
l’ufag& d’an foürneatP à Breteuil ; M.- de Seja.t£mbre 17 7^ ,
le ©Kèvalier ;de'lFonfarifeu, •l'mgiK.'tau^Je J t rfflB
droff préparé" le îph^boïi^f & ' de Mï le^Sul^JtléguMud ^'î^u^pnce, ÿt^lcni, Qn. M.
: K Cojfflre dfrStÛ^ ra^ ^^ ^ ^jt'T tSn^^ ^ ^ à Breteuil,; jyoyez , à [explication
ia -j ^ ^ j aW B W W H B aB ,é té ’ris
Laïquantitë dï^lGh^lît^qtfh^o'itiïubiPcèKéâprép'a'raciok-;lu^‘éiljefl^rèwrrônjoit'a ÿC
bamkj & un fixisme <de<baril_, dù,uiHidi djjffj^livre*yfdifjnt em M i n ^ ^ l l ^ ^ E f ;
x ^ r e v rè n T à ^ ^ ^ ^ à i“p e s a " P à r i s ^ ' l ' B e
un hüiticlne ôr MM‘t'de^tobllfl.wlan&l^7il)^«Miî^es-' prifâire ,*?geTrùi»-faity pieu dt l£ mbitié
d’uin,’b a ^ ^ r fupj olé Je 1 115gàt>c Q^ yiu pî^d^de It
Mine, dangJ’étar d<fe Mijfifrdn ChaYfmrùdp. terre,de Ftraru^eifti*l‘’À'ltJcle IB/uion/iois ,,ftarc
1 î y y. Au fourneau , ces braifes donnoient une chaleur beaucoup plus vive que celle du
î^harhnn ds Amg^:^f[fesâfarenf ^.mMées^ayecaïuniitieiS de-.SÇ dernier. I
Pépins ■ 1 pération ^ nfie*nbus avons donné" ®!rla Table deS" matières
â^toêé & à ^ $ - ’lita ilflqu’S E f f l | â ÿ o i t fait efpérer n„ ropsÆfo np^^P.a^mu^ âQfis
"jfinfjjffifo.siit1 que fui lcXçtiivre q ü i^B ^ ffiit vom^daiÿ la fQQtê „exécutée.a ,Breteuil.
.Voyez Table des matières au mot Union du Soufre, du 'Cuivre ï*eSc i)ia% ÿQ f f f e a ÿ M ?
Wrr?’i'(:â). . ' ' " " ' ... " - •■■..■ri ■ ! : '
N q u |' jîous^’erf nendrofis uniquement jfou^ eela à une obfç^vAtiop.
"qfi’âit®pu provenir cette4"fingtjteité. apperçue «pourra première* fmsiaiafe^lei fojm.s de la
MiriPqiii fcjajüiffiaux 7(fff?es^dé!;Bre‘tetiif « ô tque iwù0^6iÿT;iupconn6jt p trite u le ^ y y
on eft fondé à préfumer que ce fer provenant dé la fonte exécutée dans ce fourneau au
'feü-.fl^brailfis'dei Gbâdiim^dè' terré Taoî^li^tièsrniâûvaiîè’nCTité.f^iÆiSM&^mjaj^
à aücùn 3ffes'i ôiiimges qui démàntfenffup,. fer Jp_qplé“^d iia fie i .ré^.néryeq^ff;-|ljf x-péri^nise
apprenant que la moindre partie de cuivre mêlé accidentellement à une maffe de fer,
corSme'^p ^mrfye ,,p y ex îm jS e l lM fq ^ ).lé'mufeau^ëk^|huyere^,lû_J(^mn™^,^1u ^
ïè vbrâî6iA&’£ à ,tomber^æ^Ttnivra^~§eT^^mase , oulçirfqutcin jûfi^çjkyieilks ferrailles
parmi; lefqudtlesf il fe1 ttodve quelque .initnilfe ; ^ e ttc .p jm ^ tla jçu u ri^ tai&ÿ ^ j nsjJ,c
maffes de fer eft fuffifante pour l’empêcher de fe rallier 6c de fe fouder, de maniéré
quil ne peut ôtre forgé,* fit qui le cïïivïe tiSfin î enf f l . - l é ' f i j gdur - nain j ’bcltggp
d ire, cafïant à chaud lorfqu’il eft pétri avec le fer,,dâfe^l^^Ÿ§ îl^Je 1 ^ i iÿ g e .^ .,
. Of.^.R ^æiow iî r faites aux Fbrgesa A u y. ,i(ôiiS^ôit£mdnt fB*2- urgogne. Ç#
f G e fut pfflede tempsaprèsflesjeffais dç.Breteuil qqé^MyfeflikrdaïïpïTffi^fsgxnQMVfilles
v^p^arinney '^K?Ie .mois:de.'>NpyEmbrgi.de-la même annéeb
a r t^ c h to ^ Z k ^ t e y & ^ ^ & S $ t t i* i I ® 1® 5 M. BgmrçJI
IVÜmftreiTùS: fourneàiii,dè. M. Montbar^ A ^ o ig pas ^ f^xmPr#Q ®^ é .,4 e%>iqjj^tS^ftré
a&3 cffiyemps. Les 'efistisje. firent à Aizyi^ qù M. de Stuard vmt^^établjr^jJifannqg^a
qu’il emploieroit à fes expériences des Charbons de terre provenant de la Mine d’Ar-
dinghem 6c de S. Etienne-en .Forez ; en. effet il en iayoit fait- remonter là ^l.uÿerr,é un
àffez .grandnoinFifè.dè tonnes, dont une partie a éçé„ tratqfgort^e ;à A ÿ y ^gât ; AinCef rèl-b '■>
Lé s piineipalès 6c premières opération« ;ont été "in'4i^û^gs( à;la 1fi&l£r4 gst maîiereÿ,
au mot Stuard : voici une de ces expériences fur laquelle nous avons- èu lé ^détail circonf-
tancié qm fuit. Avant tout,nous garderons dans cette analyfe Je to u rn e ,p ^ n ^ ^ ^ i^ y o p s
fuivi dans les femblables deferiptions raffemblées dans la troifieme Seffion de notre
.Ouvrage , où nous avons fait connoître la principale conftru&ion '
la nature ae..»t:0 i3l^]f
.vienrièntij .ôcç. . "
I jb forme 6c- la. dimenfeon des fourneauiç devant être relatives à l’efpece de'niineiqy^liàn
traite, la maniéré dont les foyers de forge font montés étant auffi relative à l’efpece de
fonte qu’ils doivent mettre en fufion, la précifion, en fait'de defeription de procédé,
exige ces connoiffances préliminaires : nous les donnerons ic i , quoique dans la méthode de
M. de Stuard il n’y ait rien à changer dans la manutention ufitée en F rance. Quant à la
Mine de fer qui fe traite dans ce canton, nous préviendrons ici q;u.e,c’eft une Mine litnpn.-
neufe en général, ( Voyez page 1 2 1 3 , note 1 , ) à grains de la groffeur de la poudre à tirer.
X<?) On -dbif- fe ■ reflôuvenïr que cette Table des matières
Contiens ;des obfèrvations , des remarques, même des augmenta
rions . & deSiexplieations circonflanciées qui peuvent la
rendre u£üè:-à g rë en entier.
- {b) N'ayant point-[reçu les échantillons qui nous avoienc
été promis, nous n’avons pu en juger précilément ; mais nous
la foupçonnçns te lle , par la raifôn que c’ed: ordinairement
lous l’état pyriteux que le cuivre Ce trouvé' un i'au minerai*
^mêMees Terfç, j y g ÿ
ffPf v c a sj&vJmXlifi > e 'MW^ernandë ‘j t,é>S
. ^ 1 ».nr-^ 1 l’à ^ f JdqvfcôWt[V là!
d.fe|l&rtëuisift®j
Du mad^u. haut de faire, du côté du contrevent,
15 pouces de hauteur.
Du fond au haut du contrevent, côtAde l’aire,
.8 pouces de hauteur. :M
D fiUJAdl1^ 311 duie£"f v 1 '.jfSito, dSr/i'io^i
31 i[ÿümp@|«4igutq8|to.'
vx;-^E^^ntrevÊntiipJm^mE.Iahaüteu^dfunibôuGa
fur le B (b).
1 k hant.éu&>de : lai -vatirfe^^éiat^idüc
chiot j 4 pouces.
pt|| d*js /c</ÿ^U{à.c\ oir’la4,(^âdr«fs
pour la fufion de Isg om AM ffife iK a c^H ^ t^
cette Tayue(c) eft ordinairement de iy-h^PtuRné-.
paifteur.
.dj ^Up^fid 1 fond, do,]-^ ni m ififtarâbifi even’i^
tOTs’aWaiteiy iq, poug®&-côï^®|e®56t)<-îry
p uni. de*làr^';!.ü ï j a
.tjlautehr di3jt4tlrii etÿaS'rond ’i W w B B
‘h 1 is'utunent denaith ^ ESJamt
1 ]i.a th l ms I ou\j jhe d3 r^^ïtci,"'
-^ÎAynjK^ r1 ixtrfai tiJ^®uJlinu(jî iUii.ltM..I}
l^iKe^dam^^sRlu; 1 oîïtÆiLiitA v
La ithuyere^ eft'’mfe^deiM&lêîS%a4^ i 5 ïjl^t'
des foufflets darde horifontalement darts raferageu
SfflKpqteïe '^îelinée , ICidWep^Moh
févforint àiffliéme:
ut en fer iJ.i'iailr'BtWMR
^tfesla’ tÊùyére fe"triüVa
gaffëii.y|g^Jarqù'âJ|g j ^ g : P tbénsl?S5i.,à'i|jiîetliie’‘la
la'jhuÿerCd'oÿ'itrfe f e i i& ^ ’tin ®
I» 1' L'J? R f ® d e ’ illOTtVï^îh^hfinfimfflçnïent', naufoes1®
I S i r l ' i » , <fu’?'!l<ldifïgë'>iè' velî^Jâes foàlâS
1 l’ofâftîâ^drt
fer-ti^ès-aigre. ■
Le foyer monté, on'.place une taque de fonte
füT la tàque ée contrevent qui s’iincline fur le Bâche,
afin de reflerrer le feu â|^enîr les
mëcélach (• e-) ^^6î5f©^n‘t^etWcH^elîvd>e^§i^^p^^oe',
S’il étoit.poffible de fuibftituer à cette taque un.
. Ç©rps ^nôn-métaliique & ib^fiaibfe,: la-metlïëdë'èn
\ fei^D'it infiniment avantageufej la ta'que échauffee coo-
pere infruâtueufemént à l'a confo’mmation des Char-,
de même de la Taque fixée 'darfs'llt
cheminée,au^d^us de 1 a ,fiîuyere 'q^on fait* Fempl^
çer par de la brique 'deltuile.
K 1 CoWÙ- \<.LU.c' Æ 12 l « » u , r icifwfrri'aründe^ej^djfcrlf' ü RtraMitrt de i k j^ ’d '
a fabriquer le fe r en barres ( f ) , avec des braïfes de Charbor, de terre déclarées, par M .
’ ® E. 5 T Ll A R °, être dtl Charbon de S. Etienne , cuit à l’air libre au Villa? c de Seve près
Paris} à ce qvt on a prétendu, ■ ^ ^ J,{, ' “\ y* ' J‘t" ' * * * : ' 1 ‘4's r
' L:A: BÎHy^ranraëraàL
vàil ^ fouÉnie
de fes Charbons de terre enflammés , faifant du
bogn'ê^qualité^.defl^àadire , le
plus compacte & le plus nerveux pôffible, pliant
en même temps , & propre alors à être* plongé
dans^les’1 ^^^^^^^quiideipandent.Ja^pluaj,grande
Mfcê, des' Taiïféaux'. ^
des' Edifices. '^^‘Sf&|^^^^^a^Tailiâi^eri%^\da
Maréchallerie. ( g ) ; Sc %^pë
e renarrd:(|kj fut tiré.du foyer ? 'Battu fous.:.(et
marteau, gc reporté au foyer Ç a io h.‘ so inin.
ditemai.'®) , M. Stuâfd fit' jètter du Charbon .'de
tprue J , Scjûg cesvi^^^^pïie la clTatix^lë-ypiefl®'
^M9^F®^ctemte^àfqtfâ'èrë'|repD^stàîfféféh!ës *', &
^ u x onces-de fel marin * * . ..
onze heures yo minutes la loupe 'fîit'-'tiîeë 'du
-Ler a ce qui fait une heure & demie de travail.
La loupé ^îvan^lt^ll^-dW'l^lfti^fg manier#
en '-Oarbqn > de terre en Charbon de bois,*
avec l’addmon Çà quatre reprife.s )i de chaux cal-^
èaire-i' nd^futi;tjrée du fo^ef qh5^ une-heure * 28
M»tes;. après midi, ce .qui ‘donne une * heure q 8
minLltfâ Pour fa I • obferva que le fer
fe fo^r^fond^duqc^ep^
( a ) Les côtés de 1 ouvrage font faits par quatre plaqués.
la y arme lôus la thuyere d u 1 côté oppofe,. le "contrevent,
l’aire àu-deflus, le-C/Horifur le d e v in t, percé d’une o uvéfture:
à la hauteur de la thuyere pour fèrvir déiffiie ' aux Icories
& d’une à le u r du fërîdmont on lè (èrt dans là macération desfontes
; le bas de ce qua'pré eft gairnv d’une- autre plaque àp-
pellée y&/icf, parce qu’elle en fait l’office ; le contrevent: ;dü
demis eft une autre plaque fur le contrevent pour retirer les-
©hàplijqosi 't:'
( b ) Boche, auge de Boi&jfl’un pied; der.vuidelfùr?^ pieds
de longueur, g â rn ^ dê fer en^dedans & (ùç^es^càtês , -abreu-.
yée d’eau pour rafraîchir les M ils & arrofer: lé feu. ’
( ç ) Taque , tàqueret, plaque de fonte qui termine l’o u l
vrage - en-de'ho.rsv;•'. -,
■ ( s # ^ doit obferver p f f i tio f f id e ‘
1 ouvrage' .font commandées par* la pofitiorf .des 'butes des
fo u ffle ts l’ouvrage doit y êtçe fournis, & nonlbsjfoufflftts à;
l’ouvragé; bv'
( ' ) Terme corrompu du mot Allemand Homme/ Jc/i&o,
qui ligniüe proprement craüles de' fer qui s’en détachent par le
marteau, St que nous appelions A » à w , , mais dans nos forges
VhàmecelacM un laitier en;menus grains qui fe détache des
ringards avec leïquels on; pique Ja piece .dans 1’afËnerïc, ou que
"l ; ■ .,>■ 1 ? , - • x vte.u v nci iejg.moruje Touroes
? dans J eau-du'mcHe p^our les refro i%. Ô rt fé^fèrt de cet hâm-f
■ ^ r rfchlag ; pour ranimer le fer g rillote, pour rendre 'lés'
chaufferies laitineulès, 8|p o u f 'raffràlchir.les pieces, un infta'nt
renardières 3 e’eft ,auiîî: un r Excellent'i
fendant lorfqu’il y a de l’embarras ;dMs; feW rag é'd ’uafôu.r-:
• neau : qqelaùes^ ma^t^es [de ; ferge en mêlent '.auHVlinerai-pSupi
en tirer de la fonte. >5
Renardière eiî: une d e ^ cééminéesCdè’ forge ,
';l?qu.eUfr faît l?office ede l’âffirterié! & 'de la cliJülfertel fbnd'lW
gueufe & pouffé, les piecesfMè|rVpeifeftion;n?vxira///<r^/î
Renardière, c’eft affiner la fente , & Ch au fferons ir^mênL
fett le fer crud pour le forger ; felïqu’iF d o if pàfîer dans lé
Çbmmèrce f4 ^ f e r'^ ^H d q n h > O lle s ■ rénardieÊes; eft un fee
fuperieur. *
( ^ L ü n fet-ffé cette n a ture'èft. Jtân i>oids éécifmuement“
. plus conhdérabfe.& plus avantageux au F dM ^n fjCV T i
fer brüt -S^inipur [qi^djon :fait (dans
les aiSnèries, & qui elflàpVeîniëri forme élémàntaïre'du fer
de loupe pétri dans le feu avec le rin g ard , & donc o rf ràp-
• P.rocI?®,^s P itié s par l ’effeÇ du marteau dans l ’opération du
ciriglage, ■' *“* • ' "‘u ' 1 v * * ' ' ' - ' ' L‘ “
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