
D W C H i é . R B O N D E T E R R E H
f)ljèrvatipn Barométrique fa n e,a la Jplltcitqfiok^e M - de la Hire ^-jusàt e/t
n y i i i(î) , p tx r.^ I, ■ Eallen us , Direcle^r^^^ ' > uomrrOEeq
-aujfi CoppeÆerg, èn Dalécdrlie (2) , dansfflfs Ptuis de ïletftengienius , ou
ïlemiftgflchatet, extraite d’une.. Lettrée écrite d Upjfab r.
Ï es ^xpéMëflçeâ#rfem:'comfnenc2es àtl’entrée de la Mine : g étoit dafiS 1 êtè -f
k d d étant plein-'de nuages, &ia chaleur étant adoucie par un vent-un peu Ïqrt-S
elles'fotent faites ïvec-deint Barqmëtres-qui' étoiefït parfaitement de rftême-hau«;
teur quand elles furent commencées, & qui-fo font parfaitement accordés gen*
«tant t©ute Ia-durée dus-ob’femàans. :
A l’eAtréede la Mine, le Baromètre étoîfeà t£& T^Jfepfed dâ-Suéde (3-)«. te ,
Dirééïeur- defcendit enfoite avec le taên^iUflrum'èrî#da'ns une-’dé- ces- Mines,
qufqu’à ,1a profondeur de 4 J bralTes> ( q i |p |||m :4 l toifos- un. pied 2 pouces-im©
ligne & demie de F rance), & il trouva?rfujî' la hauteur dû riiercur-e- étoft"à_-fî f t
lignes équivalent de notre mefùr&27p6Ûces'uh^Ü@M^ j ^ ^ e',lign'e-), Sc par
conféq-uent que le mercure étoit remonté de 3 lignes deS&ed'^p©ür-'4:j-drejleurft
toifos, ce qui vaut de notre ImHme^iJgnes « v ^ ^K ig n e fp q v ^ 41 toifos^®
pied a pouces une ligné & demie'des nôtres.
" H continua-encore de defcendre 4y.tô;iîes; de Sul'dqÆ qüi^tqit- le plu^baVoà
ilpûtde'fcendïe-, & y ayant obforvé la hauteur?duBaiometîrèV’if trouva quelle
mercure étoit 4 25 dixièmes de Suede ,- & a f flg q u 'iM tc n ti^ ^ r a e ^ ^ lignes
de Sùedp', comme i l avoir fait dans les, premières 4 j ^rafles ou^qifè^çfeÇtrà-s
d ire , 27 pouces 5 Bgripsftdepnotre jnefure,
Donc il éioit remonté de 3 lignes Sx ipÉ, comme d&s* la £préeédent§
' (1) Cette objêrvatîon Je ti'ôdffeafêrié ditns U W£-
Ttwire de M. Triewald, dont j ’ai tiré la précédente , •
mats abrégée de même ; ce quitte remplit pas aujji bien
le plan ftr lequel je penfe que doivent être faites ces ;
fortes t£expériences. J ’ai jugé nécejfaire de la donner
en détail, telle quelle a été donnée par M. de la Hire
le fils, dans les Mémoires de l’Académie Royale des
Sciences de Paris , année 17 12 , pag 108. Réflexions
fur ies élévations du Baromètre,
(2) La Mine de Cuivre , dont on a donné le
nom Copperberg à la ville de Fahlun , peut elle-
même être regardée comme une fécondé ville
fousterxe.Tous les Bourgeois de Fahlun ont part
aux Mines, fans cela ils ne pourraient acquérir
le droit Je Iîouigeoifie;.on le’ appelle•Bÿije-
mans, c’elt-à-dire, homme de la compagnie ; &
ceux qui y font travailler par eux-mêmes, font
appellés Bruiande Berfemans : 1a plupart, au lieu
de bâton 1 parfont de!petites "haches ; ils,ont
des chapeaux fans boutons, des gants & des
bas noirs, des habits de la même couleur fans
poches. ■ ' : v'rvftÿÿSpi
- Des chevaux qu’on defeend dans cette grande
ville, fufpendus par des cables , y retient à
demeure, dans leurs écuries, qu’on y a confinâtes
au nombre de deux ; il y a auffi une boutique de
JÏIaréènapSsi s’qjiyre le chemin dans lapierip
£31 le fecours du feu , ce qui doit faite une différence
à remarqu er quan t aux exh alqiïonslf nb" h -
dantes; il fe trouve de ces chemins qui ont juf-
qu’à 30 & açpip'ieus-!tjgSjl^eurWf s
extrémités communiquent à la fuperËcie , pag
me, & M. l’Abbé Outiller, Correfpondant de
1 Aca lémie , qui ont v-ife les oui-rages intérieurs
de la Mine de Fahlun en 17 5 6 , rapportent
dans rHiflôire de leur voyage , que l’un
des plu grands pui efl profond de -jyo aunes
de Suède, faifanc-éfifo pieds de France, & que
dans Je fond de ce puits les vapeurs fe rëfolvent
en une_véritable pluie dont on efl moûi.llé juf.
qu’à plus de deux tiers de la hauteur de la folfe-
Léopold, dans la relation de fon Voyage de
Suede, rémarquc,que les F:org.es.dés environs du
lac de Warpan, & du lac Rund, renvoient quelquefois
fur la-ville-de Copperberg une fumée fi
noire & fi épailfe, que lorfque le vent ;d’pûëfo
fouille, I’oufcurité qui en réfulte dans toute la
ville, oblige les habitants d’allumer des chandelles
eiîplein midi.
H ; J__Qui,valentj ,me(ure,dp .pied,-d.e, Paris;
26 pouces p.lignes, & f f - de ligne, fuivant le»
mefures.qu’en a . données M. Picard , dans |Bgar
vrage intitulé \ Divers Ouvrages de Mathématique tir,
4<h
obforvation y
E T D E S E S M I N E S . ï I . P a&t . , 943
.ooforvation ; en forte que pour 90 toifos de Suede, il trouva 6. lignes de différence
de hauteur de m e r cu r e c e qui donne 7 lignes 141 pour 82 toifos 2 pieds
de raiis;1! H •
“ ’ roûrr s’afrur'e^'^-laquilcflé^^üs’ ôbfervàtions, M. Valleîlus âiiftit deüx ndii-
v.eMÉen-r^toritant, lofquelles RiLtageoien^tOTté-feprofondeur et\trb!is parties
.ré|llfes1PaûIfeÜ quil rt’en^WLrfupqu’uni aum'ii^\iÏM.,de/ee^âinC'|^,êft pûur-
q iW ^ ^ ilfffib n r / de”3o.toilcV'd'éSuecfej îLobforyi l’a^ îip^ * à tfiâ iïçiir e , èc
M|^èuV^.défc%si4ù''4eUf.%Uestd^He4è^be%Mi^iÿpt\4,A',de notre mefuie, à
ï Mî%s 3 lignes^ ,
1 11 c s|fthu tk monte 1 dncoi^yie^û toiles; '(Je'Sneâb^'^; ayant obforvé la lu.ji-*''1
fourd^jnercuEC,
‘ Enfin ayant'cncoie monté raff jqltb^ie's ‘ de'Su.ede, & étant arrivé'à1, l’entrée
do lV‘Alinc\^Wmi,t a que fc uncrcure/étoit cnco/e baillé de 2 lignes de, Suede »
& *q®lTéto'it àyfr4, l}gnes',ycpmm’e il’ étioit-îlïfquyiljavefocpjjimencé à y def-
[ cenclrefr, ;
'M.-Vallêfiu-s^ne foïçbn]tehtâ,1pas' QesfoDÎervatiôns qui vi,enuent*d étrc rap-
’uf d^tieS, il^cdSmu3'dfonifaireîd%ttïë^fo^^inpiitagne Ç'rnfms^Bérgéï't, quï
tient- avlo>Aline'd’oùS’^'éépii^dpvj'èniontqr';- ce- termed^ Gompirailon nefo
pbindîtÿTOghger^lorlqm^Tkfoit, de ce^-fortes .d’&xpérlences'tfndus' finférerons
i c « |
:;-ïtntexaminanHçs ohferrations qui viennent d être rapportées, on trouve qu’à-
^ ru jsfe îîp ^ d e la Mine /ufeijà 27 tfeîfos,2'-pieds Ôt dnuceSîpjfighes dejhauteur
furd^^®nt4g®\)il y'a|^p^ùtàifes 4 pie'ds^ poqce-s^q fogne-s
poui^d«foudles|k.'nurcure a cfofeendu de, ^oil|gnes^& 8c qjie le merèure’
afejûjM danS.tpiiteK^^^^iKu r ;-A ’HCQn ciaune ligne de dMférènde, de h^u-»
metcèreTj^^%ùWlîrs lé pondu* à ij^ h tife^ i.p igd l^R ^ ^ s^ ^ gn ie s, le
mS^URfetant au tond di'l,i Abne ^ a ^ p o u^eb, j1 l,igncqT& lùr la montagn-.oulÊl
fF^fpouces1 depuis le ^ d ^ d e laM m e^ 2 ÿ poucei B
i^âd^nes'’ &, . :K|
: - A i,) .fiir,, la\
tBghe , enforte qu’il étoit éle re perpendiculairement
de 1 J itoifes de Siie le , | obferva
la hauteur du mercure , qu’il trouva d’une ligne
de Suede plus petite qu’elle n’écolt au pied de
la montagne ou t feutrée de la Mine ; ce qui
répond , en mefure1 de Paris, â une ligue.&
deligue, pour r3 toifes 4. pieds 3. polices'4,'ii-;
f. | t .* t vt
II continua de mdnter encorë de iÿ tôifes -de
Suede, & il obfèrva la hauteur du ■ naereure i qu’il
trouva plus j etite q e dan la prëéë e 11c obfer-
vacion , encore d’nnè ligne de
, Enfi|A ftaftl, arrt t au h tut de ]djpqnta_- ie ,
qui étoit -de 22 toifes de Suede, j lu,,ek^>»»qjc.
la précéde^^qbfprvauon, Sç pât cbfflffiênc de*
Jp toifes de Suede plus haut que l’entrée de là
Mine , il trouva que le mercure avoir baifig
d’une ligne & de Suede, & ainfi que le mercure
étoit à 24. dixièmes de pied de Suède, 6c
i de lignes , c’eft-à lire , qii’i-1 avdii Jéfc lit .
poui j 2 toifes dé Si ede, de 3 lignes & - le
Suede, ce qui fait de notre mefure 4,.lignes &
ffrPour 47, toifesj pie 1, 2 po J ce 1 J-Il 3 ies& f ,
, Enfoite , en. defeendant de la montagne , il
obferyà la hauteur du mercure dans Jes mêmes
endroits qu’il l’àvoit obfervée en montant , & il
trouva lés mêmes différences ; d’o i il conclut
que ÿ lige s & de Siiede ; répondent à 14 1
toifes le 1: auteur perpendic îlaire, ce q ü do 1 ie,-‘
de' notre mefure , 1 alignes - pour 1 1 $ toi;
fes 4 pieds x^ipous^’U®iJ|gn,eaS^ ^® ® 5
ÇHARBôm ÿ £ T e Ar e , I I , P a r u G ix