
9S4 d u c h a r b o n d e t e r r e
Du changement artificiel d'Air dans lés Mines.
Dans, les Mines exploitées en grand i t ) , les mouffettes, de quelque nature
qu elles ioient d o iv e n t, hchefies égales , être moins fréquente^ moins,abondantes
& moins difficiles à diiîiper. De tout tëfops.il paraît, d’après l’Hiftorien
Liégeois, Fifen^qfi& les Houilleurs, fes compatriotes, fe font garantis; affez
généralement des dangers quentraînoient le crowin 8c\e,fieu gci'cùx't en® ^ nt
l’air de„toutes les façonsque l’inftant ou la pofition peuvent! fuggérer ( a). L’air
agité par un moyen quelconque, peut bien M ire ^ans.quelques .oéeàfions,
pour.chaffer une partie d e f aM e la Mine, & pour le re n o u v e lfe ip a r^ tre ;
dans ce cas ,. l’air de î’atmofphere peut être .confidéré comme .étant àil-amfta-
gnant dans la Mine, à peu-près comme du v.imqu’on jaiiyriager fuifde l’eaû^on
iàit que la moindre agitation eft foffifànte pour oççafionner çeirnélangè.'“
Mais -dans maintes circonftances, ce, fimplé ébranlement de ’l-air avec mes
feuillages, avec de l’eau, &c. ferait très-infoffifaat jtcomme j'e l^aisfaiijo^rver
page 253. Il a donc fallifimaginer des pratiques'^fedétoiMes.^ ,
• Ce font ces inventions, pratiques, ou méthodes, cbm^^on'voudra les-nommer
, qui conftituent de",changement appellé par M. Trje^aid Rangement
eTair artificiel, voulant fans, doute, défigtler par cpM expreffion ,-qù^t|4efi
obbgé?dntèdburir à l’art pour i;emédier.aivdé%ütde-circulaeibnd’air^prô.v.enaiit
de l’égalité de la profondeur des puits, entre lesquels il n’y a aucune communication.
Les moyens que propofe ce Savant, font établis fur les memes prindipesiqui
ont fervi de fondement aux moyeris dont on fMett^bur Q ^ e r^ c e q u ’ilfemrfie
le changementtiaturelde t
: Gomme la plupart de ces moyens font mécaniques, & qüervoif les fuivfons
dans un certain ordre, qui npus a paru le plus(>gqmmode le -p l^M M ^ a b le,
nnns ne ferons ulage,du Mémoire d e M. Trie^ald, f|ue partie p^rpa^ket^ipla ■
tivement à .la.diyifion que nous établiffons du changement jd’àj|Jrtifici.et : |°.
par quelque conftruétion appropriée dans le puits ; a v pan' L’b ||^ û ||f% a u x
prolongés félon les cirponftances & le b,efpin ; 30. par des conftruétions (particulières
dans les fouterrains ; 4°. par l’étabiiffetnènt de Machines^ ou
autres , à la bouche des puits.
■ . ( 1) J’entends par cette mamere'de m'exprimer,
une Mine percée de grandes & nombreu-
fes galeries, Sans laquelle il y a toujours beaucoup
d’Ouvriers en aftion , & dé laqÿ|pK®'
éleve perpétuellement des Charbons & des eaûx,
de maniéré que le travail n’eft piëfqùe pas in-f
terrompu. Ces grandes BrôilléfesTdïlt celles' que
les Liégeois- nomment- Eôjfes de grand. Athour.
(à)- 'iVfÇ' alil* retuLlè,, ™.agis . Wp,im
àffir^Borürrtiriim denji orfntantUT g)" ufftâÎM/K <
& qux hanc eonfeqttitur raritatc acpuritate. Part. X,
page «72.
Wuits
E T D E S E S M I N E S . I I . P a x *.
■Pmïsè‘S *M :itl; 'lüurX h difil rentes-.
0S Î
Le langbgè des Houilleurs-Êiégeois^'éblfie!', côfhmë odd’i 8 f , deuft
différMiès/fïpeces'do puiMffaiî?1; lts'ams ndiffd^qÿ^ d® nëtiteÿfoflâ, dont
i’.enfbnceniàk^iihiquemôntqVmVbut d e * d b n h ë r u n i p i è .Vian , de faciliter
la libre r^iriitfoh d'es^©ùvïièrs dù'ns ce«. ms cas, t$oà 011 pourrait lies-
^ n ^ l^ n üm m e r P.)/fr d ' r f j rdtiW p* \
; 'ÊeSf autres içmrôcïnftruiiï pour établi! dâns les endroits les pliïs^rê’dlioes d’uti#
fieiJÏd'jrànnrd'"Mtrl)ùr\ une'Mréulation ndn-iiiter-rdmbuétMb. J?W r’erifêrmé dani
fâ^HouiUtere’. *Mbü*bëmpënqer6nsJ'pardespuitS aeW^trafiodi1 >i *
Puits Banaux des ïtEifigeOts f G.
Lat. P u t e i V
* ^ ’Kb'Rs’tÿ.**■’ LWaelip1,tl5§ vaincs' cn'tphtiire éLtfbur foiution peu enfontéeV
pjfmaïuii'démfiluplia (nTleui'trijetuC^iiitsÜ’é \u d io n tti’s*ld§,^'01®
Méfient util’ésdftluKiift,‘^ b ÿ ie n tipbù‘r!llb¥dfoaiFê''alli3«!jaiéù d(gd,eP.Ut'iJdé on ?1
® l|lO jW ^ 4 ;ctïr.^ffi꣥lfa ifé ;< f^ fâ ^ f P cfaprès5 cè q’M,'aft|?é?fdi^ Tur Dmardie
fl|®'ë0 'é^3ët'Mr;, & pâr4a\éâtéHÏovdft‘é'dë.>pô®0pâùvf-Mou
geitx^u^-d.'iîîs'îlîrs Çâs^cpJ^Hî^rrt; ’d’êtreVapp'ellés cn'MuVde'Wots : \o y 5/{p'dg$
^SSSP'Cetn? voÇtqilpenaje'uïe eft ;néarifflbïnslemplc^éB:cIaris ùnë- dfJs »Mlfiés'p ë
^mËMn^^§ag^1Hébfensliteilè'lfpa6> Cette «raifon- Iftifidfiiîaant^ Aù-^tlOTÙsïdüj
tes ) .te" ÿ • au lit i di ï *qu'ê for- tdîiM’es^ohémins ]eKv l’oîilstrdvail'fe-, on
plfcfe'iHes’'baTiK»en manier», dltfoupiraux , quîrfôrivé9t,d^p.^^gjt^ûUÊj|l’enr
toeeoo'p OTr’lS5 foîïie de 1 air.S^^^foftiblàblèment
‘cm ^ ^ a n s ^ a te conduite ; cai^tÜïi 'verli*hient6t que Man
èe^hafticr, on fe procuré1 un nouvel'air par le mctycn de parte-\enés^Jciiït*iiSus.
'pLrlèràhs.**
c ©ans l'és casra^|l;on eft ôblfgé-depercef'des'gâlekès;au-travers^d^quél^uâ
flilllîi , les ©tiVners fJJttouvent.Mveht.pmbairaffé pour parvejiir^a^^olr^ie
l’a il, foî-fout quand k faille à travers de* laquelle il 1 irt-s-ou vrir dn'blMîîm,
eft très-épaifFe!ï qu’ellè a , pâi^Xefe^a^SbfefTes êru p l ^ , ‘aib’fï
chih'gcfneffiifa'air efo-fires-éloigné de la ’faille; t e ; 0 11 vrierS’n^^tîîfoiiTè'iifi,
’d’autre ffçOT'^uéM’ouvrir en ba‘s un fccoîfd1 puits de refjtiratidn f iPta gaMia
iqui eft
' ^M. Triewald'afenti'le grand embarras & la’Sépërffe quffifffa?néé^ttelfduillÿ
d>ün*pUitsWaiiv II y a fuppléé®(iîtiM^lsmdnt & St’e'oeMb'tÿ' ,ivdans
rie*î ae*plus de jfO'bkflè^i.H3é®fid£fê^,fear des "tu'^fef jrfblôfl§'^''-(J'djîtdehG(rs atf
fedans de*lâ Mine ■p';pour--'fe'r^rr ■d'é'cSîilement à*l’air, &1'dÔBbfé’s de rpanierè
■ C h a r b o n d e T e r r e . IL Part. K i t