
1485 T A B L E
chai gées dans leur bateaux pour être vendues ;
entrée des baterux ; au:poj|?£.y ;
Ports de Normandie, de Flandres | de Picardie.
Droit de 3P fols par baril, rétabli par Arrêt
du s Février p||jp 630? Port de Bretagne. Idem,
Port de Vial ( en Auvergne ) où l’Ailier commence
à être navigable. 591*
Porteurs ’d’aétions de Mines. • I c, « ' • A | 9
». Ports'9 ffijfigeis fkr les Ports, -Quais , Haltes,*
Marchés & Chantiers âk la ville de Paris, fuppri-
triés définitivement par un Fdit du mois de Février
1 7 7 5 . 1 3ripJ_^emb^fès^n 1 7 7 ^ Voyezi Rem-
hourfement. Voyez Siipprejjion.
* Ports. (Routes k) Officiers de -i^viéte chlrgés'
'de linlpedtion pour l’arrangement des bateaux -
dans les ports., ebarges auffi du rembourfage de
la garde, & du renvoi des bàteatix* 6 $6. A cet
Office oh a réuni celui de Débacleur. 637. Voyez
Débacleur. Metteurs à port; leurs fondions, 656,
dj“7. Ordonnance de 167:2 j Sentence du Bureau
de Ville ;du 20 : Août : i y f t ÿ^cbnfîméë pais. Arrêt
du Parlement ,^quL fixe les fondions de-, ces Offi-?
çiers des; ports. Idem. Arrangement des bateaux*
dans, les^pbrts.^:6^72. Ports de.dêftination pour la
vente du- Charbon de terre dans. Paris, ne :doF-
vent être occupés par les bateaux que. fuivant
l’or dre. deleur arrivage. ~ . 6^3.
Porte, ( fermer la) -ou les niveaux par des ftoup-
p u r e s . . ^ -î &66s?
Porte-fcdx. Nommé Crocheteur, lorfqu’il fe fert
de. crochets 5 & ailleurs, Fort , à caufe de la force
qu’exige,ce métier. 6$U Voyez Force. A Liege,
Botterejfes.yoyez Botter efies.
Porte-feu. L e. Fer à feu.Tui déjà adopté dans
mon Ouvrage le premier nom plus propre à exprimer
lé grillage de fer , dans lequel on brûle, le
Charbon de terre dans des cheminées; 1272,^1173.
Porte-lumiere , dontfe fervent les Houilleurs du
Haxnaut dans les travaux fouterrains, au Heu de
lampes.
Porte-ycnti Voyez Tuyau â air.
Portée.. ( chaude ) Forgerie.; V o y e z Chaude._
' Porteurs. Bois dé Charpenterie dans les Mines
d’Anjou; . ‘ ... . /
Porteurs dc; Charbon. Commerce de Paris.- 66b.', .
Voyez Mefiireurs. Leur attribution. Idem. Leurs
droits. 660 y &yp. Anciens Jurés-Porteurs. 66y.
Augmentation du nombre de ces-Officiers. 660 9 ,
Portoires. Mefure particulière aux Mines . de
Charbon d’ingrande. 14 5. D’après un Mémoire
des Intérefles dans la Verrerie Royale d’Ingrânde,-
contre les Intéreffés dans les Mines de Charbon
de ce même endroit en *1764 j, il paroît qu’il
ffiiloit j p t portoires pour former une fourniture
Nantoife de Charbon 9 & qu’on ne peut %
.fixer à moins de i8p portoires , où wt. banques;
il paroît encore', qu’en conféquence d’un
-contre - mefurage fait fur la banque Nantoife de
nouvelles portoires fub'ftiluées aux anciennes , il
•en falloit 171 Sc demié pour faire une fourniture
Nantoife. Voyez Fourniture. : r. 7 13 .
Pojfelays. Vraifemblablement pour Potelets,
•petits poteaux qui garniflènt les pans de bois-fous,
les appuis des croifées, fous les décharges, dans
les fermes des combles & les efchiffres des efca-
liers. 3 jà , Voyez Potelets.
■ PoJJèJJeurs , on. Seigneurs de la Juperficie. V*
Hurtiers. Poflefleur de la fuperficie du fonds. 32$
Pcffiÿèürs, ou Maîtres - Seigneurs du fonds, &
4Propriétaires. 323 , 331, Leur confentement néieèllke.
Id. 324, Cas d'eXceptiôtt.' ïdtm*
Fojejfion dés Propriétaires , .reconnue par l’Effit -
de Henri IV par l’Arrêt de 1698 , & dans le
pr|âiibiîlel7\du ^Règlement du 14 'Janvier 1744.
6M.
Prife de ppjfeffipn à Liege?. 323 Les forma*
jltqs -. à; Liege' pour cet. objet, font différentes
félon que le droit d’exploiter a été Requis pat
convention, rendage ou 'permiffion. Voyez Ren-
àage, Permiffipn , ou par conquête. Voyez €0/1=
par prefcripcion , dite auffi de
quarante fows. La forme qui tient à éette poffef-
uon. des ,40 jours.j a été expliquée & développée
en, l ^p3 , par une/.atteftàtiori dé tMeffieurs les
Jurés du Charbonnage : teneur de l’atteâation.
3^2,ƒ• Dans quel cas cette poffeffion eû Idem.
Voyez. Prefcription. , t-
Pot Vein Coal. Seconde couche .de;Charbon de
terre d’une Mine du Comté de Sommerfet.ll|Éfa
Potager. Fourneau de cuiiîne où il y a des ré-
çhauds fcellés, pour chauffer cafferoles & autres
uffenfe. • \
, ^Pàiafe. 'Cendre de. pot. Selalkali fixe rjuiffe tire
des. cendres de différents bois j| bn donne affiÇtlè
nom de potaffe à
fel aSati, & qui a été rèndue - ep.rnpaéèe^^^q?-
lide ^çoimne . une pj.^recv'-ÿar lMmb^pi§|ahë
humeélation préliminaire avec: de l’eâu,, ce qu%
par la caicihafidniqM ^ t , ladurcit ; la potaue ne
difféfh déJa>jfou||;que. pà;^êyAque''. cette: demiérè
eft mêlée de eft tirée d’une, efpecè
particulière, de plan^^^MRée/^ali -, ; frct
La potaffe eft employée/dans la yerrede., dans
la.fâbricâtio|i ^uj§iiah ?bleu, ^ ffitns les
défîgnée ^auh^^ÿom1 ï de Cendre ~de
' wêIs êMmM . -Lé^' fourneaux dont 'on fe Xert -en Angleterre
pour, foire le Minium, avec iB^uiVd|^|iarbdn
de terre.],, Ac^déqits par TM. de
Tome I I j C hap. X X I , page
cet ;Auteur propres fIa . xa&âdon
pblajffe^Â ils ont. ordinairement '4 :pïëHs?de . Ion-*
gueur fur 8^ de largeur, hautèur. 'Comme
léieu n’y eft pas confidérâble, ils ne demande^
point grande - préëautioA rdans leur coiiftruâion ;
mais feulement une eertaife^^'teutfonfTpoiu:;^
proportions qui leur conviennent & ppur^léfde-
|fé de chauffée afin d’éviter lasmffioffidês^rûa-*
tieres par elles-mêmes très-aifées à fondre, & qui
doivent néanmoins, ÿ ’acqu^i^^n pe|ta^l3egré
de chaleur égale- & uniformejîpqur^fë réduire, en
grumeaux, & préndrè?.|u^é|ÎGouléur 'blanche ,' tachetée
d’un-bleu célefte.- > • - . • ^ '
Poteaux.- Bois ;t|illjés5 v^ aflêmblés: difeem-
ment . Xeldn ;”leiir .deffinationceux qui font
courts , de deux pieds de longueur J remployés
à foutenir le fécond quarré aux .quatre
coins dû bure ’ où. Ils- régnent .fur. toute la'Vpro-
fondeur dû * puits , font appelles Chandelles.' .. •
Poitelle. ( Charpenterie fouterraine. | Trous
dans lefquels on enchâffé des bois avec de £i pierraille
» pour affujettir une charpenterie.
Potelets. ( Charpenterie, ) < Petites paûtrélles
qui garniflènt les pieux de bois fous les ^appuis
des croiféç8., fous lès déchargés, dans les fermes
de combles. .
Éotélot.-Mine de plomb. Crayon.
Potence. ('Charpenterie. ) rie c e de b o is d e b o u t
comme u n pointai, couverte d’un chapeau ou
d’une femelle p ar-d effu s, & affemblée avec deux
D E S M A T I E R E S ,
lierïS ôû 'CQû'trcfiehes, & qui fort à fupportër une
poutre trop longue.» o,u à en foutenir une autre.
m i .
Fflzence. '(.Crémaillère ou Broche en) L e. 366.
Ig- fb^ex. de'Humphry, 1 qoy.
P.o;tes :â piliers., ou poïêàux élevés d’à-plomb
f oui:. foutenir )une poutre rÿanfverfalle. 233,
Féjrercÿè.. Couche de cailloux, o.u galets entre
l’argilie & la craie, mêlée de -fable .& de terre r>{‘ , ' . -1 "'^PatièD de (effe. J24y. Vqyez Brîqheïieri Terre à
Potier^ JTerre À TSle» Terre à Brique, y oyez
' Terre à Briques. ,
Pori/z. Efpece de çômpbfîtion d^^ euivrè.f de
Pmtey. • Excavation d|ns |laquelle on-, (ÛmjejtM. ;
'■ipl piel ëés<'iw?wts ?
Poitle. Mefure d’Angleterre pour,les matières
feches, les matières;
feches, trois Potelés font un gallon.. •
L e .
( HoM'gs :©M. d Augeits ',, for leFquèlIes'
Tleaù tombe en chÛDe dauV’fes augers. .•’ 1034.
jPij^eé ^i^qu^rré. , s 3 3 4
Poudre à, oàjwt iqûlTfou introduit, St àfo'qûèlle
on met le feu dans les trous,'de j?e«rer, pour faire
fauter le roc JA trou que l’on a d’abord laifle
têfroidk, de la chaleur produite par raâion. j i
Toret s rempli à force de poudre à canon- ou d’une
chéyHfe;,fami
^lue ie C0UP pius d’effet ; onÿÿni|nce enfuite
un pecit tjayau qui va jufqu’à la cartouche ; ce
tuyau eft
^mhilrhD.rJprJs, Kfi> : cette 1 manoeuvre, y ƒ 8 . Méçhes,
Souffre. Bourroir à poudre, y42. Quantité pour
un trou ii|; iieuret. 8 61. La qualité de^éfle. qiiê
l’on emploie eft ün autre article de confidération.
La poudre fine n’eft point la meilleure , ordinairement
on emploie la poudre%»canôn ; ‘il eft bon
de la .gâràpë, lui. Ite^fo force, &
de e m W les degrés de forci dè celle dont
’ on fe fert, pour fe conduire en conféquence ,
autant qu’il eft, poffiblë , dans les opérations de
Mines , dont, le roc qui change de dureté ou^
' d^uriès i(^rçohf^e^,v,ï ne permettent point dè
'pouvoir calculer jufte la force du coup. Cettè
• ©péràtioû eft une des: plus; dangereufesde - toutes.
celles qui fe font dans les opérations dev Mines 5
énfoloyé a charger la poudre
■ datis^le.' fait p;^|ir de la roche des éteinepllesi'qûiMep
allumant la poudre, peuvent bleffer
où .même tuer., les Ouvriers. 'n.
M. Lëhmann eftime qu’un coup ordinaire peut,
en,proportion de la poudre qui a été employée*
faire fauter-ou détaçherM'ja fois trente, quarante,
cinquante’ qüiniMk^^Frqche, & même davantage,
fans compter là maffe qui s’ébranle fans
tomber, & que l’on, achevé de détacher à coupl
de pics , avec des leviers de fer ’,, des pieds de
' • chevrél$Atc*M)
» , Lorfque le coup donne dans un roc très-dur &
très-compaéfc >\ ™ prpdmt jùë ttès-gtànd- effet;
' mais fîi'arlfoGÇafi6n^dbi,quélque fente, des ^àuX,
des Drufen 9 ou par qümqu’aûti'e caumi, la .poudre
& , p m M a i r l ’effet eft très-peu de choie, ou
v’^ êm è n û l^H
Tour bi'eÿ dirigeç'un coup,, &' lui faire produire
tout fon effet , le principal Ouvrier intrd-(}
daie un petit morceau de bois dans dà-;là' terre-
.glaife , qu’il attache précifément à/l’.endroit où,on’
*457
fe propofe dè p e rc e r'ù h ‘tro u , 81 Indiquer d e ce tte
manière au Foreut la dirèé^qn fa 'ü a à füivfe» '
• P m if li e u f i i ( L a y .e . ) Le» ' 3 j 2 - i
Poulies* Mollettes.1 Roues-. Le. 'Riolle's. TrochU-
•dium Monofpàfiùs' orbicuîus,- Défàg» pàg> 'IfK'è*
Trochlea fimplex. 232 , Ï07 f f è ^ Voyez f o l lettes.
Voyez ‘Rolles’. poulie fixe* ÿ f f l F'ouîfè, iftq*
J Moufflefiinptè.\px&ÿ2p5rVoÿëz Moüÿèl
f fW r 5• La mtütiphcarionM pou*
liés ©ja'roués jeft excrêmement utile (efi' 'M'èchéni- ;
toit ]-accéléïëVi?mbuf'!
vement, mais ?^Ile ;a" auffi’fes incod'ÆnientS. 914*!.
knlera/e ,rd S
poulies. Voyez Chat, du fPînday. 27M; Prdblékel/ (
©^^ptffirlaffircé péceffaîre pouf élevèf'ün poi^
^ r nl 9 avep uX^flbui^'îiîxë d’pii diaifietrê donnés
une'
â om f^ 2 1. Voyez fifaniveile%JEojifie<> dè redvois •
" • P f | agz* 3 quand fes,'],veines/Tqnînfejrômpues*
à^Bfëiyéf 'p q ® '^©urchaffer à
volonté. 3'2.9*
i^^^^^^Wefrëÿ'AfgiIîe'pu^e< & fîâipfe. ‘
Pi.errë^ô^fc^N. -V
17l\PpMrJùifei 'd3ouviagèh Pàurfuiie fin
f^ ^ ^ ^ u n e . Areineijèy ( pou-}
voir de ) une ;Ar@në Tarife par Ordonnancé de ■ H H H |
'$fiïBofi[feï ' M o f f e f t e j / b w e r v
f ^ eaü' Le. Rfeçou|»l^* le*
éxàét, afin,^cïé{,^roeurer^Teau |m^eèluféme}ic
> jPlwM^g^LE. ' Fumeron. ^^erfl1., .ïnê^s ' \da)S';
quelques ^ha^^^^e\\err,e .3 ! êoguij fepançie^S.'
nnë ttesffifouvffifë odeùrl'çbi^pMcp^n’on appelle
flânerons : dans les Oharbons de .bois;,:
•i .. J 3«|y3o^3;t^i, jPuits; ' V.
Po^olane. Pouf^olane. Débris graveleux & gre*
helqs des pierres de Volcans, diverfement coloriés
1: & Xât^ pas Gonfôndfe' avec les
cèhdres'volcamques fines Si fàrinêufes* Voyez
Rapillo.
ŸfProecipitata V é n a l Voyez Veine prJcMlfit(};
: Prtzfectura. Intendance , Préfe&ure , Gouvernement
de plufieurs efpeces les 'pp'érationâ.
de Miiïés , dans lefquelles on défigne chaque
Officier chargé de différent Diftriét , .T o û s J ^ ®
moma-de^ Priefe&
us foâînà eft décrff\
dans lé quàtrîeme Tivre dvAgriçôfà^'.1 -'
Prafeàus Metdllorum. G. Bergàm'pt Mann. Ôj&$
ficiëf ^cK^gèl de il; police ffe vpufèm:s
1 S M
Prcefe&ùs ilatiombus. Ck- ÊzchichÊ Meifter.'
” Fræfes. Proefidehs Fodinæ. G. Steiger ‘Meifter* i
<6der HuttmanTy,l^r'ffiéfiaëx à. quelques fonéliona '
de* Lieutenant de Mme. ,
Précipitée, ( Veine ) qui fe perd dans la profon-f .
dëut de là nionthgne, Prcecipitata Vendi t^. Sü. *
Fartzen Sich uftd' fallen. S ax. Sche-wchente
M i l
f ‘ •Préférable ( Charbon ) pour les feux de cüi&ie^,
1 iy 8. Pour les feux de rdeléS., 3 62. 1276.
Préférence ( Moyens employés .p.oüt’ foire tomber
là 5 Tur les Mines de Çhàrbonf de terre du
Royaume., ■ ' ' - ■ iSjo.