
jg Ê D U- C H A R B O N D E T E R R E
Expérience Barométrique fa ite dans les M inés, par M . Sftroemor.
Dans les Mines de Norvège, la defeente du mercure s'eft trouvée inégale;
Sc une chùte d’une ligne Suédoifè a .répondu tantôt a ^2 , w^toKa 71 aunes
du pays.
Dans les Mines de Claufthal, le mercure efl tombé d’un pouce, d’Angleterre,
lorfque'lejBarQtnetre a été porté à la profondeur de 108 idchier^ÈJ',
Obfervation Thermométrique & Barométrique, fa ite en hiver dans la Mine
\de Ckëijfy(%), en Lyonnois, par M . Jars * avec le Thermomètre
de M . de Réaumut,
L e Thermomètre placé dans une Mine à 48 pas déTembpuSîure'd une de
fes galeries"/fo^noitâîzêro(^.DansTintervalïe decettedlftâricé,^ ü itroffié
de la "glacejjrïiâis en avançant dans la Mine la ligueur du Thermomètre Jprcpn-
tée"phu à peu jufquà i l & 12 degrés, c e& à -d h e , 1 & 2 dSc'résjiu-defflsde
la température des caves de l’Obfervatoire , qui efl: la même dans les Miqés (4),
Obfervfltions TJfermométriqueS, jpSéTdans dt r qpm cliauEi.de
dans la même Mine de- Gheijjfy^par,M.,J,àrs^,* ; i
Etanï éii&ê dans la Mine par” la même galerie inférieure’, Jhfc-i, ralentit
d’abord de la fraîcheur ; il pofà fbnTKerhiometre*, ddnm'liquébr?ïSit'â'id|te-
grés àu-deffus dfezéro, à une toile,iritérieure&iéntde l’emonbehürh’de'la gâlfïie.
Après J ’y avoir Iaiffé üiie”demi-heurè, la liqueurfldfëëhâit à i l degrés’; il
fentit la même fraîcheur dans toute la Mine.
|j Dirigeant famarchedu côté d’un échÉâfêfiôfttdrtt Çf) , par'lequel on^forirde
la Mine ( c’étoit alors l ’ouverture l‘â p lu sflW ti/) ; jFremarquai'' a fé é^ fm rip ^
dit-il, qu’à mefure.que'j’âpprochofs de retab’ô'féhure, l’3ir péchai]fïbit/^
Jë plaçai mcffi'Thërtnometre à 4t'oîfés^de*laditTé embotfchûrë FjFWfitêaÇx 8
degrés;
L’Auteur conclut de ees obfervatiops, qu’il alrepétees^plûliêuîs' feaf 4&° dans
plufieurs Mines(, que l’air qui, dans l’hiver;/entroit dans la 'M in ^ a r ,l^ o ^oe è s
inferieurs, pour reflbrtir par les ouvrages fupérieurs', prend*pendant l'été,'
une route contraire, ce qui a été'remarqué par Agricole. ^
Il efl néceflâire de rapprocher de ces obfervaûons Barométriques Sc Thermo-
(1) D’où M. de la Hire fils, en comparant
ces oblervations avec celles, de ce pays - c i ,
trouve qu’une ligne de différence de hauteur de
mercure en Suede, répond à une plus petite hauteur
que celle trouvée dans ce pays-ci, par MM.
. Calfini, Picard & de;la Hirè.
(2) Ou-ChelTey, Miné de cuivre ouverte dans,
la pente d’une'colline, fous laquelle les galeries
s’enfoncent prefque horizontalement, Si percée
d’efpace en efpace de plüfiêûfs ponts de refpi-
ration, dont la bouche eft plus ou moins haut
fur les collines. Il y a dans cette Mine une yoûte
qui a été crèufée horizontalement de plus de 200
pieds de profondeur.H
■ (3.) L’air d’un foûterrain al t a degrés, efl.çem-
péré; mais dans l’hiver, l’air de l’atmofphere êft
à zéro , terme de la glace.
(4) Le degré de température dans des fonter-
rains très-profonds, comme les caves de l’Obfervatoire
, efl de rot. M. Jars attribue les deux
degrés au-deflus de ce terme, à l’air échauffé
par lés Ouvriers & par les lumières, i
1 (y). M. Jars.-définit Un échelon montant, ou un
ouvrage en montant , une élévation irrégulière
faite de bas en haut, enfuivant un filon, pour
en extraire le minéral.
E T D E S E S M I N E S . IL P art.
métriques, celles qui .prit été faites par le même Auteur , & qu’il rapporte page
■ 340 de fon Mémoire , de la maniéré qui fuit. *
Le Thermomètre de M. de Reaumur, placé en hiver dans une Mine (i)
' H ü Pas de l’embouchure d’une des galeries, fe tenoit à zéro ; dans l’intervalle
de cette diftance, il s’eft trouvé delà glace ; mais en avançant dans la Mine , la
liqueur du Thermomètre efl: montée à peu-prèsjùfqua i r & 12 degrés, c’eft-
à-dire, un Sc deux degrés au-deifus de la température des caves de fObfer-
1 9 1 S9 I
0 n Pew ë ^ a^ l esJ ^ r0rv^ ons de M* l^bLHflrle^Médçcin, dans S
j^ulfs dé.wS^rgët^.’en Auvergne Jpagi 138.
v fortes^^^^^^^^^&e^la |bs qfyW faproip
trop.l^ccu^r d à îm u i'peu vent l’aforef , ktitupar 'rapport aux répéti-y
lions'cômpa’réLS qifil faut en ^îfe èm'dSÀ&éhl^chd temps
ïap^xt au point d’équilibreq^^l’p^doiEAqhnelaua
f inftruments. *
t ét é faites, daffittf c p fÇ f lfe c h a fb o q •
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fort judicieufèment de ces circonftances. Nous rapporterons ici 1 %mani«re,-dbnt
pouvant j conduijfe ,à^ itnaginèjjffinçarç 'Mplque
yenoh^de faitp’-dans
\ h ca)*e ^ ^ ,/fuv$ i ir^ i 4pjns
ia matliere qui va être décrite, & qu’il y ayoit très-bien
Qg fôîtes 'ipêiqe
» de jufteflè , on a penfé qu il falloit les faire dans le fa^d^eSigpit^de Mihe£
» ^handoiinlcf 4?pm^ U j la ue..tem , ^ fla q& £ aoe ^ s nuits. .
" ~ ” PoM ce£ effai on a fah conftruire un Thermomètre \ grand point', il doit ’
» s^ ^ rB I g ^ e .d 'a n s^ n e ^ e c ^ jb o is , dant il dV.^^oppé’* ! rqutcV.
- H H B B S ™JUt hSBfflBfSSp temp ùs,e Jhe^notnetre,pqur acqué-l'
^w ^ e iru iîp p t pour l^p^rd'rçlor-fqq’il' fa
» une fois acquis. Au milieu de cette piece de bois, qui s’ouvre à charnière,
* & d° nt / a gtaudeur n’eft que de quelques degrés au-deffus & au-deffous de
»la température, on a pratiqué 'une embrafure à fenêtre , à .deffèiq ds ^ou-
» voir ^/o^ri^WTqiiîpn i^vriral|^oin^que
’ ” tl^ l ° * ^ ^ IS* mÿptenant la de.g|pÿ^der;,'jv
” . ^e^ efl^ra ^ th e rm om è tre avec. uri^céMp^dansile puïcs'ôh’Lcur ,Vo
* È ^! r e u h p q i ||p |f |M f e u ^ _ afin qu’il rafle-.tou-.1
M m S M i l Giflera da*US .Ç^uitsi ifeoulTe'-ifemps néceflâire pour lui
» faire acquérir fon point d’équilibre ; ajprès qqoiQè retirant de ce puftsij & oul
” Vrantfafenêtre’ on aura le temps fuffifânt, avant qu’il varie, d’examiner à
fi) Le pays où étoit ficuée cette Mine , n’ëfi'point nommé.