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ggg, D U\ C H A R B O N D E T E R R E
<n’a pas de. peine à concevoir q u e , dans la fuppofition qucn. fe bornât a un
fèul trou de fonde , on pourroit aifément être indùir.en erreur,', i l l’on.venoit
à on ramènerait la poufliere dans le-fouilloir ; mais
le fécond ou le troifiemeTorage., en tombant fur une-partie.de Veine qui ne
ferait pas: altérée par cette défeauofité, donnera la connoiffance de ce que
i’on cherche» ' - *
L ’ufage de la fonde ou tarriere de terre, quelque difpendieyfe qu’il &it,
.peut donc avoir fommérite * par exemple, dans une entreprife en grand &
en particulier fur un terrain où l’on voudrait uniquement. Raffiner de Wpuif-
fance , & de la dire&ion d’un banc de Charbon qu’on aujoitireconnu peu éloigné
de la fuperficie. ÜnDireàeur de Mine doit par conféqqent agi.c une
idée nette & prêche de1 cet outil important; nous invitons îe.Leëteur à jet-,
ter de nouveau les yeux fur la Planche XXXIV, relative à cette tarriere g $ ,
&lùr ce que-nous en avons dit Seétion IIe , pag- 393. - ’ '
En 1770 , M. fieis a publié à Vienne une defeription dort (détaillée de
ce Perçoir de Montagne, appellé par les Suédois, ^ ^ o a e a n ^C v e ^ q e ll^ ^Q t
l’Auteur de l’efpecede trâîÔSfoTde l’Ouvrage de l’Académie,d e ,F ra# é r.f
a fait «ÉÉÈg^lfea a porté les développements.^àîdaçiPlanche . 1 8 ^ ip $ o |
l’on trouve le^même appareil dilpofé pour-deux percements dont-je nafopas
parlé , celui de bas en^haut, & celui dans Une direction horifontalèi^
Planche X X X I F' , “Wigure I.
d ,B l , c e , Tige de la tarriere oir fonde , compofée d#fîsjfeurs preCeS
defér ï <£ii s’affemblentàvis lés tmé» a u x a u tre ^ feM S ^ b re eft indéterminé ,
cé'^i^dépend’WÏI-profondeur à laquelle on‘veut
fonder'. ‘ • 1 , . ■ .. _
• Dans la Fîgfirè adoptéë jpâr les Auteurs de l’Encyclopédie-, chaque piece au
lieu d'être fréttéè àumftiârde fa longueur , winïiîë au n°. 1 , ètt percée duri
trou dansleqüel on introduit un boulon 06'fer /pour fixer une partie de la tariere
, quand on veut eri îrifler'dS^viffer une' autre ; la conftru&ion de ceS
pièces" Te voit' diftinélement dans 1er figures fuivantes.'
•;*•■ N°. 1 . Premiere pièce de la tarriëré, traverfée dans fa tête d’uri trou pour
leihanche an foreur F F ; entre ces deux frettes , eft une gorge, qui reçoit
le levier i f . a , vu en;;fituation dans le petit Appareil fig . 3 T'à fa part
ie inférieure cette piece eft taraudée en écrou /a fin de recevoir la vis dé là
- u t 1 ) D’ailleurs cette tarriere cofinue 'dans le
Royaume il y a près de cinquante ans, pourroit
s’employer utilement pour la recherche de différentes
terres & fubflances fofliles propres aux
Arts, ainfi que pour la découverte des fources
d’eaux , ce qui la rend intéreffante pour les
Economes de campagne. Vers 1 année lyfO-i
Madame Tirou de T’Ailly , alors Dame de
Drancy, près le Bourget , fit ufage de cette
Sonde, pour fe procurer des eaux dans cette
terre» !
E T D E $ Ê kS ’JM Ï N Ë S . I I . P a r r 885
fraife ni. jS , nommég, auffiffiMMou trépan ; elle eft propre cà percer certaines
pierres ou coyçjiqs de terr/:* ^t<éc£o^|regpït encore la vis de Inféconde piedô
yle la tarriere, lo rfo ü a< b e fo in ,d ’une plus grande longueur, ü
N°4,2 , Egyfor, fourchu de l’appareil figK j ; fesjjbrÿnches embraflenÀgofge
de.la premierefpiece, , .
mtâMM 3 » Barre d è J e r ^terminée fupérieuretnent pat une ivis retenue dans
jj^éçrou inférieur de lapr^^iere^i^p'-j^Q)!, dans.lçéluii des autre& ïpiéces T^ily
ïnanque au milieu ^e/trqu>;pqÿtjjfEi^^ôi^lglevieB fourchu de l’appareil.^. 3 -,
au moypn duaae^q|i^yiffe'les pièces les unes aux autres* à fa partie inférieure*,
elle'eft creufée en^éerpu/ »pour recevoir -la vis. .d’une des m e ch e scu ille rs,
trépans, ou,celleMlüne piece femblâble , fi l<rbu. eft bafleziapprofondi
pourllexiger.
„ ^ N°?. 4 & y ,. Deux différentes lanteyncs,, meches ou cuillers (1), pour les ter-
'rem^glaifeux'î'lës parties inférieures de ces deux pièces nepafoiflênt.pas formées
convenablement à lfobjet auquel on -iesj deftine, de retenir & d?dân6ner
lesf échantillons de^Lasfùbflanc.ejdans. laquelle on les introduit.
. Ilfaut ^.voirmM.'pjovifion .de ces deuxra (pèses
6, 'Meche'.ou.||'4p a i j ,ç’eft la même |ÿ i teft adaptée à la premîere piece ’eh è ,X
7, Autre, trépan ppforet.en langue de ferpent, pour percer les rochers1 les
plus durs;
-JagBsfS. 8 & 9, Deux autrps cuilliers ou lanternes, pour rapporter les échantillons
ides terrains, fablonneux»
‘g.,*M.^io .. Clef ou tourije-à-gauçhe foryant à vifTer i& diviflèî les’dîfféténfes
pièces de la^tarriereou les meches , trépans , cuillers qui s’y adaptent; la partie
iriférieure recourbée embrafle la partie quarrée de chacune de ces différences
.pièces.-—T
1 » Bonnet de la fonde de l ’appareil n ; ce Bonnet sàdapTté à la Vis
pr|miërejpiece..Le crochetqui vient du treuil,' Soit être mobilê aucentra^
îdu bonnet^ginfi qu’un ém e r rïï^ ( à ) , aftiiquela fonde-puifle tourner fins tor».
dre la eprde qui fort à,‘le fuipendre.* ^
Entonnoir de-farqui's’adapte à ^extrémité-inférieure de la; pâïSé &
la tige qu’on a retirée de la fouille lorfque cette tige eft caflee , & q u il eneft
refté une portion dans la fonde.
; Pour cela la partie intérieure de Fenfonnoir eft taraudée & acérée ; fon 01V*
verture inférieure étant defcendue perpendiculairement dans la fondé, elle
,-faifit la partie de là tige qui y eft r e l i é e en tournant du fens convenablq
pour faire mordre les filets intérieurs ; par ce rnoyén, on retire la partie de la
tige qqi étoit reliée dans'la fouillb.
La 'manoeuvre qui s’exécute avéc lafofide, ne: tient pas feulement comme
(1) Nafware: Su. ' ’ I fer dilf)ofé dans fon manche de maniéré qu’il
. (2) Emerillon , terme de Cordier ; crochet de | peut y tourner avec beaucoup de facilité.