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façon du fe r, 'aux-autres matières vitrlffablei j^ptrcë*qu elle7 eft plus aifée à
fondre que les autres caftines, 'les cailloux & les autres'matières ^raifiables.
Elle eft, plutôt en état d’agir contre la mine , & d’empêcher l'àtftibtrirniM*
diate du f e r, .qui«, au lieu de fondre,, brûlerait1 prom^ement le fer.de des
petits grains ; ôn brife cette terre d’herbue avant de-la-jetterdans le-fotu>neau ;
on la mêle même- dans, quelqueflfendroits avec!Am( gros fable de riviêre'frçm
de femblable Qualité :- it s’en trouve de différentes couleurs ,*5déllë de Bourgogne
efl rouge j-heri-1 Franche-Comté-,- il ÿ “en a de rouge & dè grife, *
- h ’arbue - du^meilleur ufage, fe reconnoît* lorfqu’elle n’eft- poinV mélangée
d’autres corps ; qu’au.toucher elle eft douce ; que la couledr n’en eftpoint
, d’un range foncé ; que pétrie avec un-peu - d-èàu-r elle devient bien com-
paéle, feche à-l’ombre fons crèvaffe, «feJréfifte long-temps'auvfeu.
g Celle que la ch*rue a travaillée eft la plus nerveufe , la*plu's$louce Si U
-plus: huileufe ,• foit parce, que les plantes en ont -pompé' une parciè’ «fe fels,
foit que lé foleil & la végétation ne laiflent que les^arüës-les pl©ÿ$rveufe$
des«; engrais s comme moins propres, à la fublimaïion. Eûofnélânge quimeut s’y
■ rencontrer des* parties: de certains .fumiers la :tendent pK^gïÇpJ ®l|iS' cqm-
paéle, plus tenue, de par conféquent plus ên état deiVéfiftèr auX feu.
L’arbuè qui ', mêlée à la miné^réfiftë le plus* long-temps ;aÏÏ':feu BflîjM
la. meilleure èfpëce ; c’eft à
ràflmw foreoenriolt. à «fo nature ficaire.« Ges fondants ffe4 mêlent enfemble
avëcla miné pour la fonte ; fi on les mettoit foparément, laxaftm^ffimdroit
d’abord , &la mine tomberait toute crue* l’arbue,qui réfifte plés*long-temps, i
l^efteroit; auilieù que, s dans le mélange,-tout defeenà; Uniformément.
| D e s Charbons:, de $ôis.
• lÊÊcu M comparaison ; eïï&etzeux. &itev0 fêfbans',Je 'tenu
L’artTcIiE des Charbons de.bois $>dans"une 'fonte de' mine'ÿfffëft paVle"
!,-moins intéreffant , fofo qu'il s’agiffe: de n e point fôfcër la^n^mtnation 9m
«eonfidérablèdù .èômbüftibLe, foit qu’il s’agiffe de n%mployer que ■kujjàibani
nui- côhviënnént Jt, &. il-,en eft de; m&ie-pourtontësdpëèë'^^B^Çfition ;
tallurgique.
la quantité- précife^- héceflàire; à une. fonte i M- d è Buffi)» a gponnu
le point fixe j après un grand-nombre deffais réitérés , il éfoparvenu IfPfK®1
• qu’il ne; feut-qu-ùne livre, fept . onces J k plds^upiw®1
, •huit onces de.Chaff>on-p°ut:une-livre de .fonte : ..ce ..calcul iterauffre point
de difficulté ; avec 2800 livresde Charbon , lorfque foa .fourneau ap^p|®:"
. nement animé, .notre Savant a obtenu conftamment des gueufes de J ^7*/1
Xqoo J k 10 to livres.
«Quant
ÆFT D E S E S M U f E S . II. P ARÏ. W j
-■Quant aux degrés dereh aleur, ip^|dr'àmnée aux-opékti^li^ëîhanden^
un feu, brillant1, : chaud jpWlleux èB .'-e k ik o ïi^ ^ dôrtjfi&æHtf o4
telle efpeoai de Charbon dei bois;, il eff éônfeât ,idaa34';pra'ti^ e'5r ^ e$ f uc
fou violent, ' trop continué , Ait. îivèctê®: »bai^ipë^^ôfcAéüJ'bu folih&,
foin.-de donner de laï.>alifé ap ffefo,' '.srffoque - fo ^idprfe - foBftanreV®
détruit <fe l’appauvrit ; fondis, qüW fou de> bè^idduxb, fefièWe - le s e i j iS f i ;
de peuplier , de'foule, & autres analogt^âineü^ '
de.l^quahté, iLn^p^-fodifférent de .folrippêller ,^-p6ur-k âjm4foiÆ
§ j pourrait.s’établir entra «tes Ç haib&ns^^s; & lés^aens^de'terre ,
que les charbons de bois tendre donnent fo^rn.oihdfe chaiëur,’ & q'uè da'nS
t e uns üuidahs Jes dutres la trop grande véiu^êft* féputée pouvoir
la foreé du ’fou; Pïi
La« théorie <&-fexpérience ,-qui ^’éeîaiien'e mutaelîement, dnP fait voir'
i f ê ^ v t * ^ ^ « « , . - :a s f o h è # . ;de AÀtPpes foùs fo'aiffihéiement -'proprés
^.opérations^e^h^ù.er^rtiftW^ou |% t e qui,s exécutent cfahy Wfténel
^uefes-Charbons de bolide-'rarrefoÿdiffétems A font pas’4'ous foWêfoe
effet dans leSj foyers à fofidre ' lfes mines de fer ( r ) J ^ dans ceux à '^ B ^
fo métalJ. .
‘ -Ce n’dfo sûrement pas du premier feoup-d’oeiPqé’oh k r e c o n n i - ^ lW '
Charbons de.;bte(4 ù r , tels, par exemple, qifêliceux ,cfo-h^ë:,.
font, moins-ujtii'es fournies forges' qdeï&tg! qui font-doùx à un'eeftaih
qu’d s ^ r ^ n t d | d é | ® f e ^ l e fe r , en d é tru ifan t^ ÿ fe i^ - ,
r -T iÿ r 't e Ouvriers en fondu «en" àcker-V le Charbon- d eAêne ,-d é # i|e ,
de foule , dcoh-âtaignierçft excellent ; f aux Orfèvres ,* il fout deVêffarbons
; d’une efpacq ;.aux Fondeurs^ -il'énÆu.t#une
Dans 1 état om font [es^fforentes cbmséiffancês ,> qui* font l’ec noeud des'
eiéïadtesideïMékilo'rgie-, ipeût-être n o s ^ i l p lH S ^ u p ^ è to ^ ta t fe , .
comparée des effets & des -qualités dés Charbons de b ois^ dès'CKài'bdns de
terre. Ce qui efo connu, è cet égard , forf’Bn & iQtïê d'e
rappcoçhé attentutmenj?, lalffe du moins’’ entrevoir d'cs.^l^otîfs^*,L d ^ n îîllS ^
de préfomer qu’t e pahrroit parvenir’ comme on y a réuffî pdut fe fehaVl«®^
wgéîâïy à fixer da patyre, ftafqqEilîti dës Charbons’ de'S^fo’, ^ro^es^fooÂdre 1
lI?'n'C:î ^ e'."fCr" & que; eet tepte'doit'oü^pëutt êfoeffofcepdbfo 1
d une marche: â*p6u~près femblable à eèlîequ^'éprddvé. lfé'MbïoHâti^iiVrbon
dubois.; Ecscanèn èxtfoieüa? def dëux: eoidffûftMe's Jmeft^déjé-p8ffi? d é » « |
[ ^ 'C? t?ParJ ‘f ° " . ^ ' r r '7 ? uâroitt ,Me ] ’un & 4 e 'l’aütye;|5dê}>Çfoirbmi
v çppipée Je çh^bon de terre ,t tir&plgsr pu moins’for fo goir ; îîté»
m Æ M Ê B m I T l f à î S & i fer
de la cheminé? ’ pratique dans 1 aire crud que l'on prépare à erre étendu .fous le mar-
- .^ « e p Latin, il eft appelle , & en g * VQirie^sp/j ion i)fe>n:l^droic dârîs | vâéral Wgilîilfii~$ jèâ Suédois ^iîotÆ \ ^
Charbon de Terre.'H , P arti T i T