
is6 6 ‘ D u G H A R B O N . D E T E R RE^
fer, en un mot, ne peut être d’un grand ufage , à moins qu il ne foit. comv
biné aveoi un autre de meilleure qualité. ’
L'expérienCe démontre de même que le Charbon de terre, dans 1 état I
ou ibfe tire de la mine , eft abfolument contraire à la r'ëduétion td%||nerai
de~fer, il ronge & détruit, fur-tout une grande quantité de métal dans les
fontes. Dans l e . fourneau à manche f f ) , il brûle le métal qui ne fe fepa're
pas-des Icônes-; -ces dernieres -ne fe liquéfient pojnt-affez pour coujer l ^ d u
fourneau. I I ,, .....
Les raifons qu!eh donne M. Grignon-(a), font i , que l ÿ ^ g t f h q u e
cftàmi i un-acide vitriolique abondantqjû -forme du foufre ,'Sc queffioeÿ I
dance de ne foufi-e rendroit la fonte de Fer-trop pyriteufe, fi-l>n ne feffervcàc
point d’interfnede" pour abforbër une. partie-da foufre qmns ^ f e rm é dans
ce M ile ; H que fe Charbon de terre Cohtïerît ordinairement trop J | pria-1
cipe terréu? qqi ne. pourroit être vitrifié qu’ayec-une perte confidérable ds
fa chaleur, laquelle ferait une fouftraétion trop ;grande, peut-êtf^mahle,
à1 celle que fon fè propoferoit d’appliquer à la réduétioK du m%pf|i..
Ij’abondànfce dé ce pribcipè terreux & des'intermèdes ou egipreétifs pour
enlever au Charbon de terre le foufre qui 's yf'eft1 pïoduit"|kifant u n ® urne
trop confidérable, diminueroient l’intenfxté de la chàleur;, ^aù d R a j&
des embarras fans remede. J
Quel que fort le vice particulier a Cè foffilè, ^foît qu’il réfulte de l^raiffe
•.ou de l ’açide , -ou de la fuméef oi t qù’il.réfulté de' la trop grande^Bivité
du feu que donne ce combuftible, ^pn s’etl occupé férieufement daris plufîeurs
p jjyr des moyens d’approprier aux opérations Métallurgiques le feu !
^ue fournit le Charbon de terre. Bêcher, dans-un defesOuvrages, feporte
-qu’un Allemand, nommé Blavenflein , avoit enfeigné en Angleterre j f f l j
façnn de-travaiüer la mine, de .fer avec ce foffiEeq“ q’étoit peut-être faifint
.des boules de| mine & de Charbon, afin de les expofrr au feu de réverbere,
lins doute pourappliquer immédiatement le phiogiftique à la njfine. Ip ï ’îifl’ce
Robert, «n Angleterre , a fait beaucoup de . tentatives» pour- réüflir par ce
procédé avec le Pick-kôhl (3 ) . Par les expériences qui 'ont été çàritinuéestt^
dant quelques"femaines 4 1 6 , en a obfervé que le.foyer-{^troùvoit
toujours rempli de Grades & d'une.. matiere-iterrice,- & bourbeufe.3 lautiî
maniéré, décrite par Syedemborg, confite , comme nous l’avons dit auffi.
(1). Appelle suffi fourneau Allemandou fourneau
bourbe, cjüi àiin^baffiri dc rëceptibn >”& un TDaffin^
plus petit .pour, la. p^rcée^ il^faut comprendre
fous la dénomination de. fourneau côurbe’.toiis'
ceux qu-autrefois.on. appelait.fourneaux ■d*écoa~
îemènts, c’eft-à-dire , qui donnent écoulement4
i la «fonte ,->les 'fourneaux ‘clè rafràiéhi0wftt^ôc
de liquation pour le cuivre tenant argent^ ainfi
que plu fieu rs autres.. La hauteur de tous les
fourneaux courbes eft à-peu-près la même > mais
ils tfofît 'différemment cofiftçüits. La PI. XXVfl1
de'la'fonte'des Mines, tràdüit- çarWHe-1lot*
ïepréfehte ufl fourneau
(2) Mémoire .de, Skléroteclinie , bô’nterian
dés ex'périenéès^ observations, & réflexions i
les moyens, de laver1# de fondre les mines
■ $sr avec éconoMc. K 'Q fi fàg; 102 >
Mémoires de Phyfique , ifl-40* Paris IR X ’ re
(3>i) Voyez fages 3 de 1 2 4 ■l,&^Pece -
Çhaibbm- -• / ■
â
E ,T D E S ,E :S M I N E S . # M m t x f y
àjpînpiôyer Gç-^rb^glprès.i’avj3||!rpgéaïablement ét'ouf^’afe l'a mèmè
{eL lk fkrbons-, de bdis ^ & lui àyoir enlevé pat Uni
de 5'où la matière graife qui
le Jen^^mpi^p^-'autkitement des mines, ®.u dgtj’eide qui-eft difficile I &
çnarie.r.' avec Je^rT,
Svedemborg^ ^'rappqr;t-atlt;le^prbcéd.^e^ênrier têl ‘que nous lavons rap*
s’?P4>Æé6Jare. pàs,^beaucoup, près le^partifan•; '''on* vient de. v-ôîr
Ælt4%l°Wiîîsp4W^^^>'4nients.rdu,ife(|fede,Chai|boh de terrê'-pouï -la
&. qq’i|î m^le,. ^egardoit point du tout propre à
la purger, ^qjïès^hé^rq^néitésüji
A eIf ^ i r& ^ependanttk.tradition^Ç^M^ta'mbert en Branche-Comté^
PSf de . e ^ r ^ n i t , & e’étoit par Je moyen
,^{4^%':§^r|(^|-de.ÿerre;f(i).r Les ÇhirioWen fe^eojpour la .ft& i .diî
l?Wnig^i^|etoii:^pJoyée à Ghâteau-Lambertin’eftjpoint.'CQnnne-;
les;CÎiino4S;éftjgnoré ; enfortefqüë dans-.lé&ïaïtemei
Pufage>dù feu de Houille, eft.rcftf.dnt à ce qui concerne le^gn^
É fê &‘le?lfe©t!^ a 5féliminaires » -après^ aydirt fhft eflùyer à ceÆ>ffiIe>un prû*
Ç |^ p i ^ a^P v î'^®^; aiuü ’que les Anglois -l’empldierif îà-rôtir lës-mi&'e‘s dC
fe.rf> & n-orrt du- Charbon .de bois que ,poUr .fendT-e.^êe'/nioiiîS de
pqrte Idéfoirfrée.;; ils s’#Ærrv.ent -auffi pourtgrilfer.les mines
de cuivre, & en;^^fAjle;métal (2).
Le fourneaq^dont on fe fert dans<la Gjande-Bretagne/pour affingrjavec^cb
p r 4 e ;le çlornb* tenant argent ( 3 ) , .autorife à ne .poiqt^dotÉer qu’il né foft
de tirerParti du Charbon deterrepï>uf lè&'demirnémUx-^y;
& J ? l # % ^ '& Parfali S'‘% ^ font: d’une«facile -fijfipm: du Traité de
l a ^ feu de Charbon de terre, eft perfuadé qu’il y
-b4ué%e-,de .moitié fu ^ la dépenfe des fontes, &'.d’uft dixieiriéfur
]%*;^ p i t du minéral penfe-auffi qu’il ferait .poffible ,de pàfverirr
fondf^ f c p j^ r rë s id e . mines -par le feu de sCharbon :de<erfe;*SüriGris t p ^
•fciP^ ^J»a,imaKiné,un&.conftruaion., de, fourneau dont il a publié la defcriptiün
parmktausj ceux- q^.comnofentrfan Traité-(6).
? l’emploi .du .^harbon de terre pbur la. fonte des
° nC t,emPs ét^ aPPe.rW£Sr> & n’oot pas été ürianimemenc
réglées- cqm^e injïïrmontables: Après BépJlgryTiholden f7);,.Krâuüermann (8>ÿ
. expioitation.des mmes d,A.lface& du Çomçé de
bourgogne, 4e Vol/des Savants étrangers, p:âÿ$V
| S des parties hétérogènes.
(5) Décrit dans rEfîai fur les mines , tom. ç\
métaux, pour les diflin-
■ 41;1-. Tome I , ip^.; H
£ M61!136 ement’ « p i i s
ivnjars; renferment tout ce'^Ut^Tëh^psïîr
Lbarbon VE Te&re. l i . Pat
<!el:isràouchanc le point de vue lequel îtt
terre feTort u’^anfi'Jérer u,i. Les
jpMfolu^?quj c< r loltlunt le I raité de la foutS
.çles .Mines dj .SddutteV ; le Iieci rtl *ÿi^Bv îens
dlêtré»;dp.rà)A||;âSM-.'Grfgnoû, j^ ® e fc r ip t® ii
de l’Art des Forges & Fourneaux à fer , Ajfur-.
^out JciSujiplérnent au i^ à e f f îd e ’ lîiîiJî^êŸÏu
'Eiéimti(iaiKot^ g ^ ^ ^ yoiiaSi^int^de s'égarer
dans les ^Sïîiskfei''5Mf]les. poMqjeüpfe hvrer.’
•JW /H JÎjra ÿ l ie , en / llemand., C. 3 ,
&-Sp.
|r (8) Regnum minéral# f p\ ïa8,
R r 5