acle que préfpntèfu® homme
öüe l’on fient de rapporter d’une Mine dafis lâqùelld il a été noyé çy ftifoqué,
pour s’en repréfénter l’itfiage ; l’anéantiffement général de la-fliachlnê é^tout
lécent : il meft pas encore porté à-ce dernier degré-op,, j®.ne fai par quelle
hôt-r^ür J c ^É té , l’à^peé foui d u . ^ injpire d^prefjentimentde faserte; jls
vifagê^è\fôuïiént ebçore ^ il n>ft ni .châpgé ùhflétri: le ta b lè â ii^ ’U gffie,
n e f c ^ ^ % t ï a vue“par"le hideux-dt c e M i l dt la mon, Ma îrianiefe é«
" E T H È S E S ' M I N E S . IL P art. 997
p A ’f fotfqtie |e:fSi*Vi0is lesiiôpitaittx, m’Si'Ii^gérévçeiiîtèiexpEe&Âs. qupn me
permettra de conferver. Je crois qutelfoJ'Hei^gQe al&febien cetse ' espece de
lavis de couleur jaunâtre ou verdâtre mêlée d’un livide plomba,, qui,
diW*‘-dMWM|ää*f*fj^ii®siOfflW. @hâdiétaMl.'à turne maladie, interne plus ou moins ton-"
gue, eft l'annonce â û r a t -de la. ödiiquatietn. des ut&’airs ifous la peau, & un
véritable -ÉêfiÉîâaï MJoßtöaim
Dans ÏAfpkyxie dont eft attaqué le N o y é S u f f o q u é , Ih^gure eÂjnoine
&'fômbre , les traits ne font plus animés par la penfée ; dans quelques occa-
fions le froid, fa pâleur font répandus, fur le corps , &c. (1}. ; l’infenfibilité
léthargique, l’ablènee de tout ce qui "Carââérifè extéirieurement la vie ., î
dû naturellement faire naître l’idée du befoin de ranimer , tant à l’extérieur
qu’à l’intérieur, les relies de la chaleur naturelle qui menace de s’éteindre , la
fêffffbilîeé perdue« c’-efl: suffi, pour l’ordinaire., par .où IJonodébuitei yisrà^vis
de toute perfonftè privée, par un accident fùbit & viofent, jdes rpjrincipaux
attlibuts de* la , Sc rédffl’itje dans une ücuariôn dans laquelle des ^mptâineii
qÿlpablcs appréhender la mort,' fektti que le
de i ’éeat utaturdb, ou lèlon qu!il eflb plus; oq. mcSktyyiàè&&r*
tidiflqMe.
■ «01} fërtili'rfëârttîioibs très-dôndé à douter que cê premier -ïlrôuli extérieur ,
ainfi que les différentes maniérés généralement ufitées pour remplir ce but v-
fbient indiquées bien pofitivement aux Noyés, qui font l’objet de l’jnû'ruâioa
pübtiée plufieur^fëis-ldèpiffs quelques panées ; l’ex«amen Ihuli lb i| de ISnittsa-
tïdn qffoîi'a cru -appetcoyoif unanimement', de réchauffer.hextérieuf du^ppr-ps
foit des moyens à choifir, feroit la matière d’une çontroverfe. qui entraîne^
roit une difeuffion fort longue ; les bornes de mon fujet 11e me permettent, pas
dé rh’-y efî|^eiî?ÿe me contenterai d’expofer fîmplemsnt ce doute, que je
croîs trè&iaipiÿr&tiit ,*& auquel je.n’ajoutèraiq,ue dè eounes ré&idqras»
D;ailleurs * Mtte de favoîf préeiférnenr de quelle nature de.' premier dén
fêrdfe q#b^fwtéé *‘dah«î-toute f économie animale le- trouble auîh effiay^ntj
qu’inquiétant, dont on apperçoit les effets fur toute la perfonne d’un Houilleur
tenu pour mort après une fubmerfion , ou par la vapeur explofive, y ou par la
vapeur fuffocante , ôn' ne peut fe diffimuler qu’il n’efl: pas poffible d’affeoir un
plan de traitement bien sûr, Sc on efl; obligé en même tonapsd’iiyqd^&qjiffiäsft
en éônféqhèttee $fîèz difficile au Médecin d’agir dans cette oceafion en hcmlne
éétai^é Sc en hötiMtie prudent.
En faifant mêm.e abftraétfon de l’ætioLogia du ' mal, encore en&yelie dans
les^fénebres lês’^ius profondes, fi l’ori veu# fiikplemêhi eovifegçi l’étatidù
Néyê où du Süflfôqùé yîjfcàtaaie ïynseiptiquehoü comateux, on: Æitijeomhienî.
le traitement en efl: délicat, Sc exige une fage lenteur Sc une attention fcrupu-
( 0 Les variétés qui s’obfervent.fur le cadavre d’un Noyé, fe trouvent bien décrites1 dans la
Synopfis praseos Medicoe j de M. Jjieimud ; Lib. I , Seïï. III, pag. 30y , Tom. 2.