
7^4 E> U CH A R E O N D E T E R R ÿ :
Si c eft la nuit^[ueJ^a^0eut s’orienter, il faudfswJcK'eçGfeijil'étbj,jj0polaïre j
a u t r e m e n t étoile'fu^jÿordr..Cela, ne ferapas'difSçile^qm-fe 'rappellâ^|âci
que lelpole^doit être un. poirjt fix e ^n s 4efciçl ;! & conïmeli^pfiftël'iatjot de
la petite.-Oud} , vtourne avgc le ciel ,autoiu::idu; pôles, .elle n’eft pis-- préciférçient
a u ppjnt du pôle ; on oKô/& donç-pfQUr Vàoile.diL dford^la. derniere de la queue
’ de la ,p'|titfe Ourle. Ceux qui rob^ryër^ri^-Içs premiers lui ont donné ce nom,-
parce qu’étant très-peu éloignée du pôle oju«du ; g ointTur lequel tout le ciel paraît
tourner ? e^lèftéçrit autour du pôle^un cercle fi petit’q.u il eft prefqu’jnfen^fe'le1,
énfortequ’onlaxypî^.tQujoursyers le^mmgpôle^ffc’eft-à-djrf', quelle" éft la
plus ypifine du pale qui doit être immobile au centre, du cercle qu’elle,décrit,
quoique, cette difiancejphangfe annuellement. ' - ‘ 1
ÏEe centre eftJe y^jitpbjç, Nfixd ‘ le Nord moins proprement^ d it, éft cette
conftellation qup. le peuple nomme NordiJi
Cônnoiflànt la' conftellation de la grande Ourle 5iautrementsdite le»nCItariot
de David , dont quatre étoiles forment un qua,iré-long.; il eft aile de'diftinguer
g&lqirç î mena)^frune ligne 'drofte par' les 'd'ëïï^ï® S îî^É ^ rî^ ^ ^ ÿ é .e la!
grande Ourfe^ celfëS près de la tê te , continuant cette ligne, d ie ira rencontrer
l’étoile la féconde grandeur & de même, lumière'que- celles
delà grande Ourle. , .
;ï|P n regardant l’étoile polaire,, ^m g ardesle N ord, derrière fobeft le Midi, a
là droite eft le]QeV|nt-, & à là gauche le Couchant^
Des InJIrumém’s p^opres'1¥ ^ ^ w f i S i ‘iemp,iY&^fmar^uef les heures. U
D e tous les mouvements.çormus_5|;filui.dciaTirerreimtfon axe eftjleîmoinS
vàriablé & le moins altéré ;jft, fournit- par cette raifon la manière la^ f s parfaite
;dej*méiürer le temps. Il a dû être naturelle cjjèrjçliqr cett^-iflefure cu^temps,,
dans la révolution apparente du loleil autour de là Labdureurs , les
gens de là Campagne , ne connoiflànt pas d’autre façon de fiippléet
Î9ges j les montagnes,, les arbres,, les édi§cesq,uils fopt à portée de' voir..tous
les jours, & à différentes heures,; font pour eux d ê f <530OTi?/zs,^ç’eft-à-dire, des
gy§IËÜI˧jBÈ&renfeignements., «dHpofés & placés les tins. par la naturfe ^Tles
autres par lehazard, à l’aide defquels_ ils mefiirent/l'ombre oû quelques rayons
du foleil,& trouvent,linon dans la derniere exfffiftidê , du^qm^afTez jufte;
j&g différences & les intervallesdes heures : il n’eft pas moins Utile en. fait de
travaux d? Mines, de recourir à une; bonne Montre ou à un Cadran folaire. Afin
de ne rien laiffer à défirer for toutes les parties relatives à notre objet, nous.nous
arrêterons ici for ces deux meubles, la Montre & le Cadran folaire ,q u i, pour;
quelques opérations, ne font pas d’une petite cônféquence.
liés Cadrans folâtres‘x%-.
L e double avantage des Cadrans , defuppléer au défaut de toute elpec<ÿ
£ T , \ D E S E S M l N E I I . J a r t . j é f
ü’Horloge j;;é^tfo,7eqe|^^p|)erfablemetit néceflàîir^ pourque fes Horlogers
^jicjjjjuent lîhéurejufte., a de tout (temps donné lieu à ,ull%^rfité eohfidérable
(jâ’inventions^jfllfcurîeufes qu’intéreflàfites : depuis que les MolitréS & lés Petr-
-4ulçs fefoint multipliées, la Gnomdhiqtie, Ou ’l’Art de tracer'des'Cadrans, n’erl
•eft devenue vqûe. plus MféreffantdSft^
* W v& iï &,fcaqçcipis Ru cette matière ; & il
jfcn eft: peu'dans lelquels ol^aqute Auteur -n’&ifëàjcîûléuquelque méthëdfe tfé là
point de fyue ft^r^dùfe'à ■donnSër-üne! rnaniefe de Conftruire'un
Cadran folairetà, portéed|êire confii|oe,,a,y,ed facilité , & - Convenable ^aû loge«
ment qu on occupe, aux fours oh de Côlfeil f ji'ëftfe'fcs rayons, fo'it dans l’em-:
brafure de fa fenêtre, a' droitelpfeàgàftih''&'i'-fèîc für fes'VÏtres1 dé'là ferôifé'e. N ouï
fentons combien il eft importapt d’ç 'difpëiîfër 'n«^- Lééleftis âe/tofttè efoede dè
travail àlqeSfojjst;;^è^Èg^ejplus>de l'e?>exâiÿ>£éf de- fâird uh*e "application recher-
dodfrine de la-lpftâe^ûx.Çadçans; d’üne autïèJp'art les regies’deGnà*.
monic^ue ^entièrement f(mdéesifèrftfeî^^'u^emfent<*dès"'co}4ÿ âél'eÛes, Se par-
menciur leiiTiouvcmcnt journaiiei: v\c 'feroient propres qu’à
'jçelmterlès gens'du métier.
- jfNoUs nous, lommeS promis’aïifîi de reflèrrer takt’^u’iltéfeïtipoffiblô leseo^
îioiflànces quenous aurions 'a préfènter aux Ingénieurs Houilleurs :'ÿotè “lo b -
|et;dont il »agit? icir^taous1 nous troüvèrîs‘jà'*port-§e,’de-r'emplftl notre engagement
; bnjeÈn jugera par feiïiéthode-qpè'ftiifus allons ïrldiquër^,' ëlfé coMftèvà
üaeer fur le’papier ufi 'Cadran, , Sc u h -(ÆrÆfétUnitdCQt) , que
pèirt .defmer•feffMfr-ïur^ |fcs'yîtres, Id ^d # |- fêmbraforé ■' d-uffofenêtre
, tel qu’il doit être , folon la iMUÏMifoih dé'l^pàreéfifént: -qu’on' occupeç
carjil>eftf peu d’appartements qui foierÎOTiïé'élèihéîit au midi.
Pour tracer, ces deux premiers Cadrans1! * oW'%’à‘yilus -^befôin1' podr lëi/r cQnf
%ru<ftidh', f'après.^’êtr'eufai^tiln^ pïàfi'VèrtiCal^^PI & ftorÊoii3‘àr'trficiel
(4) » <lue ^ f^'-'d-un1 quart d e ^ n j e f f l , d’u n e ^ | '^ ^ é Y , 10'u' 'd’un
C .<(!•])-ÿî(Sâl]ti(! diim'iéguiiir' Jc’s^àTAÎire, M tfu r .
liafuHaceVl un plan qui régi, 'e t'-oit 1 unt, devf
quatre.pames aiMnpnde : e Pi. I.IC.
I ( & ^ n | appelle d^inant> en,
drafi qui, ne reganifilpas cureât ment oiidqi^un
des point* CdrJiruin?,; voye% fig. V, > LIV. '
(3) C’eft-à-dire, un plan .perpendiculaire à
l’horizbn'/Icopiel nar ' conCquent étant p.rql.5u-’
' é , pàfife parle^ehith
e 9 0 , il faut remarquer en A dont
rüffi'noiùmé firi^g|BIbrnb j -& terminé par un j
*etic-Jÿ«â jb' driüiié à are banlportt. |
® ï d’h é rS te • i É K t
^ù.nlUrr&l’atitre’w^pfotaM-.qüitiBSt^’fïàrfeoii
CÉ petit u '^uaride'iMîèl,
ƒ? 2 , n eft qu’un arc c’é’ps trace lut u 1' 3Pm
Vertical, qu’ft faut fuppofet ^téjruté Horizijri'îr-]
iuahifele5|Tje tousdeux s’alligfiéntllx points JB/CiSc
r é iu 1 iivcettcuipicfi
r,i k nc 'L V e 1 1 1
.■ seicIs'iùtioeitoin®sM#î^teA^d&i5dôàtieïit la
H H H m M J H H M B J iïU.^Mnlb, la tO R
ASc^gEtojde'jyiiawétanlffâ^^î^àcmné àl’e&
I^TO&^p&fflndMiPai^cs rSm^fâvfte, adicémre'
^W^^ftrutiient k omMÏ de jlçiïx; teglçs de:
Bois oif de fer ou çle laiton, &c (tidib^^^Hes
i^res','tracer'-&Thérüfef)aes:angrç"s: dnoitsî.il eft
j jto âjFîçgt.lamnffipÆ,
tv être,' (ûïs’il’è î t a maniéré pe ieëprppper
^meardiflr^. pes de^^^tt^ite%Ltirer arbitrai-
^q'ci|dpx’iiffiâ5| ‘nji
~W il eft dé*