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qu’elle porte; a^quk|foeffiglus^tofFfffg,5ii:qft’eUe.eft’pksxoùrbeèÿit£fe&-à-
dire., qu’elle enveloppe itipltrsperit eylindra>, g: :
: Des ©xpériêneesialtespar -Mf Amenions-(r);} pour.xaflùrer des proportions
dans lefquelkssces différentes réfiftances augmentent, il s’enfuit que-la. cejideuï
de la corde,>pr0duitêpar le poidsiqui l» tire;, augmente^ propoïtâo®d<u poidfî/
& que la roideùr'qui-vient derépaifleur dedaeorde , augmente â proportion de
fba diamètre/ la petites© des poulie&autpur
defquèlles la corde doit êtr,e$ntortiUée,fe$ïgb! f°rte poulies plus petites cir-
conférences que-;pojar les grandes, qaojqtfelle n’augmente pas dans la' mène
proportion qué:c©S GirconférenGes diminuent. -
- D'oMlVeiffuit que la réfîftÿnce des cordeadansun© Machine étantéftimë® et*
livres/ devient-comme un nouveau fardeau qu il faut à ;celui que 4 â Ma~
«hin^üoiê-éleyer ; & comme cette augmentation" de poid&’tendra IesflE'otdès en^
cgyre^plus roi des ,„ii Faudra de npuv.eau calculer cette! augmenüatiôh "de réfîf*
tance : ainfi pn aura- plüfieuïS femmes décroiffantes qu’il faudra ajouter enfëm*
b le , çbmme’ quand il s’agit ,du frottement, & qui-peuvent fe-monter'trèft
b a iit.,^
En effe/, e^bufant cette opération fur toutes les réfiftances que produit là
r^ttetff des cordes j fe fq ü b rt& à &oe daiM une machine, & toutes Gelles que
léfesttement occafîonne ,1a difficulté dujjpouvem'eqffe trouvera feeè'ôfidéd*.
blement augmentée , qu’une puiflànce mêchanique qui -ri’aüra befein-que d’urt
poids d ^ iy o o livres pour en éleyer4ufr dé 309© livres/par lé .mdyënd’uné
môuffle-fanplê', c’eft-à-dire ,j d’une poulie jftoMle, & d’une poulie* fiaset-y-déit
félon M. Amontons, eft avoir un de 354a livrçs, à caufé'deSffrûfifànènts & dé
la réfiftance des cordes.
Ces confîdérations doivent fervîr déréglé dans S\iC^0 :e.sWjiêflilsSc dès aùtfet
Machines pour lefquelles on fefert de cordes. Si oriinégligé'oit de compter-leur
roideur, ©ri tomberait infailliblement dans des erreurs confidérables, - ^ lé
mécompte fe troiiverpit principalement-dans les,cas otrîl" eft 'très-important dé
rie fe point tromper, ç eft-à-dire, dans les grands effets ; car alors les cordés foçifc
néceflàircment "fort grofiès & fort tendues.
■ '©’eft d’après ce pfîntipe / qile M.^Gamûsv&tfe!ïés:M'&MPh;es de iMpald^«
mié ( 2 ) , examine quelle eft la meilleure maniéré d’employer les feauX pour
éleverdéd’eau • :
Les conféquenees qui fe déduifènt.de la réfiftance des cordes, font; x \
'qpion doit préférer les plus grandes poulies aux petites, non-feulement parce
qu ayant .moins de tours à faire, leur axe a moins de frottement /m a ïs encore
parce que les cordes entourent yfeuffrentune moindre côurbure, &
- ! (1) M émoires d e l’A c ad ém ie des S c ie n c e s , an n é e i d p j ^ f u r la ro id e u r d es c o rd e s q u e /l’o n em p lp ie
dans les Ma chines.
| (2 ) A n n é e 17JPV | :
' E T . D E S E S M I N E S . I I . P a r t . p2x
edt par coftféquent moins de: réfiftance. Cette confidéracion eft d’une Ci grande
conféquence dans la pratique, qu’en évaluant la roideur de la, ebrde félon la
legle de M. Amontons /o n Voit clairement?que<frqp:voul6ic élevéhmn dardeau
4 e ^Qojivresnvecunelcordede ÆcfiKgnes sdé diamètre, & une pouliè -qurn’eÛG
que 3 pouces , il Èftdroit,augmenter la puiflànce de 211 livres , pour vaincre ia?
séfiftance céderait à-un effort de x x livres , toutesmhg^d’a^Iiburs ég41es.
- H faut ajouter à cela que la roideur des cordes eft ffautant plus .'gràaéfe^'"
qu; elles font obligées de plier plus vite, 4*viMeafu tavdoit iy.ayoii dans
■ le calciibd’bne Maahîrie, lorfquil fe trouve des:ebddes qui plient! uveediffé-»
rentes vîteffeSj j
^ L ' e | l ^ neùves,réMèHt plus à fe éourber que les «MeilleS ; ce qui fait
quelles'éloignent la d ic tio n du poids dutdiametre 'horizontal de la/foulie* &
qu allongeant le 'bras4 e{levier / elles obligeait facpuiiîànce à un ,plus gran^
efferc ; d’ailleurs .lesicordés? n^uçés-ichargées de roue-le poids qfft’Ues?^peuvent
porter, font plù^ïfiijqttes à fe rompre y queilorfqn on les charge .'fuccëffiyemens
pour'Ls rendre louWéSV'**
; ■ Enfin-lav ekeorifére|ic&;dù Treuil augthente félon, la groflèur des cordes • ainfi
fluandM ÿ -y,fon^.qu?Un-'tmir'; il faut; daÂs’lê ’dalëuidÉ Machines, ajouter-le
dèfni-diafnétrg de lâfeqrdêau rayon dû TÎéuil /pour former le bras de levier ; &
fi-elle’doit faire plufièurs tours les uns f e lé g aattésî/ il faut eftinief la puiflànce
féfiftante dans lè càs-ëMe bras du léviëli/ qui lui répond, fera plus allcùigé par
‘fa' groifeur de la corde. ''
- M. Saveriën : de qui nous empruntons
*pat la folutîon d’un problém© cûlîeiüx- & utile ,, pour- 'eri faire:' éompreridré
Bufàge^g
Quëllfe-eft l l ^ j r ^ n é é ê ^ i r e pour élever un |oidv dé uné
pdùbe;fîxfe de aqpbuces 'de diamètre", fort bouloii ayant iû* m m m & la cordé
S8 lignes t i . -, • -
i . D abord pour être en équilibre avec le pèrSs, la 'püiflànce doit êtte de t
800 livrés;-'
a 9. Pour furmonter la roideur de la eorde l j e -multiplie 800 livres par 18 ,
'diamelre-de la"corde“} & je divife 14400 livres par 24, diamètre-de la poulie :
le quotient eft 5 oo onces, qui font 37 ■ livres<èc.demie, 'valeur de la force
hécéffairepoux Surmonter -cette roideur. A l’égard de la réfflance caufée par le
frottement d!e la poulie contre le b o u lo n /il faut ffàbèrd faire attention, que
cette poulie eft ëhargée de deü-x foiS^Celùï d e 800 livres & de 37 & demie,
fournie, totale de 1637 livres & demie ; de cette forrima je prends 8 f 9 pour le
frottementjjgque je multiplie par le rayon du boulon, &"divife par cglui delà
poulie : lequotient donne 34 livres pour le frottement réduit à l’extrémité du
(1) Au mot Poulie, Tome II.