| g | D U C H A R B O N D E T E R R E
memVompàf&bfe -avçc totft ee qa-iTe -pratique de nos .jours- ÿ la’ connoïfêihce
abrégée que ;je vie'rfs d’en donne?, a uniquemenr pour but de Fairè apperce-
%bïrlés- rapports1 què^eês iffiEbifîés5|(iP''iri général avec plufietnls aiï^entào®
modernes.
Quelque groffiéréiïieW qa® foieW' -i^gi(îées toutes eêlte* dont ob f#' fer-
vdit anciennement daks- les Mines, 11fflefî; pas -difficile de 'recbnnbîtrê que
ïa Machiné de M.TVlè^asld, le Soufflet continu de M.- Raignu y laRouéàfqnfflet
de M. Defaguliers,- font conftruits fur les mêmes principes. I^otÜ égfMhérons
cettè ëHÙmêrattoÉ desMaëbineÿkair , dont Fëffët dépend ukigifément delair
extérieur, par l’invehtion de M. Triewald t rious pafferons enfuite aux diiffé-
ïérioerefpeces de Soufflets & aux Fourneaux à feu.
PouTapprécier^e^nvenablemenr l’applifeatîofr'ingénieufe que M. Tri'eWald
a faice'dès Récipients à air, élevés au-defîous de la b'ouche'des puits de Mines,
bn 'doid'fe rappeller ce qui a été dît -de' la marche particulière des^Charbons
de terré» eh -jettant les yeux fur 1| Piattche IV , Part. T , iFeft'évident que fi
l’on enfonce deiix puits fer une même veine, ^efette' veine' ferait-elle une plat-
tèùré* des plus* ïégùMeresj celle Na. a , ) il eft rare, on peut dire impofi*
fible ipqüêSlet'deiux puits, placés tâqirte grakde-'diftânce f'un ded’autre , Tarent
l’un & l’autre d’une profondeur égale'; alors *mît à raifon’ de‘la nature du Char-
bon' / foit à raifon de la maniéré dont la Mine eft percée & divîfée en galeries,
les éjchâlàifôrts demandent que fonTe'procuré ttéf'è-Sàngemerit d’air "très-fort:
pthïfeefa iM. I i i e ^ d f p f o é e ^ |f o r l’oeil'du bure", à une cofi&uéHon qp'iiaüg-
mente'la profondeur du puits, & qui arrête dans fort enceinte le \e n t extérieur :
Voici la defcription qu’il èn donhè
Hutte ou ..B'araque a A i r } LixL^itU0u„ d.e% M , Trtgj&tuÿ. ,■£
» Sur là' bouche du'puits ,fig . 4^ PL X U H , JZdft<l JT > iÇftfâiséj.cver' une
»)cag&_quârréë, conftruitê en charpente, & .âLevee^à là haut'éur duquel-
»ques bradés, proportionnellement a la largeur du pufisq les!'.fomts''de l a a-
» dnersfontgamis foigneufement avec de la rnouüe, & merne^tojteJi^mar-
» pente eft enduite" au.dehôrs de Bauge ou glaife bleue ; ehfuitç, pendant kirort
» ne tiroit rien du Dure, /ai fajt adapter à 1 embouchure extérieure de- cette
» ra g e , une çouverture de planches tres-minces, femblable à un cKâgtfeàu de
» moulin , c’eft-à-dire ? ’difoolées en forme de cône tronqué ; cç cône étbitpù-
'»'vert en A , du cotqdu puits, 8c en B dans la partie élevée, dé maniéré due
» ce chapiteau étoiepuvert dans enyifôn le quart de fon total.
‘.» Afin de pouvoir le tournée avec facilité cohtje le vent $ & de ddbnèf ï-p ir
» qui j feroit reçu, ufte direction dans le puits , je fis faire Une croix de poutres,
» retenue par les quatre côtés de la charpente du puits : au, milieu de cette, croix
(X) Mémoires de l’Acad,- de Stockholm, An, ryjo. Time I , Seiï, p Ériov
E t DE ' S E S MÎ N Ê S . . I t J ü - h
ft fauhèlayér W p ^ hW 'iq 't lW t r J r tm e uiMdfctf3 pu 1, jijrtl3Tupénei.ie
f t |a i c ^ o u chapiteams®, nommant librement^ dW u rtà en tà il^ .fk v e ic dé
»ÿpiyot à unegkbuetteîçjffi' mafquoi;|?lp vent Tu 1
Agricola décrit àüffi la conftrucftion de grands Soufflets fembkbies à ceux
l’a« dans le s -M p ^ g n * f a oii*
des chevafx, pugn Çauqinç d’e*u Far j’çjfecfeniible de £st^®rpmenf fur
,1’air ou le vent, qu’il attire d’abord , & qu’il comprime enfuite peur lé renvoyer
|yqe précipitation, par upe |tr q ;^ [ ca pipyen femble ïvm ié à
des.prejnifr^qui fqjfcÿtpréfentqlU’idée ^esOuv-r^r^de Mines.; mai*
ces Soufflets font difficiles à mettre en jeu. i
« -.Er\Hongrie-J les*Mines de cuivre d e -Her n grpuodfowisX hoyaux
.de 5,QQi.braTe»dq.langu^urf,ioqtenapfoieap ^ |^ p ^ / £ , K^jrr^ojdl-rt-dire! y poÿr
.aider l a ^ s u l&tyo^4e l’ai* i<saf,g|§t4epaip (^ ^ ffleÇs /}qaetfQp- -|iiç .agit
jquçi l e m fe i j B . üJuQcpt s .jqq^,;, mai? iqplw. oïdiqaÎÆÇîpe^-.qn Ce* fett
d’^ g rm d tuyau .qui .contljuit l ’air,
leSjOqvrages/aqs éproay)er.dP'rd'J1f c# é 5de,refpirer., do ges^Hiyaux
% |tç ^ |^ le s pôrites/& fur tourelles routes,où l’on.steufe. en droite liguev’dan's
une grande longueur, & ,apoint;df,.pafflge?;de,f|ay-erfq. ; |
. Dansda Mine deiÇhlteaurl^amberc, ( en IJ|ane^fgQ^'<) M-de^ea-
f a n n e s ^ ) .* ^ - -15:8,. employa d’abqrd u k grand Spuffl^t-,* qui , p ^ le moyen
S n t u y a u g ^ ^ t ^ t o m ^ h longueur/épcft-Mit l^lr frais &',e^téri?,urqu'‘
Mineur, dans le goût du Ventilateur de M. Haiès, dont nous parlerons tout
vâ l’heure ; mais ce moyen, après avoir d’abord réuffi en apparence, devint
tôuFSf^ i ^ i n % t i | quel que-temps 1 après.; C^r de
P1“*» poffiblC-dy tèW de lalupiere , ,pft,qi^f?ïç.9j:d*a>andpn-
»^'•Çes'oûyrages. ( \
J l prit de^là l'idée âprttdl a été-fflit mentipq pfus^àuc, &^fif?cqnffluir^ k ne^
elpéce oe^Soufflet qüij,_au|jjiMàde re&uïiï l’air coAime^ iatfoi^le ftéffiièT/l
'’faffeit aiî contraire l’efiet dune pompe afpirante rj à'- wreifùre' q ull^fpéoit
màuîvâis air -dutfond par le tnoyen du tuyau 'qu’il ^vm’iad^pfér, 4®tj}.prds de
iy|®oÇherë Cn Ifttrocluifodt un nouveau parle percfemenc^enfertejq.ff’eh^é'diri'S
de 24 hantés l’air fut auffi fain dans le fond de là Mifté qù’llfé tq it a^*dëj|ors
& que depuis il s’eft maintenu tel. S
(1) De Re métallicâ , Lib. 6 , pag.J 16 6 , 1S7: I (3) Voyez le Mémoire cité, Pan. I,pag. 140 ?
(2) 11 faut obfervec que eette Mine a un perce- note '
ment, c’eft-à-clke , une galerie de pied,. ■